Ostéopathie L.O.G.

La magie du jeu

Nous associons le jeu au fait d'être un enfant. Pour lui, c'est son langage universel. Mais en tant qu'adultes, nous perdons souvent ce langage et, par conséquent, une partie de nous-mêmes.

Le jeu est reconnu comme un aspect important de la santé de nos enfants. Les enfants privés de jeu sont moins résistants, ont des difficultés relationnelles et ont des difficultés avec la régulation autonome et émotionnelle.  Le jeu façonne notre esprit, notre corps, notre âme et ne devrait pas s'arrêter à l'enfance. Les adultes qui manquent des occasions de jouer sont moins curieux, moins imaginatifs et perdent un sentiment d'engagement plus joyeux dans la vie quotidienne.

La réponse autonome au jeu est façonnée par nos expériences, notre histoire de jeu personnelle. Pour certains, cela devrait invoquer une réponse de connexion, de protection et d'animation de l’engagement social.

Mais pour d'autres, comme les survivants de traumatismes par exemple, cela évoque un sentiment de survie et de danger où tout peut être imprévisible et inattendu.

Lorsque nous sommes confus même perdus dans un état de survie, nous ne nous sentons pas suffisamment en sécurité pour baisser la garde et jouer. En conséquence, nous évitons le jeu. Le jeu est un mélange de deux états autonomes rendus possibles lorsque l’engagement social et la mobilisation solidaire font un.

Pensez à ces deux états de votre système nerveux (sympathique vs parasympathique) se tenant la main, se soutenant l'un et l'autre. Mais lorsque cette connexion entre les deux est perdue, le jeu passe de la sécurité au danger.

Jouez plus.

Votre système nerveux l'appréciera.

Laurent-Olivier Galarneau, D.O.

Références:

Panksepp, J., Biven, L. The Archaeology of Mind - Neuroevolutionary Origins of Human Emotions. W.W. Norton & Company. 2012. 592 pages

Brown, S., Vaughan, S. Play: How It Shapes the Brain, Opens the Imagination, and Invigorates the Soul. Avery. 2009. 240 pages

Milteer, R., Ginsburg, K., Mulligan, D.A. The Importance of Play in Promoting Healthy Child Development and Maintaining Strong Parent-Child Bond: Focus on Children in Poverty. Pediatrics. 2012, 129 (1) e204-e213; DOI: https://doi.org/10.1542/peds.2011-2953

Porges, S. Clinical Insights from the Polyvagal Theory - The Transformative Power of Feeling Safe. W.W. Norton & Company. 2013. 288 pages

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Vos expériences et l’état de votre système nerveux

Les différents niveaux de votre système nerveux

1 - La branche ventrale du nerf vague

Cette partie est connue comme votre état « parasympathique » ou ce que la plupart nomment l’état de «repos et digestion». C'est une pièce qui permet la connexion, l'activation et l'apaisement. C'est la pièce la plus interactive, qui vous permet de naviguer dans une relation saine avec vous-même et les autres. On associe souvent cet état à la joie, à la présence, au sentiment d'être ancré, à la curiosité et à la compassion.

Niveau physique: bonne digestion, résilience accrue, réponse immunitaire, bonne circulation.

S'il pouvait parler, il dirait: «La vie est belle, je me sens en sécurité et je vais bien.»

2 - Le système sympathique

C'est le niveau qui correspond au «combat ou la fuite». Cette section est essentielle à la survie, à l'adaptation et à la mobilisation de notre organisme.

Niveau physique: on peut ressentir de la panique, de l'anxiété, de l'inquiétude, de la peur et à l'autre e xtrémité, de la colère, de la rage, de l'irritation et de la frustration, une augmentation de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque et de l'adrénaline, une diminution de l'activité de l'insuline, de la digestion et de la réponse immunitaire.

S'il pouvait parler, il dirait: «J'ai besoin de bouger. J'ai besoin d'agir maintenant. Je ne suis pas en sécurité!

3 - La branche dorsale du nerf vague

C'est le niveau inférieur du système nerveux. C'est ce qu'on appelle l'état FREEZE, où nous nous sentons dissociés, engourdis, déprimés, fermés et piégés.

Niveau physique: augmentation du stockage de carburant et de l'activité de l'insuline, diminution de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle, du tonus musculaire, du contact visuel, de la réponse sexuelle et de la réponse immunitaire.

S'il pouvait parler, il dirait: "Je me sens tellement chaotique, coincé et je ne sais pas quoi faire!"

Maintenant, à quel niveau vous identifiez-vous?

Laurent-Olivier Galarneau, D.O.

Références:

Rosenberg, S. Accessing the healing power of the vagus nerve: Self-help exercises for anxiety, depression, trauma and autism. North Atlantic Books. 2017. 264 pages.

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Le MUR de l’après-midi

Le constat est simple.

Vous n’avez pas d’énergie car il n’y a pas de carburant (glycogène) dans votre réservoir (foie, muscles). Pas de carburant, pas d’énergie. Le but de votre alimentation est de fournir au corps l’énergie dont il a besoin pour répondre aux exigences de vos journées et d’augmenter votre résilience et votre capacité à vous adapter au stress.

Voici quelques étapes que je trouve utile pour renverser la fatigue de l’après-midi:

  • Regardez de plus près votre journée, votre semaine afin de pouvoir identifier les espaces où vous pouvez prendre une pause pour prendre de l’air, pratiquer quelques respirations;

  • Prenez 5-10 minutes le matin pour faire une simple respiration nasale lente et régulière plutôt que de sauter du lit et de courir pour votre téléphone et votre café;

  • Prenez votre déjeuner à l’extérieur de votre bureau, de votre lieu de travail ou la pièce où vous travaillez à la maison. Vérifiez comment vous allez mentalement et physiquement;

  • Fixez des limites saines autour du temps d’écran et apprenez à être plus présent avec vous-même et les gens qui vous entourent. Le monde ne s’arrêtera pas si vous ne répondez pas à votre prochain message texte;

  • Vérifiez à chaque début de journée, quelles sont vos priorités et lesquelles ne le sont pas. Si vous êtes pris avec de la fatigue, accordez-vous une pause partout où vous le pouvez. Même si ça signifie de passer par-dessus une séance d’entraînement.

Également, voici certaines habitudes qui peuvent contribuer à votre fatigue:

  • Boire du café directement après le réveil et attendre la fin de la matinée avant de manger. Le café doit toujours venir après votre premier repas de la journée. Interrompre le jeûne de la nuit avec un repas est important suivant le réveil.

  • Consommer des repas liquides comme des smoothies. Pour un premier repas, c’est comme mettre du petit bois dans le feu. Ça brûle vite! Ces repas liquides ne vous soutiendront pas plus d’une heure ou deux après votre état de jeûne le plus long de la journée (le sommeil). Vos repas doivent être denses et rassasiants qui vous fourniront de l’énergie pour au moins les trois prochaines heures. Généralement, vous attendez trop longtemps entre les premiers repas de votre journée. Essayez de manger au 2-3 heures si possible

  • Pour terminer, vous ne mangez tout simplement pas assez le matin pour répondre à vos besoins métaboliques. La période matinale est l’un des moments les plus instables de la journée car c’est la période suivant le jeûne. Il est important de manger des aliments plus denses, avec moins de glucides, inclure plus de protéines denses et de le faire 30-60 minutes après le réveil.

Seulement un peu de matière à réflexion de ma part. Évaluez certains des points mentionnés qui font le plus de sens dans votre vie. Essayez-les et dites-moi comment ils vous aident.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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La récupération, la nouvelle forme d'exercice.

Est-ce que vous récupérer adéquatement de votre entraînement, votre sortie de course à pied ou même votre heure de Pilates ?

Selon mon expérience, la plupart des gens n’évaluent pas proprement les effets d’un entraînement sur leurs habiletés à récupérer. Trop souvent, une attention importante est placée sur la façon de bouger, des impacts sur notre posture et l’alimentation pour être mieux. Le plus grand obstacle, qui est rarement pris en considération, est l’entraînement lui-même.

 

Si vous êtes souvent fatigués, votre corps est peut-être enfermé dans un cycle de stress et votre entraînement peut en être la cause.

 

 Rappelez-vous que dans cet état, votre énergie est déjà fortement en déficit et que votre corps a du mal à la générer. Sans récupération appropriée, votre corps ne peut pas se régénérer, se reconstituer. Quand on sent que notre énergie est à la baisse, souvent de diminuer notre volume d’entraînement est une solution qui fait plus pour votre corps. Si vous remarquez que vous êtes épuisés, que vous ne dormez pas bien ou que vous perdez du poids trop rapidement…vous ne récupérez pas de votre entraînement !

 

 Pour éviter de sacrifier la santé de votre métabolisme, voici quelques moyens pour optimiser votre récupération (gardez à l'esprit que cela variera pour tout le monde):

 

·      Donnez-vous le temps de récupérer entre les séances d'entraînement ;

 

·      Donnez-vous 2 jours de congé par semaine de tout mouvement supplémentaire autre que la vie elle-même (épicerie, travail, ménage, amener les enfants au parc, etc.) ;

 

·      Prenez le temps de vous étirer. Cela peut être fait avant ou après l'entraînement ou la nuit avant le coucher et en fin de journée ;

 

·      Obtenez un soin en ostéopathie périodique pour résoudre certaines de vos restrictions. Cela peut aider à créer plus d'équilibre dans votre quotidien ;

 

·      Faites des exercices respiratoires après l'entraînement ou avant de vous coucher pour aider votre système nerveux à retrouver son état d'équilibre et à sortir de l'état «de survie».

 

Cela revient toujours à l'équilibre et à la rencontre de votre corps là où il se trouve. Avec certaines prises de conscience, vous pouvez et pourrez atteindre un niveau de santé que vous n'auriez jamais imaginé auparavant.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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La valeur de l'exposition au froid

La physiologie du froid

Est-ce que l’idée de prendre une douche froide vous semble complètement farfelue?

Peut-être pour certains, ça ne fait aucun sens. Pour d’autres, l’idée peut piquer votre curiosité. Mais si je vous disais que s’exposer au froid peut actuellement aider à la gestion de l’anxiété/stress et même réparer le métabolisme de base. Intéressé?

L’exposition au froid augmente la production d’énergie de votre corps en créant de la chaleur…oui de la chaleur! Pour vous réchauffer tranquillement au concept, il faut mieux comprendre pourquoi le phénomène du froid vient influencer la production d’énergie.

Les cellules adipeuses

Vous avez deux types de cellules adipeuses dans votre corps: les cellules blanches et les cellules brunes.

Comment peut-on les distinguer?

Les cellules blanches s’accumulent sur les différentes parties de votre corps (cuisses, hanches, ventre, etc.) et sont utilisées pour produire de l’énergie dans les moments de stress/anxiété. La seule façon que les cellules blanches peuvent utiliser l’énergie disponible est quand il n’y pas assez de réserve de glucose dans le foie et dans les muscles. Donc, en retour, la cascade de l’adrénaline commence et cette réponse influence votre glycémie, sommeil, etc.

Les cellules brunes viennent du tissu musculaire et contiennent plus d’usines d’énergie que les cellules blanches. Ces usines donnent à ce type de cellules la coloration brune et utilisent l’énergie pour produire de la chaleur. En produisant de l’énergie, les cellules adipeuses brunes permettent au corps de maintenir un métabolisme de base équilibré en plus de rester au chaud. Pas pire!

Quels sont les bénéfices?

S’exposer au froid correctement peut amener des bénéfices intéressants pour le corps:

  • augmenter l’activité métabolique;

  • augmenter la production de dopamine;

  • augmenter la production de cellules immunitaires;

  • renforcer la tolérance aux différents stress environnementaux.

Où commencer

La meilleur façon de s’exposer au froid est d’utiliser une baignoire remplie d’eau froide et de glace. Pour la grande majorité de nous, ça n’arrivera tout simplement pas!

Je recommande de prendre une douche froide en commençant à exposer vos bras, vos jambes avec le pommeau de douche pendant une période de 10 sec. à 30 sec. Répéter plusieurs fois afin que votre corps s’adapte au changement de température. L’étape suivante est d’exposer le corps en entier pendant au moins 1 min à 3min. Alterner avec l’eau chaude entre les périodes au froid.

La CLÉ pour déterminer si le froid stress le corps trop rapidement est votre RESPIRATION. Si c’est difficile de contrôler la respiration au début, c’est que vous vous êtes exposés peut-être trop rapidement. En même temps, le stress du début est normal. Il faut adapter son exposition au froid selon votre physiologie. Un pas à la fois.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Van Midendrop H, Kox M, Pickkers P, Evers AW The role of outcome expectancies for a training program consisting of meditation, breathing exercises, and cold exposure on the response to endotoxin administration: a proof-of-principle study. Clin Rheumatol 2016 Apr;35(4):1081-5. DOI: 10.1007/s10067-015-3009-8. E-pub 2015 Jul 21

Vosselman JM, Lichtenbelt VM et al. Frequent Extreme Cold Exposure and Brown Fat and Cold-Induced Thermogenesis: A Study in a Monozygotic Twin PLOS One 2014. Jul; 9(7): e101653.

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L'importance de la lumière pour la santé

Vos cellules carburent à la lumière!

Vous avez sûrement remarqué que, durant les mois d’été, vous vous sentez avec plus de vitalité, plus d’énergie et parfois avec un sommeil plus récupérateur.

Évidemment, il y a une raison pour tout ça et ce n’est pas la dépression saisonnière!

Le soleil, la lumière stimule une enzyme dans nos cellules qui produit plus de CO2 (énergie). L’été est la meilleur saison pour soigner son métabolisme.

Pourquoi?

Parce que le soleil, la lumière augmente l’habileté de nos cellules d’utiliser le glucose pour produire de l’énergie. Cela signifie que si vous vous exposez au soleil sans nécessairement faire des réserves de glucose (muscles,foie) par votre alimentation, il manque, à un certain point, un morceau au casse-tête.

C’est pour ça que vous devez équilibrer votre glycémie EN PREMIER. C’est la base pour permettre aux réactions physiologiques de votre corps de prendre place et d’avoir lieu.

La tolérance à la chaleur

Est-ce que vous ne tolérez pas la chaleur?

Si c’est le cas, vous avez probablement:

  • une baisse de votre métabolisme;

  • vous ne mangez pas assez pour répondre à la demande quotidienne;

  • vous survivez sur l’adrénaline.

Quoi faire?

  • Utiliser la luminothérapie rouge entre 5 à 20 minutes en fin de journée spécialement durant les mois d’hiver. Exposer votre peau le plus possible;

  • Passer le plus de temps à l’extérieur durant les mois d’été;

  • Équilibrer votre glycémie en mangeant le plus possible au 3-4 heures avec des aliments qui supportent votre métabolisme et développer des habitudes qui viennent vous faire du bien à chaque (moins d’exposition au écrans, la respiration consciente, etc.)

Pour faire plus de liens avec la lecture de cet article, je vous propose de relire les articles suivants:

Mon opinion sur le jeûne intermittent

La relation étroite entre l’anxiété et l’hyperventilation

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Un portrait de l'endométriose

Définition et contexte

L'endométriose est un trouble gynécologique identifié par la présence de tissu endométrial en dehors de l'utérus. En gros, il touche les femmes en âge de procréer et constitue une cause majeure d'infertilité. Les manifestations cliniques principales comprennent la dyspareunie, la douleur menstruelle cyclique et la douleur pelvienne chronique, qui peuvent toutes affecter gravement la qualité de vie et la santé de la femme.

 

Les facteurs de risque connus pour l'endométriose comprennent les premières règles à partir de moins de 11 ans, ainsi que des règles abondantes et prolongées. Ces deux facteurs augmentent l'exposition de l'environnement extra-utérin au sang menstruel et le risque d'endométriose. Les sites les plus communs de l'endométriose pelvienne sont les ovaires, les ligaments utérins (ligaments larges et utéro-sacrés) et les trompes de Fallope.

 

La classification des lésions

 L'endométriose présente trois formes principales dans la région pelvienne: lésions ovariennes, au péritoine et infiltrantes. Sur le plan morphologique, il existe trois types de lésions: les lésions blanches, les lésions rouges et les lésions noires.

 

·      Les lésions rouges représentent une activité avec un niveau élevé de vascularisation ;

 

·      Les lésions blanchâtres sont des phases ultérieures de lésions rouges ayant subi un processus d'inflammation et de fibrose ;

 

·      Les lésions noires classiques sont attribuables à la décomposition cyclique des tissus et à leur guérison avec formation ultérieure de tissu cicatriciel.

 

 Les mécanismes de la douleur

Les deux principaux types de douleur - viscérale et somatique - sont les symptômes principaux ressentis par les femmes atteintes d'endométriose et peuvent être assez complexes. Des douleurs viscérales apparaissent au niveau des organes internes, tels que la vessie, l'utérus et le rectum, tandis qu'une douleur somatique survient lorsque les nerfs sensoriels situés dans la peau et les tissus profonds sont déclenchés. La douleur de l'endométriose est une combinaison complexe des deux types de douleur que toutes les femmes ressentent à des degrés différents, ce qui contribue à la complexité de la maladie.

 


L’infertilité et l’endométriose

 L'infertilité est une complication fréquente chez les femmes atteintes d'endométriose modérée à sévère. Le développement d'adhérences pourrait également entraver le transport normal des trompes, entraînant ainsi une infertilité. En l'absence de ce qui précède, d'autres mécanismes qui ont été proposés comme cause de diminution de la fertilité chez les femmes atteintes d'endométriose comprennent un dysfonctionnement de l'hypophyse, des défauts dans la phase lutéale du cycle, une résistance à la progestérone.

 

 

La place du soin ostéopathique

L’évaluation et la normalisation de la colonne lombaire et du sacrum peuvent être bénéfiques pour relancer les fonctions nerveuses et vasculaires du système uro-génital. Également, de libérer les structures pelviennes telles que l’utérus, les ovaires, les trompes de Fallope et les ligaments utérins peut être un moyen efficace en ostéopathie pour adresser les problèmes reliés à l’endométriose ainsi que la régularité du cycle menstruel et de l’infertilité.

 

 

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

 

 

Références :

 

Macer ML, Taylor HS. Endometriosis and infertility. Obstet Gynecol Clin North Am. 2012; 39:535–549.

 

Vercellini P, Degiorgi O, Aimi G, Panazza S, Uglietti A, Crosignani P. Menstrual characteristics in women with and without endometriosis. Obstet Gynecol. 1997; 90:264–268.

 

Machairiotis N, Stylianaki A, Dryllis G, et al. Extrapelvic endometriosis: a rare entity or an under-diagnosed condition? Diagn Pathol. 2013; 8:194.

 

Laux-Biehlmann A, D’Hooghe T, Zollner TM. Menstruation pulls the trigger for inflammation and pain in endometriosis. Trends Pharmacol Sci. 2015; 36:270–276

 

Tanbo T, Fedorcsak P. Endometriosis-associated infertility: aspects of pathophysiological mechanisms and treatment options. Acta Obstet Gynecol Scand. 2017; 96:659–667

 

Kermorgant G. Apport de l’ostéopathie dans la prise en charge de l’infertilité secondaire. Projet de thèse CEO 2007.

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Le syndrome du côlon irritable revisité: troisième partie.

Anxiété et dépression

On observe également des troubles psychologiques tels que l’anxiété et la dépression chez les gens atteints du syndrome du côlon irritable (SCI). Ces changements de comportements peuvent être reliés au stress venant du SCI depuis que l’état émotionnel est souvent lié à la sévérité des symptômes.

 

Une autre hypothèse concerne la sollicitation persistante des récepteurs au niveau de l’intestin à un stress mécanique local. Par exemple, suite à un repas, l’intestin peut se distendre de façon inappropriée. Ces distensions peuvent causer une sensibilité anormale au niveau des viscères en général.

 

Les émotions et la perception de la douleur

La présence des troubles psychologiques, émotionnels peut être corrélée, dans certains cas, entre la dysfonctionnement du muscle diaphragme, la relation avec les émotions et la perception de la douleur.

 

Pour mieux comprendre l’influence du diaphragme sur la perception de la douleur, il suffit tranquillement de mettre en pratique une apnée respiratoire suivant une respiration complète. Cette pratique, selon la littérature, agit sur les récepteurs liés à la pression qui conséquemment réduit la douleur perçue.

 

Est-ce que l’action de la respiration sur le diaphragme influence les émotions ?

Oui directement.

Comment ?

Il existe une interaction complexe entre la respiration et la matière cérébrale. En bout de ligne, lorsqu’il y a un stress, une émotion, le tronc cérébral commande les muscles respiratoires à modifier le rythme de la respiration. Alors, on peut supposer qu’une fonction altérée du diaphragme peut affecter négativement l’état émotionnel de la personne avec le SCI.

 

Finalement, une caractéristique unique de l’ostéopathie repose sur le fait que les manipulations aident à soulager non seulement les zones en présence de symptômes mais aussi à normaliser la physiologie complète de la personne en lien avec le syndrome du côlon irritable.

 

Rappelez-vous que vous soyez actif, sédentaire, avec un SCI, le diaphragme est probablement le muscle le plus important que vous n’utilisez pas. Votre respiration est la clé pour équilibrer votre état mental et gérer votre relation avec le stress au quotidien.

 

Pour évaluer votre tolérance au CO2, vous pouvez faire un simple test. Il est décrit dans un article que j’ai écrit l’an dernier concernant la relation entre l’anxiété et l’hyperventilation.

 

Jetez-y un coup d’œil, ça vaut la peine.

 

 

 Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

 

 Références :

 

Greenwood-Van Meerveld B, Moloney RD, Johnson AC, Vicario M Mechanisms of Stress-Induced Visceral Pain: Implications in Irritable Bowel Syndrome. J Neuroendocrinol. 2016 Aug; 28(8).

 

Padhy SK, Sahoo S, Mahajan S, Sinha SK. Irritable bowel syndrome: Is it "irritable brain" or "irritable bowel"? J Neurosci Rural Pract. 2015; 6: 568–577.

 

Bordoni B, Marelli F, Bordoni G A review of analgesic and emotive breathing: a multidisciplinary approach. J Multidiscip Healthc. 2016; 9(): 97-102.

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Le syndrome du côlon irritable revisité: deuxième partie.

La première partie vous a expliqué avec plus de détails les influences des muscles abdominaux et du diaphragme, des douleurs lombaires/pelviennes et de la mâchoire en lien avec le syndrome du côlon irritable (SCI).

On peut retrouver d’autres symptômes provenant de la région abdominale pouvant affecter l’estomac et la tension sur le crâne et le cou.

 

Le reflux gastro-oesophagien

Je reviens sur les nombreuses attaches du diaphragme. Vers la partie postérieure du diaphragme, les piliers jouent un rôle important de sphincter autour de la jonction où se trouve l’œsophage qui permet une protection naturelle contre le reflux gastrique. Comme décrit dans l’article précédent, un diaphragme affecté par le SCI peut causer un déséquilibre au niveau de l’estomac tant au niveau de la tension que l’acidité.

 

Les maux de tête chroniques

Pour mieux comprendre la présence de maux de tête comme symptôme, il faut considérer le lien anatomique du fascia thoraco-lombaire. Cette enveloppe de tissu conjonctif couvre tous les muscles abdominaux et la zone entre le sacrum et la région cervicale. Il ne faut oublier que le diaphragme est étroitement connecté avec cette enveloppe.

Toutes les couches de fascia s’entremêlent et sont inséparables. Elles bougent simultanément, s’influencent l’une par rapport à l’autre. Le fascia thoraco-lombaire équilibre la tension générée par les mouvements de la colonne vertébrale et de la respiration créant ainsi une synergie entre le diaphragme et les activités quotidiennes de la personne.

 

Voici où ça devient intéressant pour vous.

 

À la base du crâne, on retrouve des petits muscles (je vous épargne les noms !) qui reçoivent un signal du fascia….thoraco-lombaire. Et oui ! Suite à ce signal, une pression sur nerfs, artères et veines commencera.

 

Les muscles sous-occipitaux possèdent des récepteurs qui sont mécano-sensibles et chimio-sensibles. Une pression anormale sur la colonne vertébrale et plus spécialement sur la dure-mère, qui protège la moelle épinière, causera un changement de tension sur ces muscles amenant, dans certains cas, la présence de maux de tête.

 

Pour la dernière partie, j’aborderai le rapport du SCI avec l’anxiété, la dépression et la perception de la douleur.

 

  

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

 

Bordoni B, Marelli F, Morabito B, Sacconi B, Caiazzo P, Castagna R Low back pain and gastroesophageal reflux in patients with COPD: the disease in the breath. Int J Chron Obstruct Pulmon Dis. 2018; 13():325-334.

Enix DE, Scali F, Pontell ME The cervical myodural bridge, a review of literature and clinical implications. J Can Chiropr Assoc. 2014 Jun; 58(2):184-92.

Adeeb N, Mortazavi MM, Tubbs RS, Cohen-Gadol AA The cranial dura mater: a review of its history, embryology, and anatomy. Childs Nerv Syst. 2012 Jun; 28(6):827-37.

 Kahkeshani K, Ward PJ Connection between the spinal dura mater and suboccipital musculature: evidence for the myodural bridge and a route for its dissection--a review. Clin Anat. 2012 May; 25(4):415-22.

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Le syndrome du côlon irritable revisité: première partie.

Dans la première partie, j’aborderai l’influence du syndrome du côlon irritable (SCI) sur le tonus des muscles abdominaux et du diaphragme, les douleurs lombaires et pelviennes et la mâchoire.

 

Les symptômes communiquent-ils entre eux ?

Les muscles abdominaux jouent un rôle bien important dans la stabilité de la colonne vertébrale mais aussi sur la pression de la cavité abdominale. Quand une personne est affectée par le SCI, le mécanisme de stabilité de la colonne vertébrale ne fonctionne pas proprement. Je prends en exemple la digestion après un repas.

Je vous explique.

Quelques heures après l’ingestion d’aliments, le diaphragme se contracte et les muscles abdominaux « au-dessus » du nombril se relâchent. Par la suite, la cavité abdominale se gonfle et peut provoquer des crampes souvent douloureuses. Dans des conditions normales, on observe un relâchement complet du diaphragme et des abdominaux.

 

Les anormalités sur le bassin et les voies aériennes

Au centre du diaphragme, on retrouve une portion tendineuse qu’on appelle le « centre phrénique ». Cette partie centrale contrôle les muscles du plancher pelvien et de la langue durant la respiration. Pourquoi la langue ?

Durant l’inspiration, la langue pousse vers l’avant pour ouvrir la bouche tandis que les muscles du plancher pelvien eux s’abaissent. À l’expiration, le contraire se produit.

Chez les gens atteints du SCI, le mécanisme respiratoire peut provoquer des douleurs pelviennes. En plus, certaines études ont pu démontrer qu’un affaissement de la langue durant le sommeil peut tendre la mâchoire.

Un précurseur à l’apnée du sommeil ?

 

Les douleurs lombaires

Les tensions sur la colonne vertébrale peuvent être relié au SCI. Le diaphragme joue un rôle important dans le changement de la posture. Souvent un changement de tension sur le diaphragme peut causer des douleurs lombaires.

 

L’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire)

Une autre problématique qui affecte les gens avec le SCI est le déséquilibre de l’articulation temporo-mandibulaire communément appelée « A.T.M. ». Le mécanisme entre le diaphragme et la langue durant la respiration est à l’origine de la tension, de la douleur et même du serrement de l’A.T.M.

Comment ?

Par des connections neurologiques centrales (vous vous rappelez du centre phrénique ?) et périphériques (le nerf phrénique qui prend insertion sur la colonne cervicale).

C’est assez commun de retrouver une difficulté respiratoire, une condition d’apnée du sommeil combinées à des tensions à la mâchoire et, évidemment, le syndrome du côlon irritable.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Canavan C., West J., Card T. The epidemiology of irritable bowel syndrome. Clin. Epidemiol. 2014 ; 6() : 71-80.

Burri E., Barba E., Huaman J.W., Cisternas D., Accarino A., Soldevilla A., Malagelada J.R., Azpiroz F. Mechanisms of postprandial abdominal bloating and distension in functional dyspepsia. Gut. 2014. Mar ; 63(3) : 395-400.

Bordoni B., Zanier E. Anatomic correlations of the diaphragm : Influence of respiration on the body system. J. Multidiscip. Healthc. 2013 ; 6() : 281-291.

Vora A.J., Doerr K.D., Wolfer L.R. Functional anatomy and pathophysiology of axial low back pain : disc, posterior elements, sacro-iliac joints and associated pain generators. Phys. Med. Rehabil. Clin. N. Am. 2010 Nov ; 21(4) : 679-709.

Weber P., Correa E.C., Bolzan G.P., Ferreira F.S., Soares J.C., Silva A.M. Chewing and swallowing in young woman with temporomandibular disorder.  Codas 2013 ; 25(4) : 375-380.

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La physiologie des allergies saisonnières

Le mécanisme des allergies respiratoires

Physiologiquement, les allergies sont causées par une accumulation de composés chimiques dans notre système.

 

C'est peut-être la cause de bien des symptômes respiratoires / ORL.

 

Dans l'ensemble des composés chimiques, on retrouve l'histamine et les prostaglandines. L’histamine est libérée par les cellules immunitaires en réponse à un irritant. Les prostaglandines sont produites quand la cellule est stressée.

 

Quand notre métabolisme est affaibli, que notre organisme ne produit pas assez d'énergie, l'histamine et les prostaglandines commenceront à inonder notre système.

 

La qualité de notre environnement dans lequel on vit, les aliments que l'on consomme tous les jours, l'air que l'on respire, peuvent tous être en cause et affecter l'efficacité du foie à faire son travail. Comment?

 

·      Quand le métabolisme est bas, il y a suppression de la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie, donc moins de réserves de glycogène. L'hypoglycémie devient alors un déclencheur de la production d'histamine et de la réaction allergique.

 

·      Si l'énergie n'est pas produite adéquatement, l'organisme produira alors de l'acide lactique. Cette réaction n'est pas seulement inflammatoire mais elle empêche la production de CO2.

 

Le CO2 joue un rôle dans la régulation de l'histamine. Quand le taux de CO2 diminue, le taux d'histamine augmente.

 

À tout moment où notre production d'énergie n'est pas réglée et que notre température de base diminue, un état d'inflammation prolongé produit plus d'histamines dans notre système qui maintient la réaction allergique que vous avez.

La gestion de l’inflammation: la respiration

La respiration a un impact important sur notre système nerveux et nos cellules. Elle nous permet d'acheminer l'oxygène (O2) aux cellules et, par la suite, de produire du dioxyde de carbone (CO2).

Si notre corps produit du CO2, il réduit l'inflammation et la sécrétion d'histamine.

La première étape à suivre est de tout simplement respirer par le nez  au cours de la journée. En suivant cette étape, vous permettez au système nerveux de retourner au calme plus facilement.

Ensuite, vous pouvez utiliser un tempo respiratoire qui peut être spécifique à vos besoins.

Qu'est-ce qu'un tempo?

C'est simplement une façon de mesurer la vitesse de votre respiration. Par exemple, un tempo 2-1-2-1 peut être décortiqué comme suit :

2 sec. inspiration;
1 sec. retenue (apnée);
2 sec. expiration;
1 sec. retenue (apnée).

 

Vous pouvez utiliser plusieurs types de tempos en lien avec vos besoins.

La phase de retenue (apnée) favorise l'activité parasympathique du système nerveux et augmente le taux de CO2 dans l'organisme.


Encore une fois, l'augmentation du CO2 permet une meilleure accessibilité pour les cellules à l'O2.

Une meilleure production d'énergie = une réduction de l'inflammation et de l'histamine.

  

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

 

Références :

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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La relation étroite entre l'anxiété et l'hyperventilation.

L’anxiété cause l’hyperventilation ou vice-versa?

 

Beaucoup de gens pensent que l’anxiété peut nous amener dans un état d’hyperventilation. Néanmoins, si vous lisez cette dernière phrase et que vous avez déjà eu une crise d’anxiété, ça peut effectivement être vrai.

Mais je vous écris pour vous dire que c’est complètement le contraire – en hyper ventilant, vous devenez anxieux. Ce qui veut dire que vous êtes en contrôle 100% du temps ! Ce concept est important car dans la majorité des crises d’anxiétés, vous perdez le contrôle sur votre respiration.


Le cerveau a besoin d’oxygène (O2) et de glucose pour fonctionner adéquatement. C’est pour cette raison que l’hyper ventilation, combinée à un état d’hypoglycémie, peut être un facteur déclencheur d'une crise d’anxiété. La baisse de glucose dans le sang viendra stimuler la sécrétion d’adrénaline qui, par la suite, augmentera la production de glucose puisée dans les réserves (les muscles et le foie principalement). Avec ce phénomène vient les palpitations, les sueurs et une baisse de l’amplitude respiratoire.

Une fréquence de vos repas/collation, individualisée pour vos besoins, demeure la façon efficace pour supporter les glandes surrénales en diminuant la sécrétion d’adrénaline et en stabilisant votre glycémie. J’approfondis ce sujet avec plus de détails dans mon article sur le jeûne intermittent. (Mon opinion sur le jeûne intermittent) (Mon retour sur le jeûne intermittent)

 Le sensation de « manquer d’air » (dyspnée) commence quand le niveau de dioxyde de carbone (CO2) est insuffisant dans le sang. Avec ce déséquilibre, ça devient difficile pour nos cellules et notre cerveau d’utiliser l’O2. Les meilleures façons de vous assurer que vous avez un niveau suffisant de CO2 dans votre sang sont les suivantes :

·      Respirer avec une bonne posture, des épaules détendues;

·      Des respirations nasales car les respirations buccales gaspillent plus le CO2;

·      Diminuer votre rythme respiratoire et commencer à prendre conscience au cours de votre journée. Est-ce que je contrôle ma respiration? Quand elle accélère ou ralentie, pourquoi?;

·      Prenez des lentes inspirations mais assurez-vous que vos expirations soient 2x plus lentes quand vous relaxez ou méditez;

·      Avec le temps, quand ça sera adéquat pour vous, commencer à retenir votre respiration spécifiquement après votre expiration. Ça vous permettra de retenir plus de CO2;

·      Vous pouvez utiliser un tempo à votre respiration. Un tempo vous permet de manipuler la vitesse de votre respiration. Par exemple, vous pouvez commencer avec une respiration (2-2-2-2) (inspiration – retenir – expiration – retenir). Pour la plupart, vous pouvez entraîner votre respiration mais elle doit être individualisée. Un bon exercice de départ est la respiration (4-1-8-1). Essentiellement, c’est comme si vous respiriez dans un sac brun;

·      La prévention est la clé. Donc, concentrez-vous sur les points ci-dessus et ajuster votre fréquence de repas et, avec le temps, vous devriez reprendre le contrôle sur votre anxiété.

 

Une respiration excessive produit une élimination de CO2 importante qui, en retour, diminue sa concentration dans le sang. Ça devient un problème car l'usage et le transfert de l’O2 provenant des muscles et des viscères/organes seront limités dans l’organisme. Pensez-y d’un point de vue d’une journée ordinaire. Le CO2 influence la libération de l’O2 dans le sang vers les tissus et les viscères/organes.

Donc, qu’est-ce ça nous dit sur notre respiration? Qu’est-ce qui est plus bénéfique, respirer par le nez ou la bouche?

Quand vous avez une bonne tolérance au CO2, que vous respirez par le nez et que vous évitez de respirer trop rapidement, vous supporterez, à ce moment là, une concentration optimale de CO2 dans le sang.

 

Voici un test pour évaluer votre tolérance / seuil au CO2 :

À l’aide d’un chronomètre sur une montre ou téléphone cellulaire,

·      Prenez 3 à 5 respirations par le nez;

·      Prenez une inspiration plus importante par le nez et quand vous commencerez à expirer, démarrez votre chronomètre;

·      Expirez le plus lentement possible toujours par le nez. Le test a pour but de mesurer le temps de votre expiration….votre tolérance au CO2. Expirez jusqu’au bout, n’arrêtez pas et ne retenez pas votre respiration après l’expiration;

·      Enregistrez votre temps en secondes.

 

Comment interpréter votre résultat? Vous trouverez si vous êtes tolérant(e) au CO2 et si vous vous oxygénez adéquatement.

·      Entre 0-10 secondes : vous avez du travail à faire! Habituellement, vous respirez beaucoup trop rapidement;

·      Entre 10-20 secondes : vous êtes dans la moyenne;

·      30 secondes et plus : vous avez un bon contrôle et une bonne tolérance au CO2 mais vous pourriez faire mieux;

·      Entre 45-60 secondes : A+! Vous pouvez appliquer votre tolérance au CO2 durant un exercice plus intense.

En ralentissant votre respiration, en la contrôlant plus consciemment, vous permettez à votre corps de retrouver un équilibre de votre système nerveux plus facilement. Quand vous retenez votre respiration à la fin d’une expiration, vous devenez meilleur pour retenir le CO2. Ça devient valable car l’O2 devient plus facile à libérer vers nos cellules – donc plus d’énergie!

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Stark J., Stark R., The Cardon Dioxide Syndrome. Buteyko Online Ltd. 2002. 240 pages;

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

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Mes conseils pour mieux bouger cet été.

Commencer vos exercices lentement et vérifier votre fréquence cardiaque 30 minutes APRÈS votre entrainement. Si vos battements sont toujours au-dessus de 85 BPM, un état hyper-adrénaline existe toujours et l’entrainement a été trop intense pour vous.

 

Choisissez le bon type d’exercice pour votre condition. Crossfit? Yoga? Respiration? Courir? Musculation? Cardio Plein-Air? À vous de décider!

 

Choisissez la bonne fréquence d’exercice qui va dans le sens de vos besoins et de votre état mental, émotionnel et physique. Une fréquence plus espacée dans votre semaine peut être favorable. La régularité de semaine en semaine, mois en mois est importante (1x/sem. pendant 16 semaines est mieux que 5x/sem. pendant 4 semaines).

 

Allez à l’extérieur au soleil pour vos activités.  Rechargez votre vitamine D naturellement! 

 

Lorsque vous débutez vos exercices, le sentiment de bienêtre doit être présent, et ce, dès le début. La respiration doit TOUJOURS dicter l’intensité de vos efforts. Si vous avez de la difficulté à contrôler votre rythme respiratoire, c’est que vous êtes allés trop loin. Respirer le plus possible par le nez. La respiration par la bouche active la portion sympathique du système nerveux.

 

Vos entrainements doivent être plus ANAÉROBIQUE (Courte durée. Ex : 10x squat, 10x push-ups, pause 30 sec. et répéter pendant 5 min. selon votre tolérance) vs AÉROBIQUE (Longue durée. Ex : courir pendant et au-delà de 30 min.). Votre temps d’entrainement ne doit pas dépasser 30-45 minutes. Arrêtez vos exercices lorsque votre énergie / performance commence à diminuer, et ce, peut importe votre temps d’entrainement.

 

Les meilleurs moments pour bouger sont entre 10h et 15h. Bien entendu, ces moments sont secondaires à votre propre rythme hormonal. Évidemment, ça ne s’applique pas à la majorité d’entre vous. Rappelez-vous de choisir une activité qui cadre bien avec votre quotidien. Votre activité est moins stressante quand votre corps est plus résilient.

 

Ajoutez toujours une période d’échauffement et de retour au calme. Ça peut être des respirations actives jumelées à exercices de mobilités en échauffement et des respirations plus passives avec quelques étirements pour le retour au calme.

 

Ne vous entrainez pas tard le soir. Votre habileté à maintenir un bon cycle de sommeil peut être perturber.  Écoutez votre propre rythme. N’oubliez pas que le corps peut être bien adapté à un état de fatigue. Mieux vaut attendre au lendemain et de ne compromettre pas une bonne nuit de sommeil.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Selye H., The Stress of Life, McGraw-Hill Education, 1978, 544 pages.

Barnes B., Galton L., Hypothyroidism : the Unsuspected Illness, Harper Publishing, 1976, 320 pages;

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Mon opinion sur le jeûne intermittent

 

Jeûne intermittent : Une approche qui consiste à alterner des périodes de jeûne et des périodes d’alimentations normales. La période de jêune peut aller jusqu’à 14-16 heures.

 

Exemple : Vous sautez le déjeuner et vous commencez à manger à 10h si votre dernier repas était à 18h la veille.

Donc, pourquoi je vous en parle ?

Principalement car plusieurs d’entre vous m’aviez posé la question dans les derniers mois.

 

Mes réponses sont simples pour plusieurs raisons :

1 - La période du sommeil

Quand vous dormez la nuit, vous ne mangez pas. Vous êtes essentiellement en période de jeûne donc pourquoi prolonger cet état ? Selon le Dr. Peat Ph.D., votre glycémie diminue la nuit et votre corps dépend de vos réserves de glucose au niveau du foie pour produire de l’énergie. Si vous avez une condition métabolique comme l’hypothyroïdie, état de fatigue chronique ou une condition de fibromyalgie, vos réserves sont limitées. Par la suite, les niveaux d’adrénaline et de cortisol s’élèveront dès le début de votre sommeil. Ces élévations peuvent être assez hautes et accompagnées d’un plafond pour l’adrénaline vers 01h-02h du matin et du cortisol aux aurores. Certaines personnes peuvent se réveiller durant la nuit avec des palpitations et/ou des changements de température et ont de la difficulté à retrouver le sommeil sans manger une collation par exemple. Bien entendu, ils existent des variations pour chaque individu.

Encore une fois, pourquoi maintenir la réponse de stress en augmentant la période de jeûne qui existe déjà ?

2 – État inflammatoire

Quand vous ne mangez pas pour une longue période de temps (5h et plus), votre corps peut initier une réaction de stress pour rencontrer la nouvelle demande de votre métabolisme.

3 – Les hormones de stress

 Tels que mentionnés plus haut, les hormones de stress (adrénaline et cortisol principalement) peuvent inhiber la fonction thyroïdienne.

4 – L’immunité

 Une exposition prolongée aux hormones de stress peut supprimer votre immunité à long terme.

6 – Les habitudes de vies

 La plupart des gens ne mangent pas assez de « bonnes calories » et on une fréquence des repas/collations inadéquate pour la demande du quotidien.  Donc pourquoi jeûner davantage pour pousser le corps encore plus dans un état de stress physiologique !?

7 – Perte de poids

 La perte de poids d’un jeûne prolongé est induite par la réponse de stress du corps. Le catabolisme, qui est produit par la restriction alimentaire, créé des dommages aux niveaux des tissus. Perdre du poids à l’insu de notre métabolisme n’est jamais une bonne stratégie à long terme.

 

En conclusion, avec tous les points que je viens d’énumérer, je ne crois pas que le jêune en général soit une bonne idée même si vous n’avez pas de problèmes de santé. Certains diront que l’application du jeûne dans des cas spécifiques peut être bénéfique. Peut-être. Gardez toujours une vision à long terme pour votre santé. Qu’est-ce que ça va vous apportez de plus le jeûne?

À tous les jours, notre société nous pousse à certains extrêmes pour qu’on puisse performer, consommer au-delà de notre réelle capacité. Évitez de pousser votre corps vers un état chronique en adoptant des approches qui, comme le jeûne, défient votre équilibre.

 

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Peat R., Stress issues, 2012 ;

Rubin J., Rubin J., The Female Body Blue Print, Archangel Ink, 2015 ;

Marieb N. E., Hoehn N. K., Human Anatomy and Physiology, 2016, 10e édition.

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L'influence de la thermorégulation sur votre physiologie

Énergie et  thyroïde

Vous l’avez tous entendus au moins une fois « J’ai tout le temps froid ! »

Mais qu’est-ce que ça signifie ? On peut dire que si vous avez froid aux extrémités la majorité du temps, vous présentez une intolérance au froid.

Votre glande thyroïde est maîtresse de plusieurs fonctions dans votre corps donc la thermorégulation et le métabolisme.

Les personnes qui présentent une fonction thyroïdienne affaiblie et basse vont typiquement avoir moins la capacité de gérer le froid. Cette incapacité de maintenir la chaleur corporelle peut mener à une intolérance au froid. Lorsque la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie a lieu, les cellules de votre corps utilisent cette réaction pour produire de l’ATP (énergie) donc conséquemment de la chaleur.

Concrètement, si vous n’avez pas équilibré votre glycémie (taux de sucre dans le sang) au cours d’une journée en mangeant régulièrement, vos hormones thyroïdiennes se convertiront moins par le foie donc vous produirez moins d’énergie donc la possibilité de garder la chaleur diminue.

 

Le rôle de l’œstrogène

L’œstrogène joue toujours un rôle dans la thermorégulation.  Avec le vieillissement, nous produisons moins de progestérone due en grande partie aux sources de stress. Nous produisons toujours de l’œstrogène dans les glandes surrénales et les tissus adipeux mais cela devient de plus en plus difficile à détoxifier par le foie.

L’œstrogène est actuellement une hormone « hypothermique » qui diminuera votre température corporelle de plusieurs façons.

Premièrement,  en excès, elle empêchera la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie qui, à son tour, diminuera votre production d’énergie et de chaleur.

En second lieu,  elle peut déséquilibrer l’axe hormonal avec l’hypothalamus et l’hypophyse. Elles sont également des glandes régulatrices de votre température corporelle.

En dernier, l’œstrogène dans un état de déséquilibre peut causer une vasodilatation de vos vaisseaux sanguins. Un bon exemple est la « chaleur ».

La « chaleur » est un symptôme de l’augmentation de la vasodilatation. Cette augmentation pourra causer des pertes de chaleur à travers la peau qui, à son tour, diminuera la production d’énergie au niveau de la cellule. Cette perte causera aussi une baisse de température.

 

Des solutions ?

 Il ne faut pas oublier que cet article a pour but d’informer. Les solutions présentées ci-bas ne représente pas une liste de directives qui faut absolument suivre pour surmonter l’intolérance au froid. Chaque personne à des besoins qui doivent être individualisés et personnalisés selon l’historique de santé.

Voici les solutions qui peuvent fonctionner pour rééquilibrer votre thermorégulation :

 

·      Manger des glucides (préférablement des fruits sans pulpes et avec un bon degré de mûrissement et des légumes racines cuits) qui sont favorables au maintien de votre glycémie et thyroïde ;

 

·      Augmenter vos fréquences de repas / collations au 3-4 heures selon votre quotidien ;

 

·      Manger des protéines qui ont des propriétés non-inflammatoires et qui sont facilement digestibles (œufs et poissons blancs par exemple) ;

 

·      Évidemment à quoi sert un article sans parler de l’ostéopathie ! Par les soins ostéopathiques, les tensions sur le diaphragme, le foie, les reins, les vaisseaux sanguins importants seront importants à libérer pour pouvoir influencer le plus possible les influences de la température corporelle sur votre physiologie.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Rubin J., Rubin J., Female Body Blueprint, Archangel Ink, 2015, 72 pages

Peat R., Aging, Estrogen and Progesterone, 2006

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L'entorse de la cheville revisitée: deuxième partie.

Dans cette deuxième partie, je parlerai davantage des causes spécifiques qui peuvent être relié à l’entorse de la cheville. Pour pouvez lire les généralités entourant l’entorse de la cheville en lisant la première partie.

 

LES YEUX

L’œil joue un rôle important dans le contrôle de la posture. Comme le pied, il possède une double fonction. Il donne des informations sur l’environnement extérieur (la perception d’un objet qui se dirige vers nous) et intérieur (la prise de conscience de notre position dans l’espace) du corps.

Bien entendu, on est soit gaucher ou droitier. Pour chaque personne, le cerveau développe une préférence qu’on appelle « latéralité ». On choisit d’écrire, de lancer, d’entendre et même de sauter avec cette préférence qui nous est bien propre.

 

Les déséquilibres oculomoteurs

Comme les autres muscles du corps, les muscles des yeux peuvent être tendus de manières asymétriques ce qui peut se manifester par des strabismes. Il peut y avoir des petites déviations sur les axes visuels (qu’on appelle hétérophorie) qui ne sont repérables qu’en faisant systématiquement certains tests cliniques à l’aide de consultation en ophtalmologie et/ou optométrie.

L’ensemble de ces déséquilibres sur les muscles du globe oculaire peut avoir des conséquences posturales sur le corps. Tout comme le pied et la mâchoire, l’œil est un des principaux capteurs d’informations qui permettent de contrôler la posture. Les dysfonctionnements peuvent engendrer des symptômes locaux (maux de tête, serrement des dents, etc.) et aussi à distances (sciatalgie, entorse de la cheville, etc.).

Souvent des soins en ostéopathie combinés à des exercices spécifiques pour les muscles oculaires peuvent aider une personne à regagner un équilibre et une meilleure stabilité sur la posture en générale.

 

LA MÂCHOIRE

Les infections dentaires

Pour certaines personnes, un foyer infectieux autour d’une dent peut entretenir des inflammations dans les zones soumises à des contraintes de forces. Si vous pratiquez de la course à pied régulièrement, les zones infectées par les inflammations présentes pourront être les tendons du membre inférieur par exemple. En fait, l’infection agit comme un amplificateur en gardant le corps dans un état d’inflammation. Lorsqu’une personne à tendance à plusieurs entorses répétées et récidivantes, la dent et son infection peuvent être une piste de recherche importante à évaluer avec votre dentiste.

Même si en général, l’entorse de la cheville n’est une conséquence directe d’une infection aux dents,  les structures de support (ligaments, tendons et muscles) guériront beaucoup plus lentement si un foyer infectieux à une dent est persistant. En ostéopathie, si l’entorse ne répond pas favorablement aux soins, il pourrait être toujours intéressant de compléter un bilan dentaire complet en complément.

 

Le rôle de l’occlusion

L’occlusion peut être également amener de nombreux problèmes de posture dont l’entorse de la cheville. La façon dont nos dents ont poussé et sont positionnées dans la bouche va influer la posture et créer l’apparition de certaines tensions musculaires. Une personne peut avoir une dentition saine mais le placement des dents dans la bouche peut solliciter la mandibule et provoquer des tensions musculaires qui, à leur tour, vont modifier la posture avec le temps.

Selon l’orthodontiste Michel Clauzade, les dents sont des capteurs de la posture innervés par le nerf trijumeau. Une mauvaise position de la mandibule provoquera un changement de la position de tête dans l’espace qui influencera les autres capteurs posturaux (œil et le pied). Il faut garder à l’esprit que chacun de ces capteurs sont en constante organisation pour assurer que la posture maintien des tensions musculaires réciproques.

En résumé, l’ostéopathe prendra en considération chacun des éléments en compte durant son évaluation et assurera que  le soin sera dirigé en regard de la cause et non des symptômes.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références:

Bricot, B.,  La Reprogrammation Posturale GlobaleSauramps Médical, 1996.

Clauzade M., Clauzade N., Ouhioun, J.L., Le Capteur Mandibulo-Spinal, 2016.

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Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.

L'entorse de la cheville revisitée : Première partie

Candiac, 6 novembre 2017

L’entorse de la cheville c’est quoi?

 

L’entorse de la cheville est un problème fréquent qui peut survenir chez tout type de personne, à la suite d’un mouvement exagéré au niveau de l’articulation de la cheville. Lors d’un tel accident, les ligaments qui maintiennent la cheville sont brusquement étirés avec ou sans atteinte à l’intégrité des ligaments et tendons. Bien qu’elle se produit souvent chez les athlètes après un mauvais appui au sport, elle peut bien sûre survenir chez quiconque qui effectue un mouvement inhabituel qui crée un mouvement brusque et extrême lors d’une activité aussi simple que la marche.

 

Quoi qu’il en soit, il est facile de l’identifier puisque généralement elle cause une douleur subite et peu à peu on observe un gonflement autour de l’articulation, parfois allant jusqu’à la présence d’un hématome.

 

La règle des soins à appliquer peu importe la gravité

 

Lorsque l’entorse survient, il faut adopter une gestion efficace de l’œdème afin d’accélérer la guérison et de prévenir que la blessure s’aggrave. La règle des quatre soins s’impose : Glace, repos, élévation, compression.

 

Tous les experts en la matière vous conseilleront d’appliquer de la glace sur votre cheville dans les premiers 24-48 heures, de surélever le pied le plus souvent possible et d’effectuer une compression des tissus à l’aide d’une bande élastique ou d’un bas serré, ce, pour permettre à l’inflammation de se résorber le plus rapidement. Dans la plupart des cas, le repos sportif est nécessaire pour une période d’environ 2 à 3 semaines. Toutefois, s’il s’agit d’une entorse grave (déchirure ligamentaire), ce délai peut aller jusqu’à 3 à 6 mois tout dépendant du cas.

 

Les bienfaits de l’ostéopathie

 

L’ostéopathie accélère et améliore le rétablissement de l’articulation mais surtout, elle permet de diminuer le risque de récidive. Les soins ostéopathiques restituent la mobilité de la cheville et disposent à une meilleure récupération de la blessure. Ils permettent de rétablir les échanges liquidiens en optimisant la circulation vers les structures atteintes. L’ostéopathe utilise des techniques douces et adaptées selon la gravité de l’entorse. De plus, il est en mesure d’évaluer et de soigner en conséquence si d’autres mécanismes posturaux ont pu être affectés par l’entorse. En comparaison aux autres soins, l’ostéopathie travaille dans une approche globale, soit localement au niveau de la cheville mais aussi sur la posture dans son ensemble.

 

Plus tôt la blessure est prise en charge en ostéopathie, meilleurs seront les résultats. Des améliorations de la blessure sont notées lorsqu’une prise active entre en compte dans la semaine suivant l’accident.

 

Les effets directs de l’ostéopathie

 

Le soin ostéopathique peut aider la guérison d’une entorse de cheville à plusieurs niveaux:

 

·       En phase aigüe, il permet de drainer l’inflammation en décompactant les os de la cheville et en dégageant les tissus mous qui compriment le retour veineux ;

 

·       Il permettra de s’assurer qu’il n’est pas nécessaire de référer à un médecin et l’ostéopathe peut évaluer la gravité de l’entorse à l’aide de tests spécifiques;

 

·       L’ostéopathe recherche et soigne d’éventuels instabilité structurelle au sein du pied, de la cheville, du genou ou du bassin. Ces déplacements pourraient gêner la guérison, entraîner des compensations dans l’ensemble du corps et affecter la mise en charge. Ils peuvent aussi entraîner un problème d’entorse chronique, car le pied devient instable avec le temps;

 

·       Le soin peut prévenir les douleurs qui perdurent même après le temps de récupération normal en s’assurant que toutes les structures bougent sur leurs axes de mouvement;

 

·       L’ostéopathe peut conseiller des exercices pour accompagner le patient dans la rééducation de la cheville afin que celle-ci retrouve sa mobilité complète. L’étirement des ligaments et l’œdème généré par l’entorse aura pour effet d’inhiber les propriocepteurs de la cheville. Ceux-ci devront aussi être rééduqués à l’aide d’exercices.

 

Dans la deuxième partie, je vous expliquerai les influences neuro-motrices de l’œil et de l’importance de la stabilité de la mâchoire dans les possibles causes de l’entorse de la cheville.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O. ostéopathe



Références


Wright et al. (2000). The effects of ankle compliance and flexibility on ankle sprains. Med. Sci. Sports Exerc. Repéré à http://www.me.utexas.edu/~neptune/Papers/msse32(2).pdf 


Coudert et Raphaël. Traumatisme récent de la cheville.


StIell, I.G., R.D. McKnIGHt, G.H. GReenbeRG et all. (1994).

Implementation of the Ottawa Ankle Rules. JaMa.

 Repéré à http://www.emottawa.ca/assets/documents/research/cdr_ankle_poster.pdf

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Démystifiez le stress et ses effets sur l'organisme

Le stress : un allié ou une menace ?

Le stress est un phénomène physiologique tout à fait normal, voire même souhaitable. Sans manifestation de stress, il nous serait impossible de bien fonctionner au quotidien et de mener une vie épanouissante. En fait, le stress ressenti permet d’affronter les diverses situations qui se présentent, qu’elles soient habituelles ou exceptionnelles, mineures ou de grande intensité. Grâce à ce phénomène biochimique, notre organisme est capable de s’adapter et de survivre aux variations de l’environnement qui se manifestent sur différents plans, soit physique, mental, social et émotionnel. Quoi qu’il en soit, le stress peut être une source de motivation considérable et nous porter à donner le meilleur de soi-même lorsque vient le temps de performer ou d’effectuer une tâche importante. Bien que le stress soit positif à plusieurs niveaux, certaines manifestations de stress peuvent avoir des effets négatifs et s’avérer une menace pour la santé et l’équilibre psychologique.

 

La manifestation physique au stress

 Le stress constitue la réponse psychologique et physiologique aux évènements qui affectent, d'une façon ou d'une autre, notre équilibre personnel. Peu importe que la source soit physique, mentale, sociale ou émotionnelle, la réponse sur l’organisme demeure la même. Lorsque survient une situation stressante, le cerveau sonne l’alerte et commande à notre corps de sécréter les hormones de stress telles que le cortisol et l’adrénaline. Cette réponse est essentielle et procure à notre organisme les moyens physiologiques de s’adapter à la situation. La sécrétion des hormones de stress a comme effet d’augmenter les battements du cœur, d’accélérer la fonction respiratoire, d’augmenter la glycémie (le taux de sucre dans le sang) et de garder le système nerveux alerte. Ceci s’avère très positif lorsqu’une situation de danger survient et que notre sécurité ou notre intégrité physique sont menacées.

Toutefois, notre mode de vie contemporain génère surtout des stress d’ordre psychologique qui s’étendent sur de longues périodes. Trop souvent, le stress découle d’inquiétudes soulevées par nos réflexions, de nos responsabilités familiales et financières, de notre souci de performance, des exigences venant des gens qui nous entourent et d’un horaire de travail chargé. D’autre part, le stress peut découler de composantes chimiques qui découlent d’une alimentation excessive ou de mauvaise qualité, de l’air pollué que l’on respire, de la consommation d’une eau contaminée ou d’une prise quotidienne d’alcool, de caféine ou de drogue. Dans ces perspectives, il s’agit rarement de phénomènes momentanés qui durent le temps de se tirer d’affaire, mais d’états qui perdurent sur de longues périodes. Ces sources de stress récurrentes mènent notre organisme à devoir fonctionner comme s’il était constamment en situation de danger. À long terme, les effets du stress sont négatifs pour la santé. Une exposition prolongée au stress augmente les risques de maladies cardiaques, d'obésité, d'anxiété, de dépression et de problèmes de mémoire.

 

Les effets du stress

 Si vous fonctionnez une bonne partie de votre temps en présence de stress, quelles qu’en soient les sources, votre organisme est constamment sous l’effet des hormones de stress. En conséquence, vous pouvez ressentir certains des symptômes suivants ; des difficultés à dormir ou à rester endormi toute la nuit, des maux de tête, des troubles de la respiration, des tremblements, un état de fatigue constant, de l’agitation, de l’irritabilité, des reflux gastriques, fluctuation du poids corporel inexpliqué, un manque d’estime de soi, des inquiétudes démesurées, de la frustration, des problèmes de concentration, etc. Dans ce cas, il faut tout de suite vous arrêter et trouver des moyens de pallier la situation. D’utiliser des outils comme la respiration consciente, la méditation, l’activité physique, l’alimentation saine, l’exposition à des environnements naturels est souvent la clé pour une meilleure gestion du stress. Mais attention. Si le stress perdure malgré ces diverses stratégies, il y a matière à réfléchir sur notre mode de vie et à choisir de réduire nos sources de stress.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Boire de l'eau: un mythe ou une nécessité ?

Tout le monde sait que l’eau est essentielle aux vivants. C’est un fait et il n’y a rien à débattre sur ce point. Personne ne peut survivre à plus de trois jours sans eau. Ceci s’explique en partie par le fait que le corps humain est composé de plus de 60 % d’eau. C’est bien simple, non seulement toutes les cellules de notre organisme en sont constituées, mais elles en sont submergées. Ainsi, les tissus, les organes, les muscles et le sang, la peau sont composés majoritairement d’eau. Précisément, l’eau sert à maintenir le volume sanguin et lymphatique, permet l’élimination des déchets de la digestion et les activités métaboliques, hydrate les tissus et les articulations, assure l’activité neurologique du cerveau, permet les réactions chimiques dans les cellules, compose les fluides, les sucs et les hormones nécessaires à l’optimisation des fonctions vitales et la santé.  

Le débat est donc plutôt de savoir la quantité d’eau qu’il convient de consommer chaque jour dans une perspective de santé. Il a été dit que le corps humain élimine environ 2 litres d’eau par jour, que ce soit dans l’urine, la sueur et l’expiration par le système respiratoire, cette quantité variant évidemment selon les activités physiques effectuées et le climat. Pour compenser à cette perte, plusieurs ont avancé qu’il convenait de boire de 1,5 litre à 2,5 litres d’eau par jours, soit environ huit verres d’eau. Toutefois, cette recommandation ne tient pas compte du fait que les aliments et boissons consommés apportent aussi une bonne partie de cette quantité recommandée à notre organisme. Les fruits, les légumes, les plats cuisinés, le jus, le thé, le café, l’alcool même, doivent faire partie du compte dans une recherche plus réaliste du nombre de verres d’eau à consommer. Il convient alors de voir la chose dans son ensemble.

Afin de démystifier cet imbroglio sur la quantité d’eau à absorber, il faut se rappeler que notre corps est muni d’un système autonome efficace chargé de l’équilibre hydrique. L’excrétion d’eau par les reins permet une lecture objective de nos besoins en eau. Si les excrétions d’urine sont fréquentes et très diluées, il est donc signe que notre consommation est trop abondante. Inversement, si elles sont très foncées et plus rares, c’est que notre corps gagnerait à être mieux hydraté. Afin de pallier ces observations, il convient de revenir aux principes des saines habitudes de vie.

Habitudes à adopter :

1)    Buvez de l’eau en fonction de votre soif (tout en observant la fréquence et la concentration urinaire).

Soyez attentifs aux signaux que votre corps vous envoie afin d’orienter votre consommation d’eau. Lorsque la soif ce fait ressentir, c’est qu’il est temps de répondre à ce besoin naturel et de donner à votre corps une eau de qualité (filtrée par un système de filtration résidentiel idéalement afin d’éviter les contaminations qui pourraient provenir de la tuyauterie ou découlée de la désuétude des systèmes d’épuration municipaux, le cas échéant). Priorisez la consommation d’eau et de tisane. Évitez les boissons sucrées et limitez vos consommations d’alcool, surtout lorsque la soif se manifeste. Toutefois, certaines personnes diront qu’elles ne ressentent pas ou très peu la soif. Ceci peut être le cas lorsque la quantité d’eau absorbée est déficiente depuis un bon moment. Afin de renouer avec les signaux naturels de votre corps, il est recommandé de boire un verre d’eau chaque jour au lever du lit. À l’opposé, certaines personnes ont une sensation de soif inassouvie. Si tel est votre cas, consultez votre médecin, car il pourrait s’agir d’un problème important de santé, tel que le diabète.

La quantité approximative de liquide à absorber : une consommation d’environ 1,5 - 2 litres par jour, tous liquides confondus, semble appropriée.

2)    Mangez des aliments frais et le moins transformé possible par l’industrie.

Les aliments fournissent environ 20 % de notre apport en eau. Les fruits, les légumes et les produits réfrigérés comme le yogourt, les fromages frais, les œufs, le tofu, etc. contiennent une grande quantité d’eau en plus de tous les nutriments, vitamines et minéraux qu’ils offrent au  bénéfice de votre santé. Ces apports alimentaires contribuent au bon fonctionnement de l’équilibre hydrique. D’autre part, évitez d’ajouter du sel à vos repas et consommez de façon occasionnelle des aliments transformés et plats préparés par l’industrie alimentaire qui sont d’ordinaire trop salés. Un apport trop élevé en sel a comme incidence de surcharger les reins et occasionne les problèmes liés à la haute pression sanguine.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Sources :

http://www.h4hinitiative.com

http://www.passeportsante.net

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