hormones

Exploration du lien entre l’appendicite et les kystes ovariens

L'appendicite et les kystes ovariens sont deux affections médicales distinctes, chacune avec son propre ensemble de symptômes et de protocoles de prise en charge. Cependant, dans certains cas, ces deux problèmes apparemment sans rapport peuvent se chevaucher. J’approfondirai sur la relation complexe entre l'appendicite et les kystes ovariens, en explorant leurs similitudes, leurs différences et les facteurs qui contribuent à leur co-occurrence.

L'appendicite est l'inflammation de l'appendice, une petite poche située près de la jonction de l'intestin grêle et du gros intestin. Elle se manifeste généralement par des symptômes tels que des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et de la fièvre. Si elle n'est pas traitée, l'appendicite peut entraîner de graves complications, notamment une perforation et une péritonite, qui peuvent entraîner des conséquences plus importantes.

Les kystes ovariens sont des sacs remplis de liquide qui se développent sur les ovaires. La plupart des kystes ovariens sont inoffensifs et disparaissent d’eux-mêmes sans provoquer de symptômes. Cependant, les kystes plus gros ou ceux qui entraînent des complications telles qu'une rupture ou une torsion peuvent entraîner des douleurs pelviennes, des ballonnements et des cycles menstruels irréguliers. Les kystes ovariens sont fréquents chez les femmes en âge de procréer et peuvent varier en taille et en type.

Bien que l'appendicite et les kystes ovariens soient des affections distinctes, ils peuvent parfois présenter des symptômes similaires, tels que des douleurs et une sensibilité abdominales basses. Ce chevauchement des symptômes peut rendre difficile la distinction entre les deux affections, en particulier chez les femmes en âge de procréer qui sont plus sujettes aux kystes ovariens.

Deux facteurs importants peuvent contribuer à la co-apparition d’appendicite et de kystes ovariens :

  • Proximité anatomique : L'appendice et les ovaires sont situés à proximité immédiate dans la cavité abdominale. Dans les cas où un kyste ovarien devient suffisamment gros, il peut exercer une pression sur les structures environnantes, y compris l'appendice, entraînant une inflammation et une appendicite dans le futur.

  • Facteurs hormonaux : Les fluctuations hormonales, en particulier pendant le cycle menstruel, peuvent influencer le développement et la taille des kystes ovariens. Certaines études suggèrent que les changements hormonaux peuvent également affecter l’inflammation et la fonction de l’appendice.

Le diagnostic médical de l'appendicite et des kystes ovariens peut être parfois difficile, surtout lorsque les deux affections sont présentes simultanément. Les différents professionnels de la santé s'appuient généralement sur une combinaison d'évaluations cliniques, d'études d'imagerie (telles que l'échographie ou la tomodensitométrie) et de tests de laboratoire.

L'approche thérapeutique de l'appendicite et des kystes ovariens varie en fonction de la gravité des symptômes et de la présence de complications. Dans les cas non compliqués, une prise en charge en ostéopathie pour gérer de la douleur peut suffire.

Dans les cas où une appendicite et des kystes ovariens sont présents, l'approche thérapeutique peut impliquer de traiter les deux affections simultanément ou séquentiellement, en fonction de la présentation clinique et de la gravité des symptômes. Une collaboration étroite entre les professionnels de la santé est essentielle pour garantir des résultats optimaux.

La relation entre l'appendicite et les kystes ovariens est complexe et multiforme. Bien que ces affections soient des entités distinctes, elles peuvent parfois coexister ou présenter des symptômes qui se chevauchent, ce qui pose des problèmes de diagnostic et de prise en charge. Les professionnels de la santé doivent maintenir un indice de suspicion élevé pour les deux affections, en particulier chez les femmes en âge de procréer présentant des douleurs abdominales basses. Grâce à une évaluation complète et à des tests de diagnostic appropriés, un diagnostic rapide et précis peut être obtenu, conduisant à un traitement efficace et à de meilleurs résultats.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Goodman et al. Ultrasound-identified ovarian cysts: a guide to interpretation, management, and follow-up. Menopause. 2023. 1;30(5). 465-466.

Dason et al. Diagnosis and management of polycystic ovarian syndrome. CMAJ. 2024 Jan 28;196(3):E85-E94.

Muncy et al. Retro-psoas appendicitis. BMJ. 2023 Sep 20;16(9).

Hale et al. Endometriosis of the Appendix: When Appendicitis is less than straightforward. Mil Med. 2023 Nov 3;188(11-12).

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Les peurs pour votre santé nuisent-elles à votre santé?

Les glucides sont mauvais. Le cortisol est mauvais. L'œstrogène est mauvais. Le poisson (mercure) est mauvais. Certains types d'exercices sont mauvais. Les champs électromagnétiques sont mauvais. Les céréales sont mauvaises. Le beau-frère est mauvais. Les légumes sont mauvais. La graisse est mauvaise. Les suppléments sont mauvais. Les histamines sont mauvaises. Les nouvelles sont  mauvaises. Le sucre est mauvais. L'eau est mauvaise. Tout sauf le bio est mauvais. L'air est mauvais. Les bactéries sont mauvaises. Les téléphones sont mauvais. Les tatouages ​​sont mauvais. La télé est mauvaise. Le sol est mauvais. Tous les parasites sont mauvais.. Les symptômes sont mauvais. TOUT EST MAUVAIS! Bon ok…peut-être pas le beau-frère.

Si vous êtes enfermés dans certaines de ces peurs, il vous faut déterminer si cet apport constant soutient ou non votre mission en matière de santé ou vous pousse plus loin dans le déséquilibre.


La peur chez les êtres humains peut survenir en réponse à un stimulus spécifique se produisant dans le présent, ou en prévision d'une menace future perçue comme un risque pour le corps ou la vie. L'amygdale est la partie du cerveau qui reçoit des informations et interprète ces informations pour générer l'émotion de la peur. Lorsque l'amygdale génère une émotion, elle transmet des impulsions à l'hypothalamus. Ce qui envoie ensuite des impulsions à différentes parties du corps pour déclencher une réponse de combat ou de fuite. Des hormones sont sécrétées qui élèvent la fréquence cardiaque, augmentent la glycémie, convertissent les graisses en sucre, suppriment le système immunitaire lorsqu'elles sont chroniques.

La peur vous maintient non seulement dans un état physiologique stressé, affectant TOUS les systèmes que vous essayez essentiellement de réguler, mais aussi…

 

Vous déconnecte.

Vous distrait.

Vous préoccupe.

Vous isole.

 

Nous sommes des êtres sociaux. Toujours se concentrer sur ce qui est mauvais, nous éloigne de nous-mêmes et des autres.

Revenir à soi demande de la vigilance et de l'observation.

Vivre dans cet espace en apportant des petits changements pour que votre vie fonctionne pour vous et les autres qui vous entourent est important.

Avec le temps, cela vous donnera la liberté et la clarté nécessaires pour prendre des décisions plus éclairées sur ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas.

Ce n'est qu'avec cette étape que vous pourrez commencer à vous réorienter vers votre santé et à vous éloigner du déséquilibre.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

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Ma définition de l’ostéopathie

Le corps pour moi est un concept global lié avec tout. Donc comment est-ce possible d’aider le corps avec la palpation et des normalisations spécifiques? La première étape à évaluer est l’intégrité des liens entre les différents systèmes du corps. L’importance d’adresser la relation de l’enveloppe fascia et de ses liens avec, par exemple, une viscère, un muscle, un tendon, un ligament et une articulation est primordiale.


Un système global n’est pas statique, fixe. Il est toujours en mouvement, dynamique. C’est pour ça qu’on peut parler de biomécanique et de tenségrité. La tenségrité est essentiellement le rapport entre la structure et la fonction. C’est un équilibre des forces qui contrôle et régule comment le corps fonctionne. Le fascia, lui, intègre le tout et est central dans les processus physiologiques du corps.

La plupart du temps, je n’interviens pas sur un aspect et une composante seulement. Je soigne un système global, j’ai une façon analytique de penser. Après tout, je ne soigne pas une épaule, un genou mais bien un être humain. Ce qui ouvre la porte sur une façon de réfléchir en ostéopathie, celle de la philosophie du paradigme de la complexité. Comme dirait Edgar Morin: « Mettre de l’ordre pour ensuite chasser le désordre. » Tellement bien dit.


Donc comment j’applique tout ça quand vous traversez la porte de mon bureau?


À chaque fois, je prends le temps d’évaluer les structures du « contenu », c’est-à-dire les viscères et toutes les liens avec les structures du « contenant », les structures de la colonne vertébrale, du bassin ainsi que les membres inférieurs et supérieurs. Après, il y a le crâne et son influence sur le mouvement des liquides dans le corps.


Également, il y a à considérer les processus hormonaux et chimiques qui sont très importants dans le maintien de votre santé. Vos hormones travaillent et communiquent avec toutes les parties de votre corps…tout le temps et sans répit.


Et bien entendu, il ne faut pas oublier après toutes ces évaluations qu’il y a quelque chose d’unique, de magnifique et d’exceptionnel chez vous: votre système émotionnel. Ce système qui se manifeste et qui influence votre humeur. Par exemple, la joie et la tristesse peuvent causer de la rougeur ou de la pâleur à votre peau. Aussi, la honte ou la peur peuvent causer une crise d’asthme, des changements à votre fréquence cardiaque, votre pression artérielle. Cette gestion du stress est le travail d’équilibre du système nerveux autonome. Il s’occupe précisément des conséquences de vos émotions.


Après avoir réfléchi, intervenu spécifiquement et considéré tous les aspects mentionnés ci-haut, je peux dire, moi ostéopathe, que je vous ai soigné dans votre globalité. La globalité qui vous représente et qui est seulement unique à vous.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Morin, E. La complexité humaine. Flammarion. 2008. 384 pages.

Voyer, G. Volet ostéopathie. 2022

Still, A.T. Philosophie et principes mécaniques de l’ostéopathie. Sully. 2013. 367 pages

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Parlons de problèmes intestinaux

Comme c'est le cas pour presque toutes les maladies du corps, les problèmes intestinaux sont 100% liés au stress. Si vous vous concentrez sur le système lui-même et essayez de le traiter, vous pourriez poursuivre un chemin sans fin.  Lorsque vous prenez le temps de vous arrêter, de comprendre ce qui influence l'état de l'intestin (à la fois négatif et positif), vous commencez à voir et à comprendre à quel point vous contrôlez les problèmes sous-jacents.

Un stress chronique et non atténué stimulera l'hypothalamus qui contrôle la production chimique des glandes surrénales et la production sympathique via la moelle épinière. Maintenant, avec ce stress et cette activation, certaines cellules sont activées dans l’intestin qui à leur tour libèrent l’histamine!  Cela provoque une augmentation de la perméabilité intestinale, de la malabsorption et de l'inflammation, qui est ensuite renvoyée au cerveau, entraînant un état vicieux d'inflammation.

Le flot d'hormones de stress dans le système en réponse au stress chronique dans le système essaie vigoureusement de contrôler l'inflammation, mais lorsqu'elle devient chronique, les hormones de stress commencent à affaiblir rapidement le système immunitaire, vous enfermant dans un état chronique d’inflammation entraînant une réponse auto-immune.

Le processus expliqué ci-dessus est exactement comment les intolérances alimentaires se produisent. Faire des laboratoires coûteux sur l'intolérance alimentaire et couper un aliment ou des aliments, c'est ignorer la raison même pour laquelle vous êtes arrivés ici en ignorant la nature elle-même.

Un stress chronique augmente physiologiquement la perméabilité intestinale amenant les particules alimentaires dans la circulation et le système immunitaire provoquant une attaque et une réponse du système immunitaire. Le résultat  de cette réaction est souvent une intolérance alimentaire mais la nourriture n'est pas le problème par exemple.


Si vous n'apportez pas les changements appropriés en gérant le stress dans votre vie, l'intestin ne peut pas guérir. Couper un aliment ou prendre un supplément lorsque les sorties chimiques sont en mode accélération, à certains égards, est tout simplement futile.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Selye, H. The Stress of Life: The Famous classic - Completely revised, expanded, and updated with new research findings. McGraw-Hill. 1984. 515 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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La résistance à l’insuline

Qu'est-ce qui cause la résistance à l'insuline?

La résistance à l'insuline est une condition complexe dans laquelle vos muscles, votre graisse et votre foie ne répondent plus comme ils le devraient à l'hormone insuline.  L'insuline est produite par le pancréas pour aider à maintenir la glycémie régulée.  Le consensus général croit que la résistance à l'insuline est principalement en réponse à la surconsommation constante de glucides transformés.

Alors qu'en fait, la résistance réelle se développe en réponse à une accumulation de stress chronique dans le système par une augmentation du cortisol et de l'adrénaline, ce qui rend plus difficile le bon fonctionnement de l'insuline. Une exposition chronique aux hormones de stress désensibilisent les récepteurs de l'insuline et inhibent les protéines de transport du glucose qui aident le sucre dans son voyage vers la cellule. Manger des glucides, dans cet état, ne fera qu’exacerber la réponse de stress et ne répondra pas à vos besoins métaboliques actuels.

À un autre niveau, à la suite d'un stress chronique, d'une mauvaise alimentation et souvent d'une supplémentation inappropriée, le fer s'accumule aussi dans les tissus. Qu’est-ce que le fer à avoir avec l’insuline? Une accumulation excessive de fer dans les tissus entraînera la défaillance des cellules BETA (qui produisent de l'insuline) du pancréas. À l'autre extrémité, moins de fer dans le sang signifie qu’il sera moins disponible pour les cellules bêta.  Le fer joue en fait un rôle important dans la sécrétion d'insuline des cellules bêta et l'absorption du glucose musculaire.

Le stress chronique créera toujours un environnement propice à l'hyperglycémie. Une mauvaise alimentation et une surcharge en fer provoqueront une accumulation de métabolites réactifs à l'oxygène et endommageront les cellules BÊTA. C’est ainsi que le corps deviendra plus résistant à l’insuline.

Le volet des solutions

1) Déstresser : Il ne peut pas s'agir uniquement de manger. Rappelez-vous, le stress désensibilise les récepteurs de l'insuline. Des moyens simples de déstresser : travailler moins, jouer plus, se concentrer sur ce qui vous convient, ce que vous POUVEZ manger et comment vous POUVEZ créer du plaisir dans votre journée - c'est ça la santé.

2) Mouvement : Plus vous bougez, plus vos cellules musculaires sont capables d'utiliser l'insuline et d'absorber le glucose.  Nous sommes tous trop assis et ne bougeons pas assez.  Bien sûr, il s'agit d'aller faire de l’exercice, mais ce n'est qu'une heure de la journée !  Sortez et bougez!

3) Sortir dehors : A-t-on besoin de la science pour ça? Non.  Vous êtes des êtres humains après tout! Nous restons à la maison avec nos enfants, nous travaillons à l'intérieur, nous nous entraînons à l'intérieur et nous sortons rarement.  Vous devenez résistant à l'insuline dans cet état, alors faites le contraire, sortez davantage !  Jouez dehors avec vos enfants, allez aux marchés fermiers quand vous le pouvez, faites des promenades, votre corps vous remerciera.

4) Nutrition : En utilisant une alimentation adéquate, vous commencerez à répondre aux besoins de votre corps en soulageant principalement le système nerveux et les surrénales et en renforçant la relation entre les surrénales-thyroïde et le système nerveux, créant ainsi un état pour que votre corps puisse commencer à récupérer.  La plupart d’entre vous devront commencer par un apport en glucides plus faible et un apport en protéines et en graisses plus élevé pour compenser cela.  Au fil du temps, une fois que vous déstressez le système et que vous devenez plus sensible à l'insuline, vous pouvez augmenter lentement les glucides et réduire les graisses.


Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Selye, H. The Stress of Life: The Famous classic - Completely revised, expanded, and updated with new research findings. McGraw-Hill. 1984. 515 pages.

Peat, R. Glucose and Sucrose for diabetes. Ray Peat’s newsletter. 2012

Peat, R. Sugar Issues. Ray Peat’s newsletter. 2012

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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La dominance oestrogénique

Qu'y a-t-il vraiment derrière la dominance en œstrogènes?

Pour la plupart du temps, c'est un effet indirect de la physiologie qui explique beaucoup plus qu’une simple liste de symptômes. Pour mieux comprendre le phénomène, il faut revenir sur la notion de stress et d’environnement. Tout d’abord, le stress est un état produit par un changement dans notre environnement qui induit des réponses autonomes et, au fil du temps, des changements hormonaux.

Donc, la question suivante se pose: est-ce que notre attention devrait être placer uniquement sur fixer le problème ou prendre les étapes nécessaires pour mieux contrôler notre environnement?

Dans bien des cas, notre physiologie nous permet de nous adapter aux contraintes environnementales. En théorie, nous percevons une réponse de stress, nous réagissons et les efforts de l’organisme pour récupérer vont dans le sens d’un retour vers l’équilibre. Mais dans la réalité, ce n’est pas toujours le cas. Examinons un peu plus les détails.

Le stress chronique et l'incapacité à s'adapter amèneront vos cellules à produire une certaine forme d’inflammation plutôt que de l'énergie, créant ainsi un environnement propice à la maladie. Encore une fois, vous devez mettre votre attention sur l’environnement dans lequel vous vivez. Bien souvent, en négligeant cette étape, des décompensations et changements peuvent se produire dans l’organisme.


Qu'est-ce que la dominance en œstrogène?

Les hommes et les femmes produisent de l’œstrogène.  Il est produit dans les ovaires des femmes et dans les testicules des hommes.  Il est également produit par les glandes surrénales, stocké et peut être même produit dans les tissus adipeux.

L'œstrogène a de nombreux rôles importants dans la procréation, le contrôle du cholestérol, la protection de la santé des os et du cerveau.  Cependant, lorsque l'œstrogène devient déséquilibré, cela peut devenir problématique.

Votre foie métabolise les œstrogènes par des voies différentes.  Selon la voie, les œstrogènes seront convertis en bons ou mauvais métabolites.  Une voie métabolique est considérée comme bonne quand elle présente un risque plus faible pour le développement de certaines maladies.  Au contraire, les voies considérées comme mauvaises peuvent être associées à des risques plus élevés de maladies.

Par exemple, si votre physiologie utilise une bonne voie, votre corps produit de bons métabolites d'œstrogène.  Ceux-ci favorisent une humeur saine, la libido, le tissu mammaire et la santé reproductive.  Lorsque votre corps convertit trop d'hormones en utilisant des mauvaises voies, vous pouvez ressentir des symptômes de dominance d'œstrogènes tels que l'irritabilité, la sécheresse vaginale et le syndrome prémenstruel.  Vous courez également un risque plus élevé de développer une maladie.

L'état nutritionnel, la santé du foie, le stress, l'alimentation et le sommeil déterminent comment les voies métaboliques vont être utilisées par votre organisme.



Comprendre la dominance des œstrogènes

Dans un premier temps, les solutions thérapeutiques sont souvent axées sur l’utilisation de la progestérone ou des suppléments pour aider à réguler et à détoxifier l’œstrogène. Mais est-ce que cette avenue est vraiment celle qui convient le mieux dans la majorité des cas? Si vous pouviez identifier la cause de ce déséquilibre, est-ce que le simple fait d’ajouter de la progestérone ou même un supplément détoxifiant peut être suffisant pour contrer le problème?

Chez les hommes et les femmes, la cause qui demeure la plus fréquente est la prise de poids.  Plus vous portez de poids, plus vous produisez d'œstrogènes. Dans ce cas-ci, la solution serait-elle de détoxifier les œstrogènes ou de perdre du poids? Le stress lié à la prise de poids forcera le corps à utiliser éventuellement la prégnénolone et la progestérone pour produire du cortisol, une hormone de stress. Encore une fois, la solution serait-elle de prendre de la progestérone ou de réguler le stress physiologique en modifiant son mode de vie?

Prenons l’exemple du syndrome des ovaires polykystiques. Il est créé à partir du stress chronique, de l’hyperglycémie et de l’hyperinsulinémie. Généralement, il s’agit d’un problème lié aux habitudes de vie. La progestérone est une hormone produite par le corps jaune lors de l’ovulation et fonctionne pour équilibrer les effets de l’œstrogène. Donc si la phase de l’ovulation est difficile et même absente, elle entraînera une production insuffisante de progestérone et, par conséquent, la dominance des œstrogènes continuera. Le questionnement reste le même, est-ce que la solution est d’ajouter de la progestérone ou de réguler la production insuffisante de progestérone due à l’hyperinsulinémie causée, avec le temps, par les habitudes de vie?

Rappelez-vous que la dominance des œstrogènes est décrite comme une condition dans laquelle une personne peut avoir un taux d’œstrogène déficient, normal ou excessif sans produire un taux de progestérone suffisant pour contrer les effets de cette dominance. Même avec un taux d’œstrogène bas, vous pouvez avoir des symptômes.


Selon moi, beaucoup trop d’attention est portée sur la « saturation » et « l’excès » des oestrogènes dans le corps. Une évaluation complète de vos habitudes de vie en parallèle avec votre état de santé est souvent la première étape à suivre avant le plan d’action.



Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Selye, H. The Stress of Life: The Famous classic - Completely revised, expanded, and updated with new research findings. McGraw-Hill. 1984. 515 pages.

Peat, R. Natural Estrogens. Ray Peat’s newsletter. 2008.

Musey, VC., Collins, DC., Musey, PI., Martino-Saltzman, D., Preedy, JR. Age-related changes in the female hormonal environment during reproductive life. Am J Obstet Gynecol 1987. Aug;157(2). 312-317 pages.

Peat, R. Estrogen, Memory, Heredity: Imprinting and the Stress Response. Ray Peat’s newsletter. 2009

Peat, R. Estrogens Receptors: What do they explain?. Ray Peat’s newsletter. 1997

Peat, R. Estrogen and the Brain in men and women: Depression, Energy and Stress. Ray Peat’s newsletter. 2008

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Les ovaires polykystiques: carence ou déséquilibre?

Si vous êtes une femme, qu’est-ce qui explique l’excès de pilosité faciale sur la mâchoire et le menton. Que se passe-t-il ?


Certains soulèvent un déficit en progestérone ou une dominance de l’œstrogène. Malheureusement, c'est souvent un signe que vos hormones ont de la difficulté à fonctionner.


Quelles sont les causes sous-jacentes :

  • Excès d'androgènes: Lorsqu'il y a un stress chronique dans le système et que les surrénales produisent trop de DHEA, un excès d'androgènes est produit, ce qui peut conduire au syndrome des ovaire polykystiques.

  • Excès d'androgènes ovariens : La recherche montre qu'une insuline circulante élevée stimule certaines enzymes ovariennes, entraînant une élévation de la testostérone. L'insuline influence l'état androgénique en affectant le métabolisme des androgènes ovariens mais aussi en régulant les taux circulant de la globuline liant les hormones sexuelles.  Il a été démontré que l'insuline abaisse la globuline (qui se lie aux œstrogènes et à la testostérone, les rendant indisponibles).  Ainsi, une réduction de la globuline augmente la biodisponibilité de la testostérone dans les tissus.

  • Ovaires polykystiques : Parfois, les ovaires forment ce qu'on appelle un "kyste ovarien fonctionnel".  Un sac se forme à la surface d'un ovaire autour d'un ovule en cours de maturation.  Habituellement, le sac disparaît une fois que l'œuf est libéré.  Si l'œuf n'est pas libéré ou si le sac se referme autour de l'œuf et se remplit de liquide, il devient un kyste fonctionnel.  Le terme "polykystique" signifie littéralement que les ovaires d'une femme ont plusieurs petits kystes sur eux.


Le syndrome des ovaires polykystiques peut entraîner l'infertilité, le diabète, les troubles de l'humeur, le cancer de l'endomètre, la stéatose hépatique, l'apnée du sommeil, l'hyperglycémie, l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle et les maladies cardiaques. Il n’est pas nécessairement inné. C'est plutôt un signe de dysfonctionnement métabolique qui s'est formé au cours de votre vie en réponse à de multiples facteurs de stress soit internes et externes.


Voici quelques modifications que vous pouvez apporter pour reprendre le contrôle de vos hormones:

  • Changez vos habitudes alimentaires: La plupart des gens, consciemment ou inconsciemment, consomment des régimes riches en glucides et/ou en graisses et déficients en protéines.  Bien que la solution simple et rapide semble être de couper les glucides par exemple,il ne s'agit pas de perdre du poids mais de réparer l’organisme pour une santé à long terme.

  • La régulation de la glycémie: Elle est nécessaire pour soutenir une production d'énergie cellulaire saine et l'équilibre du système nerveux autonome.  Il s'agit de manger les bons glucides métaboliques digestibles dans le bon équilibre avec des protéines non inflammatoires (et en quantité suffisante) et des graisses.

  • Équilibre minéral : Le magnésium (Mg) est un minéral qui agit avec les récepteurs de l'insuline pour stocker la glycémie.  Des études montrent qu'un faible taux de Mg peut entraîner une résistance à l'insuline. L'utilisation de Mg peut aider à diminuer la sensibilité à l'insuline.

  • Bouger : L'exercice est essentiel pour aider à gérer le glucose et l'insuline.  L'exercice fait que le glucose est prélevé du sang et déplacé dans les muscles, réduisant ainsi le besoin d'insuline et améliorant la sensibilité du corps à l'insuline.

  • Sortez: La lumière du soleil et la vitamine D améliorent tous la sensibilité à l'insuline, réduisent l'inflammation, réduisent le stress oxydatif et réduisent la conversion des androgènes.


Quelques pistes de réflexion…

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Jones, D. Textbook of Functional Medicine. Institute of Functional Medicine. 2010;

Rubin, J., Rubin, J. The Female Body Blueprint: A Guide to Understanding Hormones and Thyroid Health. Archangel Ink. 2016. 73 pages;

Bachelot, A. Polycystic ovarian syndrome: clinical and biological diagnosis. Ann Biol Clin (Paris). 2016. Dec 1;74(6):661-667 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Le manque d'appétit au réveil.

La plupart des gens sont occupés et stressés. Chaque jour présente des défis et des préoccupations qui requièrent de l’énergie. Cette énergie que vous dépensez est rarement reconstituée quotidiennement ce qui peut expliquer l’émergence de la fatigue chronique et des troubles reliés à l’anxiété et au sommeil.

 

En général, on se réveille avec de l’appétit. Pour la majorité, le réveil se fait sans nécessairement ressentir la faim. Vous ne mangez pas parfois jusqu’à l’heure du dîner. Pour d’autres, c’est l’appel de la caféine, la rentrée au travail, la salle d’entraînement, déposer les enfants à la garderie, etc.

 

Que ça vous affecte ou pas, je vous mets en garde! Choisir de ne pas manger le matin peut être une recette chaotique pour votre santé à long terme. La perturbation de la régulation de la glycémie et l’activation des hormones de stress (adrénaline, cortisol) contribueront à la base de ralentir et de changer votre santé métabolique.

 

Le manque d’appétit le matin est un signe important que votre corps est sous l’effet du stress. On ne veut pas se nourrir quand le lion est toujours après nous! Pour renverser la situation, le but ne serait PAS de recourir au café, à des exercices ou tout simplement de jeûner. Le but premier serait de supporter l’organisme le plus rapidement possible. De créer des bonnes habitudes pour votre journée.

 

Donc, commençons par identifier POURQUOI vous n’avez pas d’appétit le matin…

 

Certaines hormones de stress suppriment votre appétit en seulement quelques secondes après qu’une réponse de stress débute. En d’autres mots, vous brûlez la chandelle par les deux bouts à chaque seconde, chaque jour et vous courez tout le temps. Arrêter pour manger n’est pas une priorité.

 

Vos glandes surrénales (adrénaline, cortisol) travaillent tout le temps et, à cause de votre état de stress chronique, votre foie et muscles ne peuvent pas faire des réserves de glucose ce qui rend difficile la régulation de la glycémie et la conversion de l’hormone thyroïdienne pour produire de l’énergie adéquatement.

 

Votre objectif est d’interrompre RAPIDEMENT le cycle. Le seul moyen qui est efficace est de nourrir votre organisme.

 

Des petits repas légers comme un « smoothie », une tasse de bouillon (poulet) et un fruit, sont deux solutions simples pour rétablir votre énergie et de vous préparer pour la journée.

 

·      Mangez votre premier repas dans les 30 premières minutes de votre journée;

·      Constituez TOUJOURS vos repas avec des glucides, protéines et des lipides;

·      Soyez constants jour après jour;

·      Ne vous entraînez pas le matin sans manger;

·      Le plus possible, buvez votre café APRÈS votre premier repas.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Mathieson RA, Walberg JL, Gwazdauskas FC, Hinkle DE, and Gregg JM. The effect of varying carbohydrate content of a very-low-caloric diet on resting metabolic rate and thyroid hormones. Metabolism. 1986. 35(5):394-398.

Marieb N. E., Hoehn N. K., Human Anatomy and Physiology, 2016, 10e édition. 

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.

Pourquoi êtes-vous intolérants aux produits laitiers?

Les produits laitiers… bon pour vous, mauvais pour vous? Cela dépendra toujours à qui vous demandez ou de ce que vous lisez….en bout de ligne, tout dépend de l'ÊTRE HUMAIN en question.

Nous devons également examiner de près la qualité des produits laitiers (d'où ils proviennent, ce que mangent les bovins, la quantité d'exercice et la lumière du soleil qu'ils reçoivent, etc.). La plupart des produits laitiers proviennent de bovins d'usine nourris avec un régime alimentaire peu naturel. Ils ne sont pas autorisés à se déplacer, ils reçoivent peu ou pas de soleil et sont traités avec des tonnes d'antibiotiques et d'hormones.

 

Bref, personne ne devrait consommer de protéines laitières ou animales conventionnelles !

Je vous conseille tous les produits laitiers crus, biologiques et / ou locaux.

 

MAIS attention…

 

Pour certains, cela ne suffira pas tant que l'état du système digestif ne sera pas guéri.

Deuxièmement, la plupart des produits laitiers contiennent des vitamines synthétiques A et D ajoutées. Celles-ci peuvent devenir des allergènes, mais également peut être à l'origine de la toxicité de la vitamine A ou même de la vitamine D.

 

Enfin et probablement le plus commun…

 

L’absence d'enzyme.

Les enzymes nous permettent de digérer les aliments et sans eux, la digestion est compromise. L'intolérance au lactose n'a rien à voir avec les produits laitiers, mais tout à voir avec le manque d'enzyme (lactase) dans l'intestin grêle.

 

Mes conseils…

 

Si vous êtes déjà sensible aux produits laitiers, éviter d’en consommer pour l’instant.

Donnez à votre corps le temps de guérir.

 

·      Essayez les fromages vieillis, car ils contiennent très peu de lactose ;

 

·      Essayez des fromages sans culture comme la ricotta ou le mascarpone par exemple.

 

Lors de la réintroduction, ralentissez, commencez tranquillement, consommez les fromages d'abord et toujours un type à la fois.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Walshe K, Healy MJ, Speekenbrink AB, Keane CT, Weir DG, O'Moore RR. Effects of an enteric anaerobic bacterial culture supernatant and deoxycholate on intestinal calcium absorption and disaccharidase activity. Gut. 1990 Jul;31(7):770-6.

Lauritano EC, Bilotta AL, Gabrielli M, Scarpellini E, Lupascu A, Laginestra A, Novi M, Sottili S, Serricchio M, Cammarota G, Gasbarrini G, Pontecorvi A, Gasbarrini A. Association between hypothyroidism and small intestinal bacterial overgrowth. J Clin Endocrinol Metab. 2007 Nov;92(11):4180-4.

Peat R. Milk in context: allergies, ecology, and some myths. 2011

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Mon opinion sur le régime cétogène.

Voici mon avis….

Vous avez sûrement entendu quelqu’un dans votre entourage vous décrire les bienfaits de la dernière méthode pour perdre du poids rapidement. Depuis le début de l’année, j’ai remarqué que la discussion sur le régime cétogène est sur un bon nombre de lèvres.

 

Avant de continuer la lecture, vous pouvez vous rafraîchir la mémoire avec un article que j’ai écrit l’an dernier sur le jeûne intermittent.

 

Mon opinion sur le jeûne intermittent.

 

Continuons…

 

Qu’est-ce que le régime cétogène? Comment on s’y prend?

 

Voici la base de son fonctionnement sur votre physiologie.

 

Essentiellement, la réduction des glucides et l'augmentation des graisses modifient le «carburant» que votre corps utilise. Votre corps commence à brûler des graisses, la seule source de carburant disponible, ce qui vous fait perdre du poids, réduit la glycémie, la résistance à l'insuline, améliore la mémoire et la santé du cerveau. Cela semble bien, non?

 

MAIS, il semblerait que la production réduite d’insuline et la production accrue de corps cétoniques aient un impact sur la capacité du foie à convertir l’hormone thyroïdienne inactive (T4) en hormone thyroïdienne active (T3). On sait que la génération de T3 à partir de T4 diminue pendant le jeûne et la cétogenèse. La famine et les régimes restrictifs en calories ont TOUS des symptômes associés à une fonction thyroïdienne réduite. C'est un mécanisme de survie en réponse à la famine, qui ralentit le métabolisme, conserve l'énergie et prévient le dépérissement.

 

Selon moi, votre physiologie ne vous ment pas.

 

Bien que le régime cétogène ne soit pas un régime hypocalorique, il imite l’état physiologique du jeûne, inhibe la conversion des hormones thyroïdiennes et peut entraîner une baisse du métabolisme à long terme.

 

Donc, je vous pose la question suivante :

Pourquoi tant de personnes souffrent-elles d'intolérance aux glucides, sucres?

 

Tout commence ici…une mauvaise gestion du stress. Le stress affecte non seulement la santé et le fonctionnement du tube digestif, il affaiblit la fonction thyroïdienne et la production des enzymes nécessaires pour décomposer les aliments.

 

Les glucides ne sont pas le problème. Le problème est l'état du corps où les glucides vont. Au fur et à mesure que vous adaptez votre corps à la consommation d’énergie par rapport aux glucides et aux lipides, l’adaptation des lipides augmente tandis que votre capacité à tolérer les glucides diminue.

 

Qu'est-ce que cela signifie pour vos systèmes métaboliques?

 

Les régimes alimentaires riches en matières grasses interfèrent avec la capacité du corps à stocker le glucose sous forme d’énergie, ce qui pèse énormément sur le système surrénal, arrête la conversion des hormones thyroïdiennes et laisse nos cellules en manque d’énergie. Les régimes alimentaires pauvres en glucides prétendent que le corps peut se fier aux sucres qu'il produit via la gluconéogenèse - une voie métabolique qui entraîne la production de glucose à partir de certaines sources non glucidiques.

 

Attention: La gluconéogenèse survient UNIQUEMENT pendant les périodes de jeûne, de famine ou de régimes faibles en glucides et est stimulée par plusieurs hormones (glucagon, hormone de croissance, adrénaline et cortisol).

 

Le stress, qu’il soit physique ou émotionnel, indique que le corps a besoin de cortisol, d’hormones de stress et d’adrénaline. Le but de cette augmentation des hormones de stress, en particulier du cortisol, est de convertir les acides aminés en glucose (gluconéogenèse). Le glucose supplémentaire aide le corps à disposer de la quantité d’énergie nécessaire pour faire face au stress.

 

En d’autres termes, le stress est le besoin perçu que l’organisme a besoin de sucre.

 

À bien y penser, c’est aussi simple que ça.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Mathieson RA, Walberg JL, Gwazdauskas FC, Hinkle DE, and Gregg JM. The effect of varying carbohydrate content of a very-low-caloric diet on resting metabolic rate and thyroid hormones. Metabolism. 1986. 35(5):394-398.

Höhn S, Dozières-Puyravel B, Auvin S. History of dietary treatment: Guelpa & Marie first report of intermittent fasting for epilepsy in 1911. Epilepsy Behav. 2019 May;94:277-280.

Gershuni VM, Yan SL, Medici V. Nutritional Ketosis for Weight Management and Reversal of Metabolic Syndrome. Curr Nutr Rep. 2018 Sep;7(3):97-106.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Mon opinion sur le jeûne intermittent

 

Jeûne intermittent : Une approche qui consiste à alterner des périodes de jeûne et des périodes d’alimentations normales. La période de jêune peut aller jusqu’à 14-16 heures.

 

Exemple : Vous sautez le déjeuner et vous commencez à manger à 10h si votre dernier repas était à 18h la veille.

Donc, pourquoi je vous en parle ?

Principalement car plusieurs d’entre vous m’aviez posé la question dans les derniers mois.

 

Mes réponses sont simples pour plusieurs raisons :

1 - La période du sommeil

Quand vous dormez la nuit, vous ne mangez pas. Vous êtes essentiellement en période de jeûne donc pourquoi prolonger cet état ? Selon le Dr. Peat Ph.D., votre glycémie diminue la nuit et votre corps dépend de vos réserves de glucose au niveau du foie pour produire de l’énergie. Si vous avez une condition métabolique comme l’hypothyroïdie, état de fatigue chronique ou une condition de fibromyalgie, vos réserves sont limitées. Par la suite, les niveaux d’adrénaline et de cortisol s’élèveront dès le début de votre sommeil. Ces élévations peuvent être assez hautes et accompagnées d’un plafond pour l’adrénaline vers 01h-02h du matin et du cortisol aux aurores. Certaines personnes peuvent se réveiller durant la nuit avec des palpitations et/ou des changements de température et ont de la difficulté à retrouver le sommeil sans manger une collation par exemple. Bien entendu, ils existent des variations pour chaque individu.

Encore une fois, pourquoi maintenir la réponse de stress en augmentant la période de jeûne qui existe déjà ?

2 – État inflammatoire

Quand vous ne mangez pas pour une longue période de temps (5h et plus), votre corps peut initier une réaction de stress pour rencontrer la nouvelle demande de votre métabolisme.

3 – Les hormones de stress

 Tels que mentionnés plus haut, les hormones de stress (adrénaline et cortisol principalement) peuvent inhiber la fonction thyroïdienne.

4 – L’immunité

 Une exposition prolongée aux hormones de stress peut supprimer votre immunité à long terme.

6 – Les habitudes de vies

 La plupart des gens ne mangent pas assez de « bonnes calories » et on une fréquence des repas/collations inadéquate pour la demande du quotidien.  Donc pourquoi jeûner davantage pour pousser le corps encore plus dans un état de stress physiologique !?

7 – Perte de poids

 La perte de poids d’un jeûne prolongé est induite par la réponse de stress du corps. Le catabolisme, qui est produit par la restriction alimentaire, créé des dommages aux niveaux des tissus. Perdre du poids à l’insu de notre métabolisme n’est jamais une bonne stratégie à long terme.

 

En conclusion, avec tous les points que je viens d’énumérer, je ne crois pas que le jêune en général soit une bonne idée même si vous n’avez pas de problèmes de santé. Certains diront que l’application du jeûne dans des cas spécifiques peut être bénéfique. Peut-être. Gardez toujours une vision à long terme pour votre santé. Qu’est-ce que ça va vous apportez de plus le jeûne?

À tous les jours, notre société nous pousse à certains extrêmes pour qu’on puisse performer, consommer au-delà de notre réelle capacité. Évitez de pousser votre corps vers un état chronique en adoptant des approches qui, comme le jeûne, défient votre équilibre.

 

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Peat R., Stress issues, 2012 ;

Rubin J., Rubin J., The Female Body Blue Print, Archangel Ink, 2015 ;

Marieb N. E., Hoehn N. K., Human Anatomy and Physiology, 2016, 10e édition.

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L'influence de la thermorégulation sur votre physiologie

Énergie et  thyroïde

Vous l’avez tous entendus au moins une fois « J’ai tout le temps froid ! »

Mais qu’est-ce que ça signifie ? On peut dire que si vous avez froid aux extrémités la majorité du temps, vous présentez une intolérance au froid.

Votre glande thyroïde est maîtresse de plusieurs fonctions dans votre corps donc la thermorégulation et le métabolisme.

Les personnes qui présentent une fonction thyroïdienne affaiblie et basse vont typiquement avoir moins la capacité de gérer le froid. Cette incapacité de maintenir la chaleur corporelle peut mener à une intolérance au froid. Lorsque la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie a lieu, les cellules de votre corps utilisent cette réaction pour produire de l’ATP (énergie) donc conséquemment de la chaleur.

Concrètement, si vous n’avez pas équilibré votre glycémie (taux de sucre dans le sang) au cours d’une journée en mangeant régulièrement, vos hormones thyroïdiennes se convertiront moins par le foie donc vous produirez moins d’énergie donc la possibilité de garder la chaleur diminue.

 

Le rôle de l’œstrogène

L’œstrogène joue toujours un rôle dans la thermorégulation.  Avec le vieillissement, nous produisons moins de progestérone due en grande partie aux sources de stress. Nous produisons toujours de l’œstrogène dans les glandes surrénales et les tissus adipeux mais cela devient de plus en plus difficile à détoxifier par le foie.

L’œstrogène est actuellement une hormone « hypothermique » qui diminuera votre température corporelle de plusieurs façons.

Premièrement,  en excès, elle empêchera la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie qui, à son tour, diminuera votre production d’énergie et de chaleur.

En second lieu,  elle peut déséquilibrer l’axe hormonal avec l’hypothalamus et l’hypophyse. Elles sont également des glandes régulatrices de votre température corporelle.

En dernier, l’œstrogène dans un état de déséquilibre peut causer une vasodilatation de vos vaisseaux sanguins. Un bon exemple est la « chaleur ».

La « chaleur » est un symptôme de l’augmentation de la vasodilatation. Cette augmentation pourra causer des pertes de chaleur à travers la peau qui, à son tour, diminuera la production d’énergie au niveau de la cellule. Cette perte causera aussi une baisse de température.

 

Des solutions ?

 Il ne faut pas oublier que cet article a pour but d’informer. Les solutions présentées ci-bas ne représente pas une liste de directives qui faut absolument suivre pour surmonter l’intolérance au froid. Chaque personne à des besoins qui doivent être individualisés et personnalisés selon l’historique de santé.

Voici les solutions qui peuvent fonctionner pour rééquilibrer votre thermorégulation :

 

·      Manger des glucides (préférablement des fruits sans pulpes et avec un bon degré de mûrissement et des légumes racines cuits) qui sont favorables au maintien de votre glycémie et thyroïde ;

 

·      Augmenter vos fréquences de repas / collations au 3-4 heures selon votre quotidien ;

 

·      Manger des protéines qui ont des propriétés non-inflammatoires et qui sont facilement digestibles (œufs et poissons blancs par exemple) ;

 

·      Évidemment à quoi sert un article sans parler de l’ostéopathie ! Par les soins ostéopathiques, les tensions sur le diaphragme, le foie, les reins, les vaisseaux sanguins importants seront importants à libérer pour pouvoir influencer le plus possible les influences de la température corporelle sur votre physiologie.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Rubin J., Rubin J., Female Body Blueprint, Archangel Ink, 2015, 72 pages

Peat R., Aging, Estrogen and Progesterone, 2006

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