anxiété

Vos expériences et l’état de votre système nerveux

Les différents niveaux de votre système nerveux

1 - La branche ventrale du nerf vague

Cette partie est connue comme votre état « parasympathique » ou ce que la plupart nomment l’état de «repos et digestion». C'est une pièce qui permet la connexion, l'activation et l'apaisement. C'est la pièce la plus interactive, qui vous permet de naviguer dans une relation saine avec vous-même et les autres. On associe souvent cet état à la joie, à la présence, au sentiment d'être ancré, à la curiosité et à la compassion.

Niveau physique: bonne digestion, résilience accrue, réponse immunitaire, bonne circulation.

S'il pouvait parler, il dirait: «La vie est belle, je me sens en sécurité et je vais bien.»

2 - Le système sympathique

C'est le niveau qui correspond au «combat ou la fuite». Cette section est essentielle à la survie, à l'adaptation et à la mobilisation de notre organisme.

Niveau physique: on peut ressentir de la panique, de l'anxiété, de l'inquiétude, de la peur et à l'autre e xtrémité, de la colère, de la rage, de l'irritation et de la frustration, une augmentation de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque et de l'adrénaline, une diminution de l'activité de l'insuline, de la digestion et de la réponse immunitaire.

S'il pouvait parler, il dirait: «J'ai besoin de bouger. J'ai besoin d'agir maintenant. Je ne suis pas en sécurité!

3 - La branche dorsale du nerf vague

C'est le niveau inférieur du système nerveux. C'est ce qu'on appelle l'état FREEZE, où nous nous sentons dissociés, engourdis, déprimés, fermés et piégés.

Niveau physique: augmentation du stockage de carburant et de l'activité de l'insuline, diminution de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle, du tonus musculaire, du contact visuel, de la réponse sexuelle et de la réponse immunitaire.

S'il pouvait parler, il dirait: "Je me sens tellement chaotique, coincé et je ne sais pas quoi faire!"

Maintenant, à quel niveau vous identifiez-vous?

Laurent-Olivier Galarneau, D.O.

Références:

Rosenberg, S. Accessing the healing power of the vagus nerve: Self-help exercises for anxiety, depression, trauma and autism. North Atlantic Books. 2017. 264 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Tendances ou réalités pour 2021?

Voici une liste des tendances “surestimées” et réalités “sous-estimées” que je trouve pertinente et importante à souligner. Gardez en tête que cette liste est la somme d’observations, de recherches/expériences personnelles uniquement.

À vous de la décortiquer et de vous posez les questions nécessaires pour trouver votre équilibre. Allons-y!

Surestimé - L’entraînement à haute intensité - Il faut faire attention comment vous intégrer ce type d’entraînement dans votre quotidien. Si vous êtes encore essoufflés et que votre fréquence cardiaque prend du temps à baisser après un entraînement à haute intensité de façon régulière, il faut repenser votre approche à ce type d’entraînement.

Sous-estimé - Marche - Avec peu de temps disponible dans votre horaire, marcher 20 minutes en suffisant pour pomper le coeur, le foie et les reins en augmentant la circulation systémique. À faire absolument!

Surestimé - Boissons énergisantes - Vous n'en avez pas besoin. Ils sont pleins de vitamines/minéraux synthétiques, de caféine synthétique et de colorant alimentaire. Si vous avez besoin d'une boisson énergisante pour faire de l'exercice ou passer la journée, vous ne devriez pas vous entraîner et vous devez réévaluer votre gestion du stress et la nutrition qui vous soutient, et apprendre à ralentir.

Surestimé - Les cures - Essentiellement, vous n'avez pas besoin d'une désintoxication d'aucune sorte. Votre corps a tout ce dont il a besoin pour se désintoxiquer ET il est conçu pour se désintoxiquer en utilisant le foie et les reins principalement.

Sous-estimé - Nutrition - Vivre et manger d'une manière qui soutient les capacités naturelles du corps.

Surestimé - Le réveil matinal - Si vous êtes un(e) lève-tôt comme moi, et profitez du petit matin pour plus de temps personnel, super! La question est de savoir si vous dormez suffisamment et est-ce que cela fonctionne pour vous?

Sous-estimé - La durée du sommeil - Entre 6-8 heures de sommeil est idéal. Sur ce point là, le consensus scientifique est assez clair. À retenir surtout pour ceux d'entre vous qui pensent bien dormir avec moins de sommeil!

Rappelez-vous que la nuance est dans les détails. Bonne réflexion!

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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La guérison et notre écoute de soi

Le plus grand conflit pour retrouver votre santé se situe souvent entre votre tête et votre cœur. Essentiellement, entre ce que vous savez et ce que vous ressentez.

C'est une chose de suivre un régime, un protocole ou un programme, mais lorsque vous adoptez une approche absolue pour votre santé, vous aurez tendance à oublier la seule chose qui compte le plus - VOUS!

Lorsque nous évitons de nous connecter et d'observer les nuances de notre vie et comment elles nous affectent, alors nous manquons PLUSIEURS opportunités pour créer un environnement avec plus d'intention et de stratégie pour notre vie.

Un exemple de ce concept pourrait se démontrer par des recommandations simples comme de se donner du temps pour bouger, d’augmenter la fréquence de vos repas, d’inclure des respirations ciblées au quotidien pour mieux gérer son stress/anxiété.

Ce sont des conseils concrets et pratiques qui fonctionnent très bien pour augmenter votre fonction métabolique et vitalité.

Et bien, ces conseils généraux sont vrais pour certains, mais pour d'autres, ils pourraient entraîner un stress et une demande plus importante sur le corps. Par exemple, pour déterminer la fréquence de vos repas, il est important de connaître et de comprendre votre métabolisme de base, vos antécédents personnels de santé, l’état actuel de votre digestion et vos exigences quotidiennes. Avec une prise en charge adéquate, en ostéopathie par exemple, et une évaluation approfondie de vos habitudes de vie, des changements pourront commencer à se produire de façon à influencer votre santé à long terme.

Au fil du temps et à mesure que vous commencez à comprendre vos réactions physiologiques personnelles, un sentiment de clarté et de confiance seront à votre rencontre.

Si vous vous connectez et écoutez les besoins de votre corps, vous pourrez guider votre corps là où il se trouve dans son processus de guérison. Plus votre progression avancera, plus votre corps deviendra efficace et seulement de petites adaptations seront nécessaires pour le reste de votre chemin.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Mes conseils pour gérer votre anxiété en période de confinement.

Contrôlez ce que vous pouvez.

En ce moment, nous NE POUVONS PAS contrôler ce qui se passe au Québec et sur la planète. Ce que nous POUVONS contrôler c’est notre réaction, notre réponse.

Évitez une exposition excessive à la couverture médiatique

Les nouvelles embrouillent votre pensée. L’exposition excessive aux nouvelles alimente la réponse au stress et peut entraîner de l’anxiété et peut contribuer, dans certains cas, à contribuer à un état de dépression. Il est important de rester informé mais de vous fixer des limites saines en ne vous exposant 2 à 3 fois par jour pendant 10 minutes est tout aussi important.

Renouez avec vos proches

Nous cherchons toujours du temps. Et bien…maintenant, alors que nous sommes obligés de rester isoler et confiner à l’intérieur de nos maisons, la seule chose dont nous avons un peu plus c’est du temps. Profitez de ce temps pour vous reconnecter. Au lieu de rester assis et de vous concentrer sur les multiples scénarios concernant le retour à la normale, passez du temps à parler avec votre famille sur les opportunités suivantes: être à la maison ensemble, les projets autour de la maison, le temps de jeu, etc. Parlez à vos enfants de ce qui se passe, laissez-les vous parler de leurs inquiétudes et aidez-les en créant une routine et une structure qui leur convient.

Prenez soin de vous

Créez une routine quotidienne. Ça peut être une marche le matin, préparer des bons repas, un moment pour faire des exercices, une sieste, etc. Il est important d’inclure une routine pour VOUS.

Les effets du virus sont beaucoup plus que ceux liés à la COVID-19. Les peurs et les incertitudes qui circulent dans votre esprit peuvent affecter votre système immunitaire par le manque de sommeil, d’appétit, etc. Soyez attentifs!

N’oubliez pas que si vous êtes stressés, vos enfants seront stressés. Votre état émotionnel influence fortement leur état émotionnel.

Pour l’instant, la peur, la panique, l’incertitude et l’inquiétude sont des sentiments très présents pour la plupart d’entre nous. Il faut que vous créer des petits changements pour vous permettre de retrouver un environnement calme, avec les personnes que vous aimez et favorable pour votre bien-être.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Mon opinion sur le régime cétogène.

Voici mon avis….

Vous avez sûrement entendu quelqu’un dans votre entourage vous décrire les bienfaits de la dernière méthode pour perdre du poids rapidement. Depuis le début de l’année, j’ai remarqué que la discussion sur le régime cétogène est sur un bon nombre de lèvres.

 

Avant de continuer la lecture, vous pouvez vous rafraîchir la mémoire avec un article que j’ai écrit l’an dernier sur le jeûne intermittent.

 

Mon opinion sur le jeûne intermittent.

 

Continuons…

 

Qu’est-ce que le régime cétogène? Comment on s’y prend?

 

Voici la base de son fonctionnement sur votre physiologie.

 

Essentiellement, la réduction des glucides et l'augmentation des graisses modifient le «carburant» que votre corps utilise. Votre corps commence à brûler des graisses, la seule source de carburant disponible, ce qui vous fait perdre du poids, réduit la glycémie, la résistance à l'insuline, améliore la mémoire et la santé du cerveau. Cela semble bien, non?

 

MAIS, il semblerait que la production réduite d’insuline et la production accrue de corps cétoniques aient un impact sur la capacité du foie à convertir l’hormone thyroïdienne inactive (T4) en hormone thyroïdienne active (T3). On sait que la génération de T3 à partir de T4 diminue pendant le jeûne et la cétogenèse. La famine et les régimes restrictifs en calories ont TOUS des symptômes associés à une fonction thyroïdienne réduite. C'est un mécanisme de survie en réponse à la famine, qui ralentit le métabolisme, conserve l'énergie et prévient le dépérissement.

 

Selon moi, votre physiologie ne vous ment pas.

 

Bien que le régime cétogène ne soit pas un régime hypocalorique, il imite l’état physiologique du jeûne, inhibe la conversion des hormones thyroïdiennes et peut entraîner une baisse du métabolisme à long terme.

 

Donc, je vous pose la question suivante :

Pourquoi tant de personnes souffrent-elles d'intolérance aux glucides, sucres?

 

Tout commence ici…une mauvaise gestion du stress. Le stress affecte non seulement la santé et le fonctionnement du tube digestif, il affaiblit la fonction thyroïdienne et la production des enzymes nécessaires pour décomposer les aliments.

 

Les glucides ne sont pas le problème. Le problème est l'état du corps où les glucides vont. Au fur et à mesure que vous adaptez votre corps à la consommation d’énergie par rapport aux glucides et aux lipides, l’adaptation des lipides augmente tandis que votre capacité à tolérer les glucides diminue.

 

Qu'est-ce que cela signifie pour vos systèmes métaboliques?

 

Les régimes alimentaires riches en matières grasses interfèrent avec la capacité du corps à stocker le glucose sous forme d’énergie, ce qui pèse énormément sur le système surrénal, arrête la conversion des hormones thyroïdiennes et laisse nos cellules en manque d’énergie. Les régimes alimentaires pauvres en glucides prétendent que le corps peut se fier aux sucres qu'il produit via la gluconéogenèse - une voie métabolique qui entraîne la production de glucose à partir de certaines sources non glucidiques.

 

Attention: La gluconéogenèse survient UNIQUEMENT pendant les périodes de jeûne, de famine ou de régimes faibles en glucides et est stimulée par plusieurs hormones (glucagon, hormone de croissance, adrénaline et cortisol).

 

Le stress, qu’il soit physique ou émotionnel, indique que le corps a besoin de cortisol, d’hormones de stress et d’adrénaline. Le but de cette augmentation des hormones de stress, en particulier du cortisol, est de convertir les acides aminés en glucose (gluconéogenèse). Le glucose supplémentaire aide le corps à disposer de la quantité d’énergie nécessaire pour faire face au stress.

 

En d’autres termes, le stress est le besoin perçu que l’organisme a besoin de sucre.

 

À bien y penser, c’est aussi simple que ça.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Mathieson RA, Walberg JL, Gwazdauskas FC, Hinkle DE, and Gregg JM. The effect of varying carbohydrate content of a very-low-caloric diet on resting metabolic rate and thyroid hormones. Metabolism. 1986. 35(5):394-398.

Höhn S, Dozières-Puyravel B, Auvin S. History of dietary treatment: Guelpa & Marie first report of intermittent fasting for epilepsy in 1911. Epilepsy Behav. 2019 May;94:277-280.

Gershuni VM, Yan SL, Medici V. Nutritional Ketosis for Weight Management and Reversal of Metabolic Syndrome. Curr Nutr Rep. 2018 Sep;7(3):97-106.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Pour un changement à long terme

« …SI L’ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL VOUS VIVEZ NE CHANGE PAS, IL Y A DES CHANCES QUE VOTRE SANTÉ NE CHANGE PAS AUSSI… »

 

 C’est la situation à laquelle la plupart d’entre nous sommes confrontés tous les jours. Certains possèdent une bonne capacité à s’adapter, mais pour la plupart, ça demeure encore difficile. Rappelez-vous qu’il est facile de se laisser entraîner par la tendance du jour pour créer un changement.

 

 Mais voici le piège…

 

Vous ne pouvez pas créer de changement, sauf si VOUS changez.

Selon moi, dans certains cas, faire plus ne change rien. Avoir continuellement l’objectif de se pousser, d’aller plus loin, ça peut devenir un cercle vicieux. Souvent ce sont les modèles, les comportements, les systèmes de croyances qui vous ont amené à cet endroit dans votre parcours QUI DOIVENT CHANGER.

 Selon Dr. Gabor Mate, nous, les êtres humains, sommes des créatures «bio-psycho-sociales» dont la santé et la maladie reflètent notre capacité à tolérer l’environnement dans lequel nous vivons.

Une solution peut se proposer à nous : Créer un environnement respectant les habitudes de santé qui favorise le changement.

Vous pouvez manger tous les aliments sains, prendre tous les suppléments les plus chers et / ou travailler avec les meilleurs thérapeutes du monde, mais de rester cohérent dans la création et le développement d'habitudes et de comportements sains sont presque impossibles dans un environnement lourd, difficile et suffocant.

 

En même temps, je ne vous suggère pas de changer drastiquement. Mais le changement que vous désirez vous obligera à devenir un peu plus honnête avec vous-même.

 

VOUS êtes responsables de votre santé et de ce que vous ressentez. Je vous propose un exercice pour vous aider à commencer à ralentir. Pour être mieux préparé et moins anxieux pour votre journée, achetez-vous un cahier et commencer à prendre des notes quotidiennes.

 

Que vous passiez du temps le matin, le soir ou parfois à midi, faites une liste de tout ce qui vous passe par la tête: horaires, épicerie, planification des repas, projets de travail, sorties, rendez-vous, etc. Avoir une perspective claire sur les événements de la journée vous permet d’élaborer un plan. En continuant à pratiquer cet exercice, vous remarquerez que le temps commence comme par magie à réapparaître dans votre emploi du temps.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Référence:

Mator G., The Hungry Ghost: A Biopsychosocial Perspective on Addiction, from Heroin to Workaholism, Random House Canada, 496 pages, 2009

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La valeur de l'exposition au froid

La physiologie du froid

Est-ce que l’idée de prendre une douche froide vous semble complètement farfelue?

Peut-être pour certains, ça ne fait aucun sens. Pour d’autres, l’idée peut piquer votre curiosité. Mais si je vous disais que s’exposer au froid peut actuellement aider à la gestion de l’anxiété/stress et même réparer le métabolisme de base. Intéressé?

L’exposition au froid augmente la production d’énergie de votre corps en créant de la chaleur…oui de la chaleur! Pour vous réchauffer tranquillement au concept, il faut mieux comprendre pourquoi le phénomène du froid vient influencer la production d’énergie.

Les cellules adipeuses

Vous avez deux types de cellules adipeuses dans votre corps: les cellules blanches et les cellules brunes.

Comment peut-on les distinguer?

Les cellules blanches s’accumulent sur les différentes parties de votre corps (cuisses, hanches, ventre, etc.) et sont utilisées pour produire de l’énergie dans les moments de stress/anxiété. La seule façon que les cellules blanches peuvent utiliser l’énergie disponible est quand il n’y pas assez de réserve de glucose dans le foie et dans les muscles. Donc, en retour, la cascade de l’adrénaline commence et cette réponse influence votre glycémie, sommeil, etc.

Les cellules brunes viennent du tissu musculaire et contiennent plus d’usines d’énergie que les cellules blanches. Ces usines donnent à ce type de cellules la coloration brune et utilisent l’énergie pour produire de la chaleur. En produisant de l’énergie, les cellules adipeuses brunes permettent au corps de maintenir un métabolisme de base équilibré en plus de rester au chaud. Pas pire!

Quels sont les bénéfices?

S’exposer au froid correctement peut amener des bénéfices intéressants pour le corps:

  • augmenter l’activité métabolique;

  • augmenter la production de dopamine;

  • augmenter la production de cellules immunitaires;

  • renforcer la tolérance aux différents stress environnementaux.

Où commencer

La meilleur façon de s’exposer au froid est d’utiliser une baignoire remplie d’eau froide et de glace. Pour la grande majorité de nous, ça n’arrivera tout simplement pas!

Je recommande de prendre une douche froide en commençant à exposer vos bras, vos jambes avec le pommeau de douche pendant une période de 10 sec. à 30 sec. Répéter plusieurs fois afin que votre corps s’adapte au changement de température. L’étape suivante est d’exposer le corps en entier pendant au moins 1 min à 3min. Alterner avec l’eau chaude entre les périodes au froid.

La CLÉ pour déterminer si le froid stress le corps trop rapidement est votre RESPIRATION. Si c’est difficile de contrôler la respiration au début, c’est que vous vous êtes exposés peut-être trop rapidement. En même temps, le stress du début est normal. Il faut adapter son exposition au froid selon votre physiologie. Un pas à la fois.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Van Midendrop H, Kox M, Pickkers P, Evers AW The role of outcome expectancies for a training program consisting of meditation, breathing exercises, and cold exposure on the response to endotoxin administration: a proof-of-principle study. Clin Rheumatol 2016 Apr;35(4):1081-5. DOI: 10.1007/s10067-015-3009-8. E-pub 2015 Jul 21

Vosselman JM, Lichtenbelt VM et al. Frequent Extreme Cold Exposure and Brown Fat and Cold-Induced Thermogenesis: A Study in a Monozygotic Twin PLOS One 2014. Jul; 9(7): e101653.

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La physiologie des allergies saisonnières

Le mécanisme des allergies respiratoires

Physiologiquement, les allergies sont causées par une accumulation de composés chimiques dans notre système.

 

C'est peut-être la cause de bien des symptômes respiratoires / ORL.

 

Dans l'ensemble des composés chimiques, on retrouve l'histamine et les prostaglandines. L’histamine est libérée par les cellules immunitaires en réponse à un irritant. Les prostaglandines sont produites quand la cellule est stressée.

 

Quand notre métabolisme est affaibli, que notre organisme ne produit pas assez d'énergie, l'histamine et les prostaglandines commenceront à inonder notre système.

 

La qualité de notre environnement dans lequel on vit, les aliments que l'on consomme tous les jours, l'air que l'on respire, peuvent tous être en cause et affecter l'efficacité du foie à faire son travail. Comment?

 

·      Quand le métabolisme est bas, il y a suppression de la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie, donc moins de réserves de glycogène. L'hypoglycémie devient alors un déclencheur de la production d'histamine et de la réaction allergique.

 

·      Si l'énergie n'est pas produite adéquatement, l'organisme produira alors de l'acide lactique. Cette réaction n'est pas seulement inflammatoire mais elle empêche la production de CO2.

 

Le CO2 joue un rôle dans la régulation de l'histamine. Quand le taux de CO2 diminue, le taux d'histamine augmente.

 

À tout moment où notre production d'énergie n'est pas réglée et que notre température de base diminue, un état d'inflammation prolongé produit plus d'histamines dans notre système qui maintient la réaction allergique que vous avez.

La gestion de l’inflammation: la respiration

La respiration a un impact important sur notre système nerveux et nos cellules. Elle nous permet d'acheminer l'oxygène (O2) aux cellules et, par la suite, de produire du dioxyde de carbone (CO2).

Si notre corps produit du CO2, il réduit l'inflammation et la sécrétion d'histamine.

La première étape à suivre est de tout simplement respirer par le nez  au cours de la journée. En suivant cette étape, vous permettez au système nerveux de retourner au calme plus facilement.

Ensuite, vous pouvez utiliser un tempo respiratoire qui peut être spécifique à vos besoins.

Qu'est-ce qu'un tempo?

C'est simplement une façon de mesurer la vitesse de votre respiration. Par exemple, un tempo 2-1-2-1 peut être décortiqué comme suit :

2 sec. inspiration;
1 sec. retenue (apnée);
2 sec. expiration;
1 sec. retenue (apnée).

 

Vous pouvez utiliser plusieurs types de tempos en lien avec vos besoins.

La phase de retenue (apnée) favorise l'activité parasympathique du système nerveux et augmente le taux de CO2 dans l'organisme.


Encore une fois, l'augmentation du CO2 permet une meilleure accessibilité pour les cellules à l'O2.

Une meilleure production d'énergie = une réduction de l'inflammation et de l'histamine.

  

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

 

Références :

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

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La relation étroite entre l'anxiété et l'hyperventilation.

L’anxiété cause l’hyperventilation ou vice-versa?

 

Beaucoup de gens pensent que l’anxiété peut nous amener dans un état d’hyperventilation. Néanmoins, si vous lisez cette dernière phrase et que vous avez déjà eu une crise d’anxiété, ça peut effectivement être vrai.

Mais je vous écris pour vous dire que c’est complètement le contraire – en hyper ventilant, vous devenez anxieux. Ce qui veut dire que vous êtes en contrôle 100% du temps ! Ce concept est important car dans la majorité des crises d’anxiétés, vous perdez le contrôle sur votre respiration.


Le cerveau a besoin d’oxygène (O2) et de glucose pour fonctionner adéquatement. C’est pour cette raison que l’hyper ventilation, combinée à un état d’hypoglycémie, peut être un facteur déclencheur d'une crise d’anxiété. La baisse de glucose dans le sang viendra stimuler la sécrétion d’adrénaline qui, par la suite, augmentera la production de glucose puisée dans les réserves (les muscles et le foie principalement). Avec ce phénomène vient les palpitations, les sueurs et une baisse de l’amplitude respiratoire.

Une fréquence de vos repas/collation, individualisée pour vos besoins, demeure la façon efficace pour supporter les glandes surrénales en diminuant la sécrétion d’adrénaline et en stabilisant votre glycémie. J’approfondis ce sujet avec plus de détails dans mon article sur le jeûne intermittent. (Mon opinion sur le jeûne intermittent) (Mon retour sur le jeûne intermittent)

 Le sensation de « manquer d’air » (dyspnée) commence quand le niveau de dioxyde de carbone (CO2) est insuffisant dans le sang. Avec ce déséquilibre, ça devient difficile pour nos cellules et notre cerveau d’utiliser l’O2. Les meilleures façons de vous assurer que vous avez un niveau suffisant de CO2 dans votre sang sont les suivantes :

·      Respirer avec une bonne posture, des épaules détendues;

·      Des respirations nasales car les respirations buccales gaspillent plus le CO2;

·      Diminuer votre rythme respiratoire et commencer à prendre conscience au cours de votre journée. Est-ce que je contrôle ma respiration? Quand elle accélère ou ralentie, pourquoi?;

·      Prenez des lentes inspirations mais assurez-vous que vos expirations soient 2x plus lentes quand vous relaxez ou méditez;

·      Avec le temps, quand ça sera adéquat pour vous, commencer à retenir votre respiration spécifiquement après votre expiration. Ça vous permettra de retenir plus de CO2;

·      Vous pouvez utiliser un tempo à votre respiration. Un tempo vous permet de manipuler la vitesse de votre respiration. Par exemple, vous pouvez commencer avec une respiration (2-2-2-2) (inspiration – retenir – expiration – retenir). Pour la plupart, vous pouvez entraîner votre respiration mais elle doit être individualisée. Un bon exercice de départ est la respiration (4-1-8-1). Essentiellement, c’est comme si vous respiriez dans un sac brun;

·      La prévention est la clé. Donc, concentrez-vous sur les points ci-dessus et ajuster votre fréquence de repas et, avec le temps, vous devriez reprendre le contrôle sur votre anxiété.

 

Une respiration excessive produit une élimination de CO2 importante qui, en retour, diminue sa concentration dans le sang. Ça devient un problème car l'usage et le transfert de l’O2 provenant des muscles et des viscères/organes seront limités dans l’organisme. Pensez-y d’un point de vue d’une journée ordinaire. Le CO2 influence la libération de l’O2 dans le sang vers les tissus et les viscères/organes.

Donc, qu’est-ce ça nous dit sur notre respiration? Qu’est-ce qui est plus bénéfique, respirer par le nez ou la bouche?

Quand vous avez une bonne tolérance au CO2, que vous respirez par le nez et que vous évitez de respirer trop rapidement, vous supporterez, à ce moment là, une concentration optimale de CO2 dans le sang.

 

Voici un test pour évaluer votre tolérance / seuil au CO2 :

À l’aide d’un chronomètre sur une montre ou téléphone cellulaire,

·      Prenez 3 à 5 respirations par le nez;

·      Prenez une inspiration plus importante par le nez et quand vous commencerez à expirer, démarrez votre chronomètre;

·      Expirez le plus lentement possible toujours par le nez. Le test a pour but de mesurer le temps de votre expiration….votre tolérance au CO2. Expirez jusqu’au bout, n’arrêtez pas et ne retenez pas votre respiration après l’expiration;

·      Enregistrez votre temps en secondes.

 

Comment interpréter votre résultat? Vous trouverez si vous êtes tolérant(e) au CO2 et si vous vous oxygénez adéquatement.

·      Entre 0-10 secondes : vous avez du travail à faire! Habituellement, vous respirez beaucoup trop rapidement;

·      Entre 10-20 secondes : vous êtes dans la moyenne;

·      30 secondes et plus : vous avez un bon contrôle et une bonne tolérance au CO2 mais vous pourriez faire mieux;

·      Entre 45-60 secondes : A+! Vous pouvez appliquer votre tolérance au CO2 durant un exercice plus intense.

En ralentissant votre respiration, en la contrôlant plus consciemment, vous permettez à votre corps de retrouver un équilibre de votre système nerveux plus facilement. Quand vous retenez votre respiration à la fin d’une expiration, vous devenez meilleur pour retenir le CO2. Ça devient valable car l’O2 devient plus facile à libérer vers nos cellules – donc plus d’énergie!

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Stark J., Stark R., The Cardon Dioxide Syndrome. Buteyko Online Ltd. 2002. 240 pages;

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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