osteopathie

Un hommage à Guy Voyer

Dans l’univers de la santé humaine, où le corps est perçu non pas comme une simple machine, mais comme un ensemble harmonieux et interconnecté, un nom résonne avec une clarté et une influence particulière : celui de Guy Voyer. Cet ostéopathe visionnaire a consacré sa vie à la quête de l’équilibre et du bien-être, transformant non seulement la manière dont ses clients percevaient leur santé, mais aussi un champ entier dédié à une méthode unique et révolutionnaire.

Guy Voyer n’était pas seulement un praticien habile ; il était un philosophe, un innovateur infatigable, et un éducateur dévoué. Son parcours fut alimenté par une curiosité insatiable et un désir de comprendre comment les divers systèmes du corps interagissent ensemble pour maintenir la santé.

Initialement, Guy poursuivit des études dans le domaine de la médecine. Ensuite, des études en ostéopathie où il devint fasciné par la vision holistique qu’elle proposait. À une époque où la médecine conventionnelle se focalisait souvent sur le traitement des symptômes, Guy Voyer choisit d’explorer des approches qui cherchaient à traiter les causes profondes des maladies. Cette orientation vers une compréhension globale de l’individu, tenant compte de son mode de vie et de son environnement, fut une marque distinctive de son approche thérapeutique.

Très rapidement, Guy se fit un nom grâce à sa capacité à diagnostiquer et à traiter des conditions complexes que d’autres avaient du mal à comprendre. Sa réputation grandissante attira des clients de tous horizons, des athlètes cherchant à optimiser leurs performances aux personnes souffrant de douleurs chroniques que les traitements conventionnels ne parvenaient pas à soulager. Il avait cette capacité unique à écouter non seulement les mots de ses clients, mais aussi les signaux subtils que leur corps envoyait.

Au cours de sa carrière, les nombreux témoignages de ses clients sont autant de preuves de l’impact profond qu’il a eu sur leurs vies. Beaucoup parlent de lui avec une gratitude et une admiration évidentes, non seulement pour les guérisons qu’il a rendues possibles, mais aussi pour le soutien et la compréhension qu’il a apportés. Des personnes qui avaient perdu espoir, après des années de traitements infructueux, retrouvèrent grâce à lui non seulement la santé, mais aussi une nouvelle perspective sur leur existence.

L’héritage de Guy Voyer perdurera non seulement à travers les innombrables vies qu’il a touchées directement, mais aussi par les générations de praticiens qu’il a formées et inspirées. Ses élèves, dispersés à travers le monde, continueront de propager ses enseignements, d’appliquer ses techniques et de développer ses idées. Beaucoup d’entre eux ont fondé leurs propres cliniques et centres de formation, perpétuant ainsi sa vision.

Cet héritage est celui d’un homme qui, par sa vision, son dévouement et son humanité, a transformé la manière dont nous comprenons la santé et le bien-être. Son travail a jeté les bases d’une approche qui reconnaît et honore la complexité et la beauté de l’expérience humaine.

« …C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose importante. Le véritable voyage, ce n'est pas de parcourir le désert ou de franchir de grandes distances sous-marines, c'est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur de l'instant baigne tous les contours de la vie intérieure… »

Extrait « Le Petit Prince », Antoine de Saint-Exupéry

Adieu Guy,

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

1954 - 2024

La cause oubliée de l’entorse lombaire

Les lombalgies peuvent être influencées par divers facteurs, et un aspect moins connu est le rôle du flux sanguin. Une circulation sanguine adéquate est cruciale pour maintenir la santé des tissus, y compris ceux du bas du dos. Lorsque la circulation sanguine est compromise, cela peut contribuer au développement ou à l’exacerbation de douleurs lombaires.

La colonne lombaire, qui comprend le bas du dos, s'appuie sur un système vasculaire qui fonctionne bien pour fournir des nutriments et de l'oxygène aux structures environnantes, notamment les muscles, les ligaments et les disques intervertébraux. Une diminution du flux sanguin peut survenir pour plusieurs raisons, et la compréhension de ces facteurs est essentielle pour aborder la relation entre le flux sanguin et les lombalgies.

Une mauvaise posture est un contributeur important à une altération de la circulation sanguine. Des périodes prolongées de position assise ou debout d'une manière qui désaligne la colonne vertébrale peuvent entraîner une compression des vaisseaux sanguins irriguant le bas du dos. Cette compression restreint le flux sanguin, entraînant une réduction de l’apport d’oxygène et de nutriments aux tissus. Au fil du temps, cela peut contribuer à la raideur musculaire, à l’inflammation et à la douleur.

De plus, des conditions telles que l’athérosclérose, qui implique le rétrécissement des artères dû à l’accumulation de plaque, peuvent affecter le flux sanguin vers le bas du dos. Les artères lombaires peuvent voir leur capacité à délivrer du sang réduite, ce qui entraîne une ischémie (apport sanguin insuffisant aux tissus) et des douleurs ultérieures.

Les déséquilibres musculaires et les spasmes peuvent également jouer un rôle dans la restriction du flux sanguin vers le bas du dos. Les muscles tendus peuvent comprimer les vaisseaux sanguins, entravant la circulation normale nécessaire à la santé des tissus. De plus, la réponse du corps à la douleur, telle que la protection et la tension musculaires, peut exacerber encore ce problème, créant un cycle d'inconfort et une réduction du flux sanguin.

Dans certains cas, des problèmes structurels comme une hernie discale peuvent contribuer à compromettre la circulation sanguine. La hernie discale peut comprimer les vaisseaux sanguins voisins, affectant la circulation sanguine et provoquant une douleur localisée. De même, la sténose vertébrale, une affection caractérisée par le rétrécissement du canal rachidien, peut entraîner une compression des vaisseaux sanguins, entraînant une réduction du flux sanguin vers le bas du dos.

L’activité physique, ou son absence, joue également un rôle crucial dans la circulation sanguine et les lombalgies. L'exercice régulier favorise la santé cardiovasculaire, assurant une circulation sanguine efficace dans tout le corps. À l’inverse, un mode de vie sédentaire peut contribuer à une mauvaise circulation sanguine, aggravant potentiellement les douleurs lombaires.

Aborder les problèmes liés à la circulation sanguine dans le contexte des lombalgies implique une approche multidimensionnelle. Cela peut inclure des interventions visant à améliorer la posture, des exercices ciblant les déséquilibres musculaires et des traitements visant à améliorer la santé cardiovasculaire globale. Des modifications du mode de vie, telles que l'intégration de pauses régulières pour bouger pendant des périodes prolongées de position assise, peuvent également contribuer à maintenir un flux sanguin optimal vers le bas du dos.

En conclusion, le flux sanguin est un facteur important dans le développement et la persistance des lombalgies. Comprendre les différents facteurs contribuant aux troubles de la circulation dans la région lombaire permet de mener des interventions ciblées qui s'attaquent aux causes profondes de l'inconfort, favorisant ainsi une meilleure santé de la colonne vertébrale et un bien-être général.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Hancock M et al. Low back pain: a call for action. The Lancet, Vol 391, issue 10137, 2018.

Maher C.G. et al. An updated overview of clinical guidelines for the management of non-specific low back pain in primary care. European Spine Journal, Vol 27, Issue 11, 2018.

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Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.

Tout sur la vitamine C, le sodium et le potassium

Vitamine C

La vitamine C (également connue sous le nom d’acide ascorbique( est l’une des vitamines les plus connues et les utilisées pour la promotion de la santé. Elle joue un rôle important dans l’activation des enzymes qui produisent du collagène, une protéine structurelle clé dans les vaisseaux sanguins, la peau et d’autres tissus. Elle est également nécessaire pour l’activation des neurotransmetteurs pour produire de l’énergie. Par conséquent, les symptômes d’une carence de vitamine C comprennent par exemple, la fatigue, un dysfonctionnement neurologique et, plus généralement, le saignement des gencives et des ecchymoses qui sont dues à la fragilité des vaisseaux sanguins.

De plus, la vitamine C a une fonction antioxydante avec la capacité de protéger les structures cellulaires et de l’ADN des dommages des radicaux libres. Cela la rend particulièrement importante dans les situations de stress accrues.

La vitamine C est essentielle pour la normalisation des hormones de stress (surtout le cortisol) en période d’adaptation. Il est donc logique de penser que la glande surrénale ait la plus forte concentration de vitamine C dans le corps. Pendant les périodes de stress, la demande de production des hormones de stress augmente de sorte que le corps a naturellement une demande plus élevée de vitamine C.

Le sodium

Présent dans le sang et dans le liquide interstitiel, le sodium est important pour une grande majorité de fonctions dans le corps humain. L’équilibre et du sodium et du potassium affecte de manière significative les symptômes ressentis par les personnes souffrant de fatigue chronique. Ces personnes ont souvent de fortes envies d’aliments salés. Une envie de sel peut s’expliquer par une faible teneur en aldostérone (une hormone stéroïde produite par les glandes surrénales).

En fait, le sodium est probablement l’élément le plus critique de la fatigue des surrénales. L’aldostérone est responsable du maintien du liquide (eau) et de la concentration de certains minéraux (sodium, potassium, magnésium et chlorure) dans le sang, le liquide interstitiel (la zone entre les cellules) et à l’intérieur des cellules.

À mesure que le taux d’aldostérone circulant chute, le sodium est éliminé de votre circulation sanguine lors de son passage dans les reins et est excrété dans l’urine. Lorsque le sodium est excrété, il emporte de l’eau. Au départ, il y a une certaine perte de volume de vos fluides corporels, mais elle ne devient grave que lorsque votre taux de sodium circulant chute à environ 50% de sa concentration d’origine. À ce stade, même une petite perte de sodium commence à avoir des conséquences graves.

Si vous avez un déséquilibre connu en électrolytes, vous devez faire attention à la façon dont vous vous hydratez. Boire beaucoup d’eau sans substitut de sodium peut aggraver votre situation car l’excès d’eau dilue davantage la quantité de sodium dans votre sang. Évitez les boissons gazeuses ou les boissons sportives riches en électrolytes car elles sont riches en potassium et faibles en sodium, ce qui ne fait qu’ajouter au déséquilibre.

Le potassium

Parmi les électrolytes, le potassium a la concentration la plus élevée dans les cellules du corps.

Comme le sodium, les niveaux de potassium sont maintenus par l’aldostérone. Lorsque trop de sel ou de liquide est extrait des liquides interstitiels, la petite quantité de sodium dans les cellules commence à migrer hors des cellules vers le liquide interstitiel. La cellule n’a pas une grande réserve de sodium car elle doit maintenir un rapport (15:1) pour le potassium sur sodium pour garder l’équilibre. Lorsque le sodium est extrait de la cellule, l’eau suit le sodium et la cellule devient déshydratée et carencée en sodium. De plus, afin de maintenir le rapport potassium/sodium à l’intérieur de la cellule, le potassium commence alors à migrer en petites quantités. Cela crée encore un déséquilibre électrolytique entraînant une diminution de la fonction surrénale.

Une proposition concrète et applicable

Je vous partage ma suggestion pour un « cocktail » pour le surrénales.

Avant de vous donner la recette, voici quelques consignes à suivre:

  • NE PAS utiliser avec de l’alcool;

  • NE PAS utiliser comme repas;

  • NE PAS utiliser si vous jeûnez;

  • NE PAS utiliser si vous ne mangez pas au moins 4x/jour.

  • UTILISER 1 à 2x/jour UNIQUEMENT le plus possible pour les personnes souffrant de fatigue chronique.

Recette:

  • 125ml de jus d’orange fraîchement pressé idéalement mais pas essentiel (VITAMINE C);

  • 250 ml d’eau de noix de coconut (POTASSIUM);

  • 1/4 de cuillère à café/thé de sel de mer (SODIUM);

  • Mélanger et laisser reposer pendant 2 minutes.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Peat, R. Water: Swelling, Tension, Pain, Fatigue, Aging. Ray Peat Blog Publications. 2009.

Clegg, J.S., Drost-Hansen, W. « On the Density of Intracellular Water ». J. Biol. Phys. 10, 75-84, 1982.

Abrahao, S.B., Tinucci, T., Santello, J.L., Mion, D. Salt supresses baseline muscle sympathetic nerve activity in salt-sensitive and salt-resistant hypertensives. J. Hum. Hypertension. Dec; 16(12): 843-50. 1982.

Peat, R. Salt, Energy, Metabolic Rate and Longevity. Ray Peat Blog Publications. 2007.

Hooper, M.H., Carr, A., Maria, P.E. The Adrenal-Vitamin C axis: from Fish, Guinea Pigs and Primates. Critical Care. Jan; 28-23(1): 29. 2019.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Le lien entre le cœur et les hormones thyroïdiennes

Comment les personnes atteintes d'hypothyroïdie ont-elles des problèmes cardiaques? La plupart des symptômes cardiaques courants que vous constaterez avec l'hypothyroïdie comprennent un rythme cardiaque lent, un essoufflement, un gonflement des jambes et une PA élevée. Quel est le lien entre l'hormone thyroïdienne et le cœur?

Premièrement, la thyroxine (T4) contrôle les enzymes qui régulent la vitesse à laquelle notre cœur bat.

Deuxièmement, T4 régule la force de notre cœur se contracte.

Troisièmement, le T4 contrôle la réactivité de notre cœur à l'hormone adrénaline. Enfin, "la thyroxine est ce qui détend tous nos vaisseaux sanguins. Elle le fait par ses propres effets mais aussi en contrôlant la libération de quelque chose appelé facteur de relaxation dérivé de l'endothélium (EDRF) qui, encore une fois, ouvre nos vaisseaux sanguins". Dr Gupta

Intéressant, mais pour certains, déroutant! Simplifié, c'est simple, quand vous êtes déficient en hormone thyroïdienne, tout ralentit et devient un peu plus rigide. La contraction du cœur devient moins efficace, la fréquence cardiaque ralentit et la TA augmente. Pourquoi? Parce que le cœur pompe contre un système plus rigide.

Nous savons qu'avoir un problème thyroïdien est globalement inflammatoire et augmentera les marqueurs comme l'homocystéine, le LDL, le cholestérol et les triglycérides. Mais lorsque vous corrigez tout problème thyroïdien, la plupart des anomalies cardiovasculaires se normaliseront.

Le message est clair, regardez au-delà des symptômes. Un problème cardiaque, la plupart du temps a plus à voir avec l'hormone thyroïdienne qu'avec le cœur lui-même. Toujours consulter un médecin en premier.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Gupta, S. Hypothyroidism and the Heart. Sanjay Gupta Blog Publications. December 2019. www.drsanjayguptacardiologist.com

Arem, R. The Thyroid Solution: A Revolutionary Mind-Body Program for Regaining your Physical and Mental Health. Ballantine Books. 3rd Edition. 2017. 496 pages.

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Pourquoi êtes-vous intolérants aux produits laitiers?

Les produits laitiers… bon pour vous, mauvais pour vous? Cela dépendra toujours à qui vous demandez ou de ce que vous lisez….en bout de ligne, tout dépend de l'ÊTRE HUMAIN en question.

Nous devons également examiner de près la qualité des produits laitiers (d'où ils proviennent, ce que mangent les bovins, la quantité d'exercice et la lumière du soleil qu'ils reçoivent, etc.). La plupart des produits laitiers proviennent de bovins d'usine nourris avec un régime alimentaire peu naturel. Ils ne sont pas autorisés à se déplacer, ils reçoivent peu ou pas de soleil et sont traités avec des tonnes d'antibiotiques et d'hormones.

 

Bref, personne ne devrait consommer de protéines laitières ou animales conventionnelles !

Je vous conseille tous les produits laitiers crus, biologiques et / ou locaux.

 

MAIS attention…

 

Pour certains, cela ne suffira pas tant que l'état du système digestif ne sera pas guéri.

Deuxièmement, la plupart des produits laitiers contiennent des vitamines synthétiques A et D ajoutées. Celles-ci peuvent devenir des allergènes, mais également peut être à l'origine de la toxicité de la vitamine A ou même de la vitamine D.

 

Enfin et probablement le plus commun…

 

L’absence d'enzyme.

Les enzymes nous permettent de digérer les aliments et sans eux, la digestion est compromise. L'intolérance au lactose n'a rien à voir avec les produits laitiers, mais tout à voir avec le manque d'enzyme (lactase) dans l'intestin grêle.

 

Mes conseils…

 

Si vous êtes déjà sensible aux produits laitiers, éviter d’en consommer pour l’instant.

Donnez à votre corps le temps de guérir.

 

·      Essayez les fromages vieillis, car ils contiennent très peu de lactose ;

 

·      Essayez des fromages sans culture comme la ricotta ou le mascarpone par exemple.

 

Lors de la réintroduction, ralentissez, commencez tranquillement, consommez les fromages d'abord et toujours un type à la fois.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Walshe K, Healy MJ, Speekenbrink AB, Keane CT, Weir DG, O'Moore RR. Effects of an enteric anaerobic bacterial culture supernatant and deoxycholate on intestinal calcium absorption and disaccharidase activity. Gut. 1990 Jul;31(7):770-6.

Lauritano EC, Bilotta AL, Gabrielli M, Scarpellini E, Lupascu A, Laginestra A, Novi M, Sottili S, Serricchio M, Cammarota G, Gasbarrini G, Pontecorvi A, Gasbarrini A. Association between hypothyroidism and small intestinal bacterial overgrowth. J Clin Endocrinol Metab. 2007 Nov;92(11):4180-4.

Peat R. Milk in context: allergies, ecology, and some myths. 2011

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Un moyen simple et efficace pour abaisser votre niveau de cortisol.

Pas de protocoles, pas de nouvelles méthodes sont nécessaires.

En fait, c’est un outil qui vous accompagne toute la journée, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et qui, si vous y accédez plus consciemment tout au long de la journée, peut avoir un effet puissant sur votre processus de guérison : votre respiration.

 

Lorsque nous respirons et ralentissons notre respiration, nous sommes en mesure de soutenir, d'augmenter la variabilité de la fréquence cardiaque et d'améliorer notre capacité à gérer le stress.

 

Vous pouvez effectuer une "résonance cardiaque" avec mantra, yoga, Qi gong, méditation, exercice et la bonne volonté, MAIS, le moyen le plus simple et le plus rapide consiste à utiliser votre respiration.

 

La cohérence cardiaque est atteinte lorsque nous respirons en moyenne 4 à 6 fois par minute (un point de résonance physiologique). Ce n'est pas une question d'effort ou de raisonnement, mais un phénomène naturel et réflexe. Lorsque nous sommes en mesure de nous écarter du problème et de laisser simplement notre respiration agir, nous pouvons avoir un impact majeur sur l'état du système nerveux et donc sur l'état général de notre physiologie.

 

C'est une autre façon pour les personnes atteintes d'hypothyroïdie, d'asthme, d'apnée du sommeil, d’anxiété chronique, etc., de réguler leur système nerveux pour créer une base plus solide pour la guérison.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Brule D. Just Breathe: Mastering Breathwork for Success in Life, Love, Business, and Beyond Atria/Enliven Books; 1st edition. 2017. 224 pages.

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Pour un changement à long terme

« …SI L’ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL VOUS VIVEZ NE CHANGE PAS, IL Y A DES CHANCES QUE VOTRE SANTÉ NE CHANGE PAS AUSSI… »

 

 C’est la situation à laquelle la plupart d’entre nous sommes confrontés tous les jours. Certains possèdent une bonne capacité à s’adapter, mais pour la plupart, ça demeure encore difficile. Rappelez-vous qu’il est facile de se laisser entraîner par la tendance du jour pour créer un changement.

 

 Mais voici le piège…

 

Vous ne pouvez pas créer de changement, sauf si VOUS changez.

Selon moi, dans certains cas, faire plus ne change rien. Avoir continuellement l’objectif de se pousser, d’aller plus loin, ça peut devenir un cercle vicieux. Souvent ce sont les modèles, les comportements, les systèmes de croyances qui vous ont amené à cet endroit dans votre parcours QUI DOIVENT CHANGER.

 Selon Dr. Gabor Mate, nous, les êtres humains, sommes des créatures «bio-psycho-sociales» dont la santé et la maladie reflètent notre capacité à tolérer l’environnement dans lequel nous vivons.

Une solution peut se proposer à nous : Créer un environnement respectant les habitudes de santé qui favorise le changement.

Vous pouvez manger tous les aliments sains, prendre tous les suppléments les plus chers et / ou travailler avec les meilleurs thérapeutes du monde, mais de rester cohérent dans la création et le développement d'habitudes et de comportements sains sont presque impossibles dans un environnement lourd, difficile et suffocant.

 

En même temps, je ne vous suggère pas de changer drastiquement. Mais le changement que vous désirez vous obligera à devenir un peu plus honnête avec vous-même.

 

VOUS êtes responsables de votre santé et de ce que vous ressentez. Je vous propose un exercice pour vous aider à commencer à ralentir. Pour être mieux préparé et moins anxieux pour votre journée, achetez-vous un cahier et commencer à prendre des notes quotidiennes.

 

Que vous passiez du temps le matin, le soir ou parfois à midi, faites une liste de tout ce qui vous passe par la tête: horaires, épicerie, planification des repas, projets de travail, sorties, rendez-vous, etc. Avoir une perspective claire sur les événements de la journée vous permet d’élaborer un plan. En continuant à pratiquer cet exercice, vous remarquerez que le temps commence comme par magie à réapparaître dans votre emploi du temps.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Référence:

Mator G., The Hungry Ghost: A Biopsychosocial Perspective on Addiction, from Heroin to Workaholism, Random House Canada, 496 pages, 2009

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La physiologie des allergies saisonnières

Le mécanisme des allergies respiratoires

Physiologiquement, les allergies sont causées par une accumulation de composés chimiques dans notre système.

 

C'est peut-être la cause de bien des symptômes respiratoires / ORL.

 

Dans l'ensemble des composés chimiques, on retrouve l'histamine et les prostaglandines. L’histamine est libérée par les cellules immunitaires en réponse à un irritant. Les prostaglandines sont produites quand la cellule est stressée.

 

Quand notre métabolisme est affaibli, que notre organisme ne produit pas assez d'énergie, l'histamine et les prostaglandines commenceront à inonder notre système.

 

La qualité de notre environnement dans lequel on vit, les aliments que l'on consomme tous les jours, l'air que l'on respire, peuvent tous être en cause et affecter l'efficacité du foie à faire son travail. Comment?

 

·      Quand le métabolisme est bas, il y a suppression de la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie, donc moins de réserves de glycogène. L'hypoglycémie devient alors un déclencheur de la production d'histamine et de la réaction allergique.

 

·      Si l'énergie n'est pas produite adéquatement, l'organisme produira alors de l'acide lactique. Cette réaction n'est pas seulement inflammatoire mais elle empêche la production de CO2.

 

Le CO2 joue un rôle dans la régulation de l'histamine. Quand le taux de CO2 diminue, le taux d'histamine augmente.

 

À tout moment où notre production d'énergie n'est pas réglée et que notre température de base diminue, un état d'inflammation prolongé produit plus d'histamines dans notre système qui maintient la réaction allergique que vous avez.

La gestion de l’inflammation: la respiration

La respiration a un impact important sur notre système nerveux et nos cellules. Elle nous permet d'acheminer l'oxygène (O2) aux cellules et, par la suite, de produire du dioxyde de carbone (CO2).

Si notre corps produit du CO2, il réduit l'inflammation et la sécrétion d'histamine.

La première étape à suivre est de tout simplement respirer par le nez  au cours de la journée. En suivant cette étape, vous permettez au système nerveux de retourner au calme plus facilement.

Ensuite, vous pouvez utiliser un tempo respiratoire qui peut être spécifique à vos besoins.

Qu'est-ce qu'un tempo?

C'est simplement une façon de mesurer la vitesse de votre respiration. Par exemple, un tempo 2-1-2-1 peut être décortiqué comme suit :

2 sec. inspiration;
1 sec. retenue (apnée);
2 sec. expiration;
1 sec. retenue (apnée).

 

Vous pouvez utiliser plusieurs types de tempos en lien avec vos besoins.

La phase de retenue (apnée) favorise l'activité parasympathique du système nerveux et augmente le taux de CO2 dans l'organisme.


Encore une fois, l'augmentation du CO2 permet une meilleure accessibilité pour les cellules à l'O2.

Une meilleure production d'énergie = une réduction de l'inflammation et de l'histamine.

  

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

 

Références :

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

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La relation étroite entre l'anxiété et l'hyperventilation.

L’anxiété cause l’hyperventilation ou vice-versa?

 

Beaucoup de gens pensent que l’anxiété peut nous amener dans un état d’hyperventilation. Néanmoins, si vous lisez cette dernière phrase et que vous avez déjà eu une crise d’anxiété, ça peut effectivement être vrai.

Mais je vous écris pour vous dire que c’est complètement le contraire – en hyper ventilant, vous devenez anxieux. Ce qui veut dire que vous êtes en contrôle 100% du temps ! Ce concept est important car dans la majorité des crises d’anxiétés, vous perdez le contrôle sur votre respiration.


Le cerveau a besoin d’oxygène (O2) et de glucose pour fonctionner adéquatement. C’est pour cette raison que l’hyper ventilation, combinée à un état d’hypoglycémie, peut être un facteur déclencheur d'une crise d’anxiété. La baisse de glucose dans le sang viendra stimuler la sécrétion d’adrénaline qui, par la suite, augmentera la production de glucose puisée dans les réserves (les muscles et le foie principalement). Avec ce phénomène vient les palpitations, les sueurs et une baisse de l’amplitude respiratoire.

Une fréquence de vos repas/collation, individualisée pour vos besoins, demeure la façon efficace pour supporter les glandes surrénales en diminuant la sécrétion d’adrénaline et en stabilisant votre glycémie. J’approfondis ce sujet avec plus de détails dans mon article sur le jeûne intermittent. (Mon opinion sur le jeûne intermittent) (Mon retour sur le jeûne intermittent)

 Le sensation de « manquer d’air » (dyspnée) commence quand le niveau de dioxyde de carbone (CO2) est insuffisant dans le sang. Avec ce déséquilibre, ça devient difficile pour nos cellules et notre cerveau d’utiliser l’O2. Les meilleures façons de vous assurer que vous avez un niveau suffisant de CO2 dans votre sang sont les suivantes :

·      Respirer avec une bonne posture, des épaules détendues;

·      Des respirations nasales car les respirations buccales gaspillent plus le CO2;

·      Diminuer votre rythme respiratoire et commencer à prendre conscience au cours de votre journée. Est-ce que je contrôle ma respiration? Quand elle accélère ou ralentie, pourquoi?;

·      Prenez des lentes inspirations mais assurez-vous que vos expirations soient 2x plus lentes quand vous relaxez ou méditez;

·      Avec le temps, quand ça sera adéquat pour vous, commencer à retenir votre respiration spécifiquement après votre expiration. Ça vous permettra de retenir plus de CO2;

·      Vous pouvez utiliser un tempo à votre respiration. Un tempo vous permet de manipuler la vitesse de votre respiration. Par exemple, vous pouvez commencer avec une respiration (2-2-2-2) (inspiration – retenir – expiration – retenir). Pour la plupart, vous pouvez entraîner votre respiration mais elle doit être individualisée. Un bon exercice de départ est la respiration (4-1-8-1). Essentiellement, c’est comme si vous respiriez dans un sac brun;

·      La prévention est la clé. Donc, concentrez-vous sur les points ci-dessus et ajuster votre fréquence de repas et, avec le temps, vous devriez reprendre le contrôle sur votre anxiété.

 

Une respiration excessive produit une élimination de CO2 importante qui, en retour, diminue sa concentration dans le sang. Ça devient un problème car l'usage et le transfert de l’O2 provenant des muscles et des viscères/organes seront limités dans l’organisme. Pensez-y d’un point de vue d’une journée ordinaire. Le CO2 influence la libération de l’O2 dans le sang vers les tissus et les viscères/organes.

Donc, qu’est-ce ça nous dit sur notre respiration? Qu’est-ce qui est plus bénéfique, respirer par le nez ou la bouche?

Quand vous avez une bonne tolérance au CO2, que vous respirez par le nez et que vous évitez de respirer trop rapidement, vous supporterez, à ce moment là, une concentration optimale de CO2 dans le sang.

 

Voici un test pour évaluer votre tolérance / seuil au CO2 :

À l’aide d’un chronomètre sur une montre ou téléphone cellulaire,

·      Prenez 3 à 5 respirations par le nez;

·      Prenez une inspiration plus importante par le nez et quand vous commencerez à expirer, démarrez votre chronomètre;

·      Expirez le plus lentement possible toujours par le nez. Le test a pour but de mesurer le temps de votre expiration….votre tolérance au CO2. Expirez jusqu’au bout, n’arrêtez pas et ne retenez pas votre respiration après l’expiration;

·      Enregistrez votre temps en secondes.

 

Comment interpréter votre résultat? Vous trouverez si vous êtes tolérant(e) au CO2 et si vous vous oxygénez adéquatement.

·      Entre 0-10 secondes : vous avez du travail à faire! Habituellement, vous respirez beaucoup trop rapidement;

·      Entre 10-20 secondes : vous êtes dans la moyenne;

·      30 secondes et plus : vous avez un bon contrôle et une bonne tolérance au CO2 mais vous pourriez faire mieux;

·      Entre 45-60 secondes : A+! Vous pouvez appliquer votre tolérance au CO2 durant un exercice plus intense.

En ralentissant votre respiration, en la contrôlant plus consciemment, vous permettez à votre corps de retrouver un équilibre de votre système nerveux plus facilement. Quand vous retenez votre respiration à la fin d’une expiration, vous devenez meilleur pour retenir le CO2. Ça devient valable car l’O2 devient plus facile à libérer vers nos cellules – donc plus d’énergie!

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Stark J., Stark R., The Cardon Dioxide Syndrome. Buteyko Online Ltd. 2002. 240 pages;

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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L'influence de la thermorégulation sur votre physiologie

Énergie et  thyroïde

Vous l’avez tous entendus au moins une fois « J’ai tout le temps froid ! »

Mais qu’est-ce que ça signifie ? On peut dire que si vous avez froid aux extrémités la majorité du temps, vous présentez une intolérance au froid.

Votre glande thyroïde est maîtresse de plusieurs fonctions dans votre corps donc la thermorégulation et le métabolisme.

Les personnes qui présentent une fonction thyroïdienne affaiblie et basse vont typiquement avoir moins la capacité de gérer le froid. Cette incapacité de maintenir la chaleur corporelle peut mener à une intolérance au froid. Lorsque la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie a lieu, les cellules de votre corps utilisent cette réaction pour produire de l’ATP (énergie) donc conséquemment de la chaleur.

Concrètement, si vous n’avez pas équilibré votre glycémie (taux de sucre dans le sang) au cours d’une journée en mangeant régulièrement, vos hormones thyroïdiennes se convertiront moins par le foie donc vous produirez moins d’énergie donc la possibilité de garder la chaleur diminue.

 

Le rôle de l’œstrogène

L’œstrogène joue toujours un rôle dans la thermorégulation.  Avec le vieillissement, nous produisons moins de progestérone due en grande partie aux sources de stress. Nous produisons toujours de l’œstrogène dans les glandes surrénales et les tissus adipeux mais cela devient de plus en plus difficile à détoxifier par le foie.

L’œstrogène est actuellement une hormone « hypothermique » qui diminuera votre température corporelle de plusieurs façons.

Premièrement,  en excès, elle empêchera la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie qui, à son tour, diminuera votre production d’énergie et de chaleur.

En second lieu,  elle peut déséquilibrer l’axe hormonal avec l’hypothalamus et l’hypophyse. Elles sont également des glandes régulatrices de votre température corporelle.

En dernier, l’œstrogène dans un état de déséquilibre peut causer une vasodilatation de vos vaisseaux sanguins. Un bon exemple est la « chaleur ».

La « chaleur » est un symptôme de l’augmentation de la vasodilatation. Cette augmentation pourra causer des pertes de chaleur à travers la peau qui, à son tour, diminuera la production d’énergie au niveau de la cellule. Cette perte causera aussi une baisse de température.

 

Des solutions ?

 Il ne faut pas oublier que cet article a pour but d’informer. Les solutions présentées ci-bas ne représente pas une liste de directives qui faut absolument suivre pour surmonter l’intolérance au froid. Chaque personne à des besoins qui doivent être individualisés et personnalisés selon l’historique de santé.

Voici les solutions qui peuvent fonctionner pour rééquilibrer votre thermorégulation :

 

·      Manger des glucides (préférablement des fruits sans pulpes et avec un bon degré de mûrissement et des légumes racines cuits) qui sont favorables au maintien de votre glycémie et thyroïde ;

 

·      Augmenter vos fréquences de repas / collations au 3-4 heures selon votre quotidien ;

 

·      Manger des protéines qui ont des propriétés non-inflammatoires et qui sont facilement digestibles (œufs et poissons blancs par exemple) ;

 

·      Évidemment à quoi sert un article sans parler de l’ostéopathie ! Par les soins ostéopathiques, les tensions sur le diaphragme, le foie, les reins, les vaisseaux sanguins importants seront importants à libérer pour pouvoir influencer le plus possible les influences de la température corporelle sur votre physiologie.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Rubin J., Rubin J., Female Body Blueprint, Archangel Ink, 2015, 72 pages

Peat R., Aging, Estrogen and Progesterone, 2006

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L'ostéopathie chez les personnes âgées

L’être humain doit être libre dans ses mouvements à tous les niveaux. Cependant en vieillissant, notre corps subit des transformations et l’ensemble des fonctions du corps diminuent progressivement ce qui favorise l’apparition d’incapacités. Aussi, la perception par les sens ainsi que la coordination des mouvements ont tendance à s’amenuiser et à s’altérer. Une personne âgée peut progressivement être privée de ses repères environnementaux, de la communication interpersonnelle et être exposée aux chutes, ce qui la contraint souvent à la perte d’autonomie et à l’isolement. D’ailleurs, ces différents changements ont une incidence non négligeable sur le plan psychologique et social.

En général, la prise en charge en ostéopathie précoce et un suivi régulier permettent à l’aîné de gagner et de renforcer ses fonctions en ayant une action sur la mobilité en générale. De la même manière, on remarque que les traitements ostéopathiques améliorent l’équilibre, les douleurs ressenties à court et long terme et ainsi participe à l’amélioration de la qualité de vie.

D’ailleurs, Lopez et al. (2011) démontrent clairement que les traitements ostéopathiques améliorent l’équilibre et la stabilité posturale, et ce, après seulement quatre visites. Dans le cadre de cette étude, on a demandé aux sujets de se tenir debout sur une plateforme de stabilométrie avec les yeux ouverts et les yeux fermés. On a aussi mesuré ces sujets âgés sur cette plateforme avec le test de Romberg modifié. Techniquement, le centre de pression entre les pieds sur cette plateforme enregistrait des données à intervalle de 30 secondes. Les chercheurs ont mesuré les déséquilibres posturaux antéro-postérieur et médio-latéral. Les résultats les plus significatifs ont été observés par le test debout avec les yeux ouverts après les quatre visites chez l’ostéopathe.

Selon Wells et al. (1999), les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs souffrant de la maladie de Parkinson peuvent ressentir des bénéfices après une seule séance en ostéopathie. Un groupe de 10 sujets atteints de la maladie de Parkinson et un groupe contrôle sain de 8 personnes du même âge ont été soumis à une analyse de la marche avant et après une séance d’ostéopathie.

Statistiquement, chez les sujets Parkinsonniens qui ont reçu un traitement ostéopathique, on remarque que les valeurs sont significativement améliorées à court terme par rapport à la cadence et à l’amplitude des mouvements lors de la marche ainsi qu’au niveau de la vélocité maximale des membres supérieurs et inférieurs. Les techniques ostéopathiques visaient à augmenter la flexibilité des sujets et à réduire leur rigidité.  Cette recherche a été effectuée alors que la médication anti-parkinsonienne n’agissait plus. Comme il n’y a eu aucun suivi post-traitement, rien n’indique que les résultats positifs du seul traitement prodigué ont persisté dans le temps.

Toutefois en 2000, Wells entreprit une seconde recherche afin de combler les lacunes de l’étude précédente. L’étude a été effectuée sur 15 patients parkinsoniens. Cette fois-ci, il a appliqué un traitement par semaine sur une période de huit semaines. Les résultats obtenus établissent que l’ensemble des traitements avait un effet bénéfique sur la marche. Par ailleurs, ces effets bénéfiques diminuent progressivement avec le temps.

En dernier lieu, Devantéry (2009) mentionne que l’efficacité varie selon le stade de la maladie. Plusieurs sujets ont noté des changements immédiats positifs après le traitement mais ces changements étaient de courte durée. Par ailleurs, les résultats les plus significatifs de cette chercheure québécoise semblent être en lien avec une amélioration des symptômes moteurs du parkinsonien incluant l’akinésie, la rigidité et l’instabilité posturale.

En conclusion, en consultant un ostéopathe, les aînés s’assurent de davantage maintenir une bonne mobilité, de prévenir les chutes et surtout de préserver une bonne qualité de vie en continuant leurs activités quotidiennes et leurs programmes d’exercices.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Couture N. (2011) L’influence du traitement ostéopathique global sur la qualité de vie de la personne atteinte de la maladie de Parkinson, Mémoire de fin d’étude présenté au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal.

Devantéry K. (2009) Effet du traitement ostéopathique sur la mobilité fonctionnelle du sujet présentant la maladie de Parkinson, Mémoire de fin d’étude présenté au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal.

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