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3 raisons pour minimiser votre consommation de céréales/grains

"Est-ce que les céréales sont bonnes à manger?"  Voilà, une question que vous pourriez bien vous poser.


Les céréales contiennent des glucides, des fibres, des vitamines et des minéraux comme de nombreux autres aliments métaboliques. Cependant, contrairement à d'autres aliments, elles contribuent beaucoup à la fluctuation de la glycémie, créant ainsi beaucoup d'instabilité dans la physiologie.


Deuxièmement, approximativement depuis les années 1920, la plupart des grains étaient enrichis en fer pour corriger les carences et remplacer les nutriments perdus lors de la transformation. Mais voici un petit hic, le processus de fortification en fer est vraiment issu de la limaille de fer, non destinée à la consommation humaine.  Le corps humain n'a aucun moyen d'éliminer le fer, sauf par la voie saignée.  Cependant, nous sommes fortement équipés d'un système conçu pour recycler jusqu'à 24 mg/jour/fer pour nous fournir tout ce dont nous avons besoin dans les aliments.  Les métaux lourds tels que le plomb et le fer surchargeant le système en réponse aux carences et se décomposent en entraînant une oxydation, une inflammation et une calcification - généralement diagnostiquée médicalement comme une anémie.

Et le GLUTEN lui! La question la plus importante à se poser ici est : « Comment se fait-il que nous ayons une population qui ne peut pas manger de céréales ?  Je veux dire que nos grands-parents pouvaient et leurs parents pouvaient en manger.  Qu'est ce qui a changé? Le glyphosate. Le glyphosate (OGM) a été introduit dans le blé en 2007. Le glyphosate fait beaucoup de choses : il tue les bifido-bactéries, contamine les enzymes digestives qui empêchent la digestion des protéines comme le gluten qui induit alors l’ouverture de la barrière intestinale. Ce phénomène où les particules indigérées circulent, entraîne une réponse auto-immune, une inflammation, etc. Alors est-ce vraiment le gluten ou le glyphosate qui pose problème ?


Alors voici ce que je vous recommande:

  • Réduisez les céréales.  Vous n'en avez pas nécessairement besoin, mais peut-être 1 à 2 fois par jour;

  • Si vous les consommer plus d'une fois par jour, ne le faites jamais à tous les repas/collations;

  • Toujours sans OGM, toujours sans gluten;

  • Si les céréales/grains ne fonctionnent pas, ne les utilisez pas. Aussi simple que cela.  Concentrez-vous davantage sur les fruits, les légumes racines, les courges et/ou les combos de chacun.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Moon, J., Iron the most toxic metal. George Ohsawa Macrobiotic Foundation. First Edition 2008. 233 pages;

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.

La meilleure option pour prendre un verre d’alcool.

Je pourrais rester assis ici en écrivant l’article et parler des effets néfastes de la consommation d’alcool sur le foie, de la glycémie, de la digestion, etc. Mais à quoi bon!? Vous connaissez tous les « dangers » d’une consommation excessive d’alcool et, à la fin, je crois à la notion d’équilibre dans la vie.

Je ne suis pas parfait et je n’essaye pas de vous convaincre de l’être aussi. Je veux tout simplement vous conseiller comment vivre d’une manière convenable en vous permettant de créer un équilibre tout en profitant de votre vie. Certaines personnes aiment prendre quelques verres la fin de semaine et, pour moi, je pense que ça peut convenir tant que vous le faites dans un cadre qui suit votre état de santé actuel. Ça signifie que si vous mangez n’importe quoi, que vous ne dormez pas assez, que vous vous entraînez trop…ce n’est peut-être la meilleure idée. Mais si vous créez beaucoup de nouvelles habitudes et de comportements sains, votre petit verre ne devrait pas vous ralentir.

En même temps, je suis TRÈS LOIN de vous encouragez à boire de l’alcool mais si vous deviez, voici un aperçu des meilleurs choix:

  • En tête de votre liste se trouve les alcools sans gluten: vodka, téquila ou whisky distillé, bourbon, etc;

  • En deuxième se trouve tous les vins biologiques sans nitrite et sans nitrate. Oui, ça existe!;

  • En tout dernier vient votre bière préférablement sans gluten. Pourquoi sans gluten? Principalement parce que la quasi totalité des grains sont OGM mais surtout à cause de la levure qui n’aide pas votre intestin.

Maintenant que vous avez fait votre choix, voici mes conseils:

  • Mangez toujours une collation légère en glucides, protéines et graisses avant de boire. Quelque chose comme du fromage, prosciutto, salami avec des fruits par exemple. Ensuite, buvez et mangez à nouveau après tout en profitant de l’occasion sociale. En consommant tranquillement de cette façon, vous aider à créer une plus grande stabilité de la glycémie;

  • Enfin, je vous conseille de boire un mélange qui comprend 250ml d’eau de coco, 125 ml de jus d’orange et 1/4 cuillère à café de sel de mer. Consommez-le au besoin plus tard dans la soirée avant de vous coucher. Pour en savoir plus sur ce mélange, je vous suggère de relire l’article « Tout sur la vitamine C, le sodium et le potassium ».

À votre santé!

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Vos expériences et l’état de votre système nerveux

Les différents niveaux de votre système nerveux

1 - La branche ventrale du nerf vague

Cette partie est connue comme votre état « parasympathique » ou ce que la plupart nomment l’état de «repos et digestion». C'est une pièce qui permet la connexion, l'activation et l'apaisement. C'est la pièce la plus interactive, qui vous permet de naviguer dans une relation saine avec vous-même et les autres. On associe souvent cet état à la joie, à la présence, au sentiment d'être ancré, à la curiosité et à la compassion.

Niveau physique: bonne digestion, résilience accrue, réponse immunitaire, bonne circulation.

S'il pouvait parler, il dirait: «La vie est belle, je me sens en sécurité et je vais bien.»

2 - Le système sympathique

C'est le niveau qui correspond au «combat ou la fuite». Cette section est essentielle à la survie, à l'adaptation et à la mobilisation de notre organisme.

Niveau physique: on peut ressentir de la panique, de l'anxiété, de l'inquiétude, de la peur et à l'autre e xtrémité, de la colère, de la rage, de l'irritation et de la frustration, une augmentation de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque et de l'adrénaline, une diminution de l'activité de l'insuline, de la digestion et de la réponse immunitaire.

S'il pouvait parler, il dirait: «J'ai besoin de bouger. J'ai besoin d'agir maintenant. Je ne suis pas en sécurité!

3 - La branche dorsale du nerf vague

C'est le niveau inférieur du système nerveux. C'est ce qu'on appelle l'état FREEZE, où nous nous sentons dissociés, engourdis, déprimés, fermés et piégés.

Niveau physique: augmentation du stockage de carburant et de l'activité de l'insuline, diminution de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle, du tonus musculaire, du contact visuel, de la réponse sexuelle et de la réponse immunitaire.

S'il pouvait parler, il dirait: "Je me sens tellement chaotique, coincé et je ne sais pas quoi faire!"

Maintenant, à quel niveau vous identifiez-vous?

Laurent-Olivier Galarneau, D.O.

Références:

Rosenberg, S. Accessing the healing power of the vagus nerve: Self-help exercises for anxiety, depression, trauma and autism. North Atlantic Books. 2017. 264 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Tout sur la vitamine C, le sodium et le potassium

Vitamine C

La vitamine C (également connue sous le nom d’acide ascorbique( est l’une des vitamines les plus connues et les utilisées pour la promotion de la santé. Elle joue un rôle important dans l’activation des enzymes qui produisent du collagène, une protéine structurelle clé dans les vaisseaux sanguins, la peau et d’autres tissus. Elle est également nécessaire pour l’activation des neurotransmetteurs pour produire de l’énergie. Par conséquent, les symptômes d’une carence de vitamine C comprennent par exemple, la fatigue, un dysfonctionnement neurologique et, plus généralement, le saignement des gencives et des ecchymoses qui sont dues à la fragilité des vaisseaux sanguins.

De plus, la vitamine C a une fonction antioxydante avec la capacité de protéger les structures cellulaires et de l’ADN des dommages des radicaux libres. Cela la rend particulièrement importante dans les situations de stress accrues.

La vitamine C est essentielle pour la normalisation des hormones de stress (surtout le cortisol) en période d’adaptation. Il est donc logique de penser que la glande surrénale ait la plus forte concentration de vitamine C dans le corps. Pendant les périodes de stress, la demande de production des hormones de stress augmente de sorte que le corps a naturellement une demande plus élevée de vitamine C.

Le sodium

Présent dans le sang et dans le liquide interstitiel, le sodium est important pour une grande majorité de fonctions dans le corps humain. L’équilibre et du sodium et du potassium affecte de manière significative les symptômes ressentis par les personnes souffrant de fatigue chronique. Ces personnes ont souvent de fortes envies d’aliments salés. Une envie de sel peut s’expliquer par une faible teneur en aldostérone (une hormone stéroïde produite par les glandes surrénales).

En fait, le sodium est probablement l’élément le plus critique de la fatigue des surrénales. L’aldostérone est responsable du maintien du liquide (eau) et de la concentration de certains minéraux (sodium, potassium, magnésium et chlorure) dans le sang, le liquide interstitiel (la zone entre les cellules) et à l’intérieur des cellules.

À mesure que le taux d’aldostérone circulant chute, le sodium est éliminé de votre circulation sanguine lors de son passage dans les reins et est excrété dans l’urine. Lorsque le sodium est excrété, il emporte de l’eau. Au départ, il y a une certaine perte de volume de vos fluides corporels, mais elle ne devient grave que lorsque votre taux de sodium circulant chute à environ 50% de sa concentration d’origine. À ce stade, même une petite perte de sodium commence à avoir des conséquences graves.

Si vous avez un déséquilibre connu en électrolytes, vous devez faire attention à la façon dont vous vous hydratez. Boire beaucoup d’eau sans substitut de sodium peut aggraver votre situation car l’excès d’eau dilue davantage la quantité de sodium dans votre sang. Évitez les boissons gazeuses ou les boissons sportives riches en électrolytes car elles sont riches en potassium et faibles en sodium, ce qui ne fait qu’ajouter au déséquilibre.

Le potassium

Parmi les électrolytes, le potassium a la concentration la plus élevée dans les cellules du corps.

Comme le sodium, les niveaux de potassium sont maintenus par l’aldostérone. Lorsque trop de sel ou de liquide est extrait des liquides interstitiels, la petite quantité de sodium dans les cellules commence à migrer hors des cellules vers le liquide interstitiel. La cellule n’a pas une grande réserve de sodium car elle doit maintenir un rapport (15:1) pour le potassium sur sodium pour garder l’équilibre. Lorsque le sodium est extrait de la cellule, l’eau suit le sodium et la cellule devient déshydratée et carencée en sodium. De plus, afin de maintenir le rapport potassium/sodium à l’intérieur de la cellule, le potassium commence alors à migrer en petites quantités. Cela crée encore un déséquilibre électrolytique entraînant une diminution de la fonction surrénale.

Une proposition concrète et applicable

Je vous partage ma suggestion pour un « cocktail » pour le surrénales.

Avant de vous donner la recette, voici quelques consignes à suivre:

  • NE PAS utiliser avec de l’alcool;

  • NE PAS utiliser comme repas;

  • NE PAS utiliser si vous jeûnez;

  • NE PAS utiliser si vous ne mangez pas au moins 4x/jour.

  • UTILISER 1 à 2x/jour UNIQUEMENT le plus possible pour les personnes souffrant de fatigue chronique.

Recette:

  • 125ml de jus d’orange fraîchement pressé idéalement mais pas essentiel (VITAMINE C);

  • 250 ml d’eau de noix de coconut (POTASSIUM);

  • 1/4 de cuillère à café/thé de sel de mer (SODIUM);

  • Mélanger et laisser reposer pendant 2 minutes.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Peat, R. Water: Swelling, Tension, Pain, Fatigue, Aging. Ray Peat Blog Publications. 2009.

Clegg, J.S., Drost-Hansen, W. « On the Density of Intracellular Water ». J. Biol. Phys. 10, 75-84, 1982.

Abrahao, S.B., Tinucci, T., Santello, J.L., Mion, D. Salt supresses baseline muscle sympathetic nerve activity in salt-sensitive and salt-resistant hypertensives. J. Hum. Hypertension. Dec; 16(12): 843-50. 1982.

Peat, R. Salt, Energy, Metabolic Rate and Longevity. Ray Peat Blog Publications. 2007.

Hooper, M.H., Carr, A., Maria, P.E. The Adrenal-Vitamin C axis: from Fish, Guinea Pigs and Primates. Critical Care. Jan; 28-23(1): 29. 2019.

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La douleur et le magnésium

TOUT STRESS PEUT CAUSER AU CORPS DE PERDRE DU MAGNÉSIUM

 

Le corps est un système de systèmes, ce qui signifie qu'aucune partie du corps ne fonctionne de manière isolée. Chaque fonction est coordonnée par deux systèmes de contrôle principaux, le système nerveux et le système endocrinien. Le corps travaille 24 heures sur 24 pour maintenir l’homéostasie, et la capacité de maintenir l’équilibre dépend en grande partie de la capacité à satisfaire les besoins énergétiques quotidiens du corps.

 

Qu'est-ce que ça veut dire? Cela signifie que, lorsque nous ne consommons pas suffisamment de nutriments pour compenser les demandes énergétiques que nous avons imposées au corps tous les jours, nous le forçons à un état de compensation.

 

Dans les états d'inflammation chronique, les cellules deviennent très excitées, ce qui entraîne des déséquilibres intra / extra-cellulaires en minéraux (potassium, magnésium, sodium et calcium). Ces déséquilibres peuvent entraîner un œdème, des modifications des os du squelette et un déséquilibre hormonal dans le corps.

 

Les niveaux de magnésium sont fortement associés au stress et, dans le cas des personnes atteintes de déséquilibre métabolique, nous savons qu'il existe un stress chronique dans le système lui-même. Tout ce qui bloque la fonction métabolique peut causer une carence en magnésium et une carence en magnésium peut bloquer la fonction métabolique.

 

Les carences en magnésium augmentent également la production d'hormone para-thyroïdienne et réduisent l'activation et la production de vitamine D, qui est également nécessaire à la minéralisation des os. Une carence en magnésium peut entraîner une accumulation de calcium dans nos cellules, nos tissus et dans les articulations, entraînant souvent des douleurs articulaires.

 

Bien que vous pouvez toujours choisir des suppléments de magnésium, vous pouvez consommer des aliments riches en magnésium, tels que: bouillon d'os, fruits frais, protéines animales, fruits de mer, chocolat noir et, dans certains cas, le café.

 

Aussi, prendre des bains de sel d'Epsom peut vous aider à redresser votre niveau de magnésium tout en contrôlant correctement votre réponse de stress (respiration, contrôle de la glycémie, exercice, ostéopathie).

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Référence:

Robbins, M. Young G. Musings from MAG!!! Volume 1 CreateSpace Publishing. 2015. 312 pages.

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Un portrait de l'endométriose

Définition et contexte

L'endométriose est un trouble gynécologique identifié par la présence de tissu endométrial en dehors de l'utérus. En gros, il touche les femmes en âge de procréer et constitue une cause majeure d'infertilité. Les manifestations cliniques principales comprennent la dyspareunie, la douleur menstruelle cyclique et la douleur pelvienne chronique, qui peuvent toutes affecter gravement la qualité de vie et la santé de la femme.

 

Les facteurs de risque connus pour l'endométriose comprennent les premières règles à partir de moins de 11 ans, ainsi que des règles abondantes et prolongées. Ces deux facteurs augmentent l'exposition de l'environnement extra-utérin au sang menstruel et le risque d'endométriose. Les sites les plus communs de l'endométriose pelvienne sont les ovaires, les ligaments utérins (ligaments larges et utéro-sacrés) et les trompes de Fallope.

 

La classification des lésions

 L'endométriose présente trois formes principales dans la région pelvienne: lésions ovariennes, au péritoine et infiltrantes. Sur le plan morphologique, il existe trois types de lésions: les lésions blanches, les lésions rouges et les lésions noires.

 

·      Les lésions rouges représentent une activité avec un niveau élevé de vascularisation ;

 

·      Les lésions blanchâtres sont des phases ultérieures de lésions rouges ayant subi un processus d'inflammation et de fibrose ;

 

·      Les lésions noires classiques sont attribuables à la décomposition cyclique des tissus et à leur guérison avec formation ultérieure de tissu cicatriciel.

 

 Les mécanismes de la douleur

Les deux principaux types de douleur - viscérale et somatique - sont les symptômes principaux ressentis par les femmes atteintes d'endométriose et peuvent être assez complexes. Des douleurs viscérales apparaissent au niveau des organes internes, tels que la vessie, l'utérus et le rectum, tandis qu'une douleur somatique survient lorsque les nerfs sensoriels situés dans la peau et les tissus profonds sont déclenchés. La douleur de l'endométriose est une combinaison complexe des deux types de douleur que toutes les femmes ressentent à des degrés différents, ce qui contribue à la complexité de la maladie.

 


L’infertilité et l’endométriose

 L'infertilité est une complication fréquente chez les femmes atteintes d'endométriose modérée à sévère. Le développement d'adhérences pourrait également entraver le transport normal des trompes, entraînant ainsi une infertilité. En l'absence de ce qui précède, d'autres mécanismes qui ont été proposés comme cause de diminution de la fertilité chez les femmes atteintes d'endométriose comprennent un dysfonctionnement de l'hypophyse, des défauts dans la phase lutéale du cycle, une résistance à la progestérone.

 

 

La place du soin ostéopathique

L’évaluation et la normalisation de la colonne lombaire et du sacrum peuvent être bénéfiques pour relancer les fonctions nerveuses et vasculaires du système uro-génital. Également, de libérer les structures pelviennes telles que l’utérus, les ovaires, les trompes de Fallope et les ligaments utérins peut être un moyen efficace en ostéopathie pour adresser les problèmes reliés à l’endométriose ainsi que la régularité du cycle menstruel et de l’infertilité.

 

 

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

 

 

Références :

 

Macer ML, Taylor HS. Endometriosis and infertility. Obstet Gynecol Clin North Am. 2012; 39:535–549.

 

Vercellini P, Degiorgi O, Aimi G, Panazza S, Uglietti A, Crosignani P. Menstrual characteristics in women with and without endometriosis. Obstet Gynecol. 1997; 90:264–268.

 

Machairiotis N, Stylianaki A, Dryllis G, et al. Extrapelvic endometriosis: a rare entity or an under-diagnosed condition? Diagn Pathol. 2013; 8:194.

 

Laux-Biehlmann A, D’Hooghe T, Zollner TM. Menstruation pulls the trigger for inflammation and pain in endometriosis. Trends Pharmacol Sci. 2015; 36:270–276

 

Tanbo T, Fedorcsak P. Endometriosis-associated infertility: aspects of pathophysiological mechanisms and treatment options. Acta Obstet Gynecol Scand. 2017; 96:659–667

 

Kermorgant G. Apport de l’ostéopathie dans la prise en charge de l’infertilité secondaire. Projet de thèse CEO 2007.

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Le syndrome du côlon irritable revisité: troisième partie.

Anxiété et dépression

On observe également des troubles psychologiques tels que l’anxiété et la dépression chez les gens atteints du syndrome du côlon irritable (SCI). Ces changements de comportements peuvent être reliés au stress venant du SCI depuis que l’état émotionnel est souvent lié à la sévérité des symptômes.

 

Une autre hypothèse concerne la sollicitation persistante des récepteurs au niveau de l’intestin à un stress mécanique local. Par exemple, suite à un repas, l’intestin peut se distendre de façon inappropriée. Ces distensions peuvent causer une sensibilité anormale au niveau des viscères en général.

 

Les émotions et la perception de la douleur

La présence des troubles psychologiques, émotionnels peut être corrélée, dans certains cas, entre la dysfonctionnement du muscle diaphragme, la relation avec les émotions et la perception de la douleur.

 

Pour mieux comprendre l’influence du diaphragme sur la perception de la douleur, il suffit tranquillement de mettre en pratique une apnée respiratoire suivant une respiration complète. Cette pratique, selon la littérature, agit sur les récepteurs liés à la pression qui conséquemment réduit la douleur perçue.

 

Est-ce que l’action de la respiration sur le diaphragme influence les émotions ?

Oui directement.

Comment ?

Il existe une interaction complexe entre la respiration et la matière cérébrale. En bout de ligne, lorsqu’il y a un stress, une émotion, le tronc cérébral commande les muscles respiratoires à modifier le rythme de la respiration. Alors, on peut supposer qu’une fonction altérée du diaphragme peut affecter négativement l’état émotionnel de la personne avec le SCI.

 

Finalement, une caractéristique unique de l’ostéopathie repose sur le fait que les manipulations aident à soulager non seulement les zones en présence de symptômes mais aussi à normaliser la physiologie complète de la personne en lien avec le syndrome du côlon irritable.

 

Rappelez-vous que vous soyez actif, sédentaire, avec un SCI, le diaphragme est probablement le muscle le plus important que vous n’utilisez pas. Votre respiration est la clé pour équilibrer votre état mental et gérer votre relation avec le stress au quotidien.

 

Pour évaluer votre tolérance au CO2, vous pouvez faire un simple test. Il est décrit dans un article que j’ai écrit l’an dernier concernant la relation entre l’anxiété et l’hyperventilation.

 

Jetez-y un coup d’œil, ça vaut la peine.

 

 

 Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

 

 Références :

 

Greenwood-Van Meerveld B, Moloney RD, Johnson AC, Vicario M Mechanisms of Stress-Induced Visceral Pain: Implications in Irritable Bowel Syndrome. J Neuroendocrinol. 2016 Aug; 28(8).

 

Padhy SK, Sahoo S, Mahajan S, Sinha SK. Irritable bowel syndrome: Is it "irritable brain" or "irritable bowel"? J Neurosci Rural Pract. 2015; 6: 568–577.

 

Bordoni B, Marelli F, Bordoni G A review of analgesic and emotive breathing: a multidisciplinary approach. J Multidiscip Healthc. 2016; 9(): 97-102.

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Le syndrome du côlon irritable revisité: première partie.

Dans la première partie, j’aborderai l’influence du syndrome du côlon irritable (SCI) sur le tonus des muscles abdominaux et du diaphragme, les douleurs lombaires et pelviennes et la mâchoire.

 

Les symptômes communiquent-ils entre eux ?

Les muscles abdominaux jouent un rôle bien important dans la stabilité de la colonne vertébrale mais aussi sur la pression de la cavité abdominale. Quand une personne est affectée par le SCI, le mécanisme de stabilité de la colonne vertébrale ne fonctionne pas proprement. Je prends en exemple la digestion après un repas.

Je vous explique.

Quelques heures après l’ingestion d’aliments, le diaphragme se contracte et les muscles abdominaux « au-dessus » du nombril se relâchent. Par la suite, la cavité abdominale se gonfle et peut provoquer des crampes souvent douloureuses. Dans des conditions normales, on observe un relâchement complet du diaphragme et des abdominaux.

 

Les anormalités sur le bassin et les voies aériennes

Au centre du diaphragme, on retrouve une portion tendineuse qu’on appelle le « centre phrénique ». Cette partie centrale contrôle les muscles du plancher pelvien et de la langue durant la respiration. Pourquoi la langue ?

Durant l’inspiration, la langue pousse vers l’avant pour ouvrir la bouche tandis que les muscles du plancher pelvien eux s’abaissent. À l’expiration, le contraire se produit.

Chez les gens atteints du SCI, le mécanisme respiratoire peut provoquer des douleurs pelviennes. En plus, certaines études ont pu démontrer qu’un affaissement de la langue durant le sommeil peut tendre la mâchoire.

Un précurseur à l’apnée du sommeil ?

 

Les douleurs lombaires

Les tensions sur la colonne vertébrale peuvent être relié au SCI. Le diaphragme joue un rôle important dans le changement de la posture. Souvent un changement de tension sur le diaphragme peut causer des douleurs lombaires.

 

L’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire)

Une autre problématique qui affecte les gens avec le SCI est le déséquilibre de l’articulation temporo-mandibulaire communément appelée « A.T.M. ». Le mécanisme entre le diaphragme et la langue durant la respiration est à l’origine de la tension, de la douleur et même du serrement de l’A.T.M.

Comment ?

Par des connections neurologiques centrales (vous vous rappelez du centre phrénique ?) et périphériques (le nerf phrénique qui prend insertion sur la colonne cervicale).

C’est assez commun de retrouver une difficulté respiratoire, une condition d’apnée du sommeil combinées à des tensions à la mâchoire et, évidemment, le syndrome du côlon irritable.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Canavan C., West J., Card T. The epidemiology of irritable bowel syndrome. Clin. Epidemiol. 2014 ; 6() : 71-80.

Burri E., Barba E., Huaman J.W., Cisternas D., Accarino A., Soldevilla A., Malagelada J.R., Azpiroz F. Mechanisms of postprandial abdominal bloating and distension in functional dyspepsia. Gut. 2014. Mar ; 63(3) : 395-400.

Bordoni B., Zanier E. Anatomic correlations of the diaphragm : Influence of respiration on the body system. J. Multidiscip. Healthc. 2013 ; 6() : 281-291.

Vora A.J., Doerr K.D., Wolfer L.R. Functional anatomy and pathophysiology of axial low back pain : disc, posterior elements, sacro-iliac joints and associated pain generators. Phys. Med. Rehabil. Clin. N. Am. 2010 Nov ; 21(4) : 679-709.

Weber P., Correa E.C., Bolzan G.P., Ferreira F.S., Soares J.C., Silva A.M. Chewing and swallowing in young woman with temporomandibular disorder.  Codas 2013 ; 25(4) : 375-380.

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La physiologie des allergies saisonnières

Le mécanisme des allergies respiratoires

Physiologiquement, les allergies sont causées par une accumulation de composés chimiques dans notre système.

 

C'est peut-être la cause de bien des symptômes respiratoires / ORL.

 

Dans l'ensemble des composés chimiques, on retrouve l'histamine et les prostaglandines. L’histamine est libérée par les cellules immunitaires en réponse à un irritant. Les prostaglandines sont produites quand la cellule est stressée.

 

Quand notre métabolisme est affaibli, que notre organisme ne produit pas assez d'énergie, l'histamine et les prostaglandines commenceront à inonder notre système.

 

La qualité de notre environnement dans lequel on vit, les aliments que l'on consomme tous les jours, l'air que l'on respire, peuvent tous être en cause et affecter l'efficacité du foie à faire son travail. Comment?

 

·      Quand le métabolisme est bas, il y a suppression de la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie, donc moins de réserves de glycogène. L'hypoglycémie devient alors un déclencheur de la production d'histamine et de la réaction allergique.

 

·      Si l'énergie n'est pas produite adéquatement, l'organisme produira alors de l'acide lactique. Cette réaction n'est pas seulement inflammatoire mais elle empêche la production de CO2.

 

Le CO2 joue un rôle dans la régulation de l'histamine. Quand le taux de CO2 diminue, le taux d'histamine augmente.

 

À tout moment où notre production d'énergie n'est pas réglée et que notre température de base diminue, un état d'inflammation prolongé produit plus d'histamines dans notre système qui maintient la réaction allergique que vous avez.

La gestion de l’inflammation: la respiration

La respiration a un impact important sur notre système nerveux et nos cellules. Elle nous permet d'acheminer l'oxygène (O2) aux cellules et, par la suite, de produire du dioxyde de carbone (CO2).

Si notre corps produit du CO2, il réduit l'inflammation et la sécrétion d'histamine.

La première étape à suivre est de tout simplement respirer par le nez  au cours de la journée. En suivant cette étape, vous permettez au système nerveux de retourner au calme plus facilement.

Ensuite, vous pouvez utiliser un tempo respiratoire qui peut être spécifique à vos besoins.

Qu'est-ce qu'un tempo?

C'est simplement une façon de mesurer la vitesse de votre respiration. Par exemple, un tempo 2-1-2-1 peut être décortiqué comme suit :

2 sec. inspiration;
1 sec. retenue (apnée);
2 sec. expiration;
1 sec. retenue (apnée).

 

Vous pouvez utiliser plusieurs types de tempos en lien avec vos besoins.

La phase de retenue (apnée) favorise l'activité parasympathique du système nerveux et augmente le taux de CO2 dans l'organisme.


Encore une fois, l'augmentation du CO2 permet une meilleure accessibilité pour les cellules à l'O2.

Une meilleure production d'énergie = une réduction de l'inflammation et de l'histamine.

  

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

 

Références :

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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La relation étroite entre l'anxiété et l'hyperventilation.

L’anxiété cause l’hyperventilation ou vice-versa?

 

Beaucoup de gens pensent que l’anxiété peut nous amener dans un état d’hyperventilation. Néanmoins, si vous lisez cette dernière phrase et que vous avez déjà eu une crise d’anxiété, ça peut effectivement être vrai.

Mais je vous écris pour vous dire que c’est complètement le contraire – en hyper ventilant, vous devenez anxieux. Ce qui veut dire que vous êtes en contrôle 100% du temps ! Ce concept est important car dans la majorité des crises d’anxiétés, vous perdez le contrôle sur votre respiration.


Le cerveau a besoin d’oxygène (O2) et de glucose pour fonctionner adéquatement. C’est pour cette raison que l’hyper ventilation, combinée à un état d’hypoglycémie, peut être un facteur déclencheur d'une crise d’anxiété. La baisse de glucose dans le sang viendra stimuler la sécrétion d’adrénaline qui, par la suite, augmentera la production de glucose puisée dans les réserves (les muscles et le foie principalement). Avec ce phénomène vient les palpitations, les sueurs et une baisse de l’amplitude respiratoire.

Une fréquence de vos repas/collation, individualisée pour vos besoins, demeure la façon efficace pour supporter les glandes surrénales en diminuant la sécrétion d’adrénaline et en stabilisant votre glycémie. J’approfondis ce sujet avec plus de détails dans mon article sur le jeûne intermittent. (Mon opinion sur le jeûne intermittent) (Mon retour sur le jeûne intermittent)

 Le sensation de « manquer d’air » (dyspnée) commence quand le niveau de dioxyde de carbone (CO2) est insuffisant dans le sang. Avec ce déséquilibre, ça devient difficile pour nos cellules et notre cerveau d’utiliser l’O2. Les meilleures façons de vous assurer que vous avez un niveau suffisant de CO2 dans votre sang sont les suivantes :

·      Respirer avec une bonne posture, des épaules détendues;

·      Des respirations nasales car les respirations buccales gaspillent plus le CO2;

·      Diminuer votre rythme respiratoire et commencer à prendre conscience au cours de votre journée. Est-ce que je contrôle ma respiration? Quand elle accélère ou ralentie, pourquoi?;

·      Prenez des lentes inspirations mais assurez-vous que vos expirations soient 2x plus lentes quand vous relaxez ou méditez;

·      Avec le temps, quand ça sera adéquat pour vous, commencer à retenir votre respiration spécifiquement après votre expiration. Ça vous permettra de retenir plus de CO2;

·      Vous pouvez utiliser un tempo à votre respiration. Un tempo vous permet de manipuler la vitesse de votre respiration. Par exemple, vous pouvez commencer avec une respiration (2-2-2-2) (inspiration – retenir – expiration – retenir). Pour la plupart, vous pouvez entraîner votre respiration mais elle doit être individualisée. Un bon exercice de départ est la respiration (4-1-8-1). Essentiellement, c’est comme si vous respiriez dans un sac brun;

·      La prévention est la clé. Donc, concentrez-vous sur les points ci-dessus et ajuster votre fréquence de repas et, avec le temps, vous devriez reprendre le contrôle sur votre anxiété.

 

Une respiration excessive produit une élimination de CO2 importante qui, en retour, diminue sa concentration dans le sang. Ça devient un problème car l'usage et le transfert de l’O2 provenant des muscles et des viscères/organes seront limités dans l’organisme. Pensez-y d’un point de vue d’une journée ordinaire. Le CO2 influence la libération de l’O2 dans le sang vers les tissus et les viscères/organes.

Donc, qu’est-ce ça nous dit sur notre respiration? Qu’est-ce qui est plus bénéfique, respirer par le nez ou la bouche?

Quand vous avez une bonne tolérance au CO2, que vous respirez par le nez et que vous évitez de respirer trop rapidement, vous supporterez, à ce moment là, une concentration optimale de CO2 dans le sang.

 

Voici un test pour évaluer votre tolérance / seuil au CO2 :

À l’aide d’un chronomètre sur une montre ou téléphone cellulaire,

·      Prenez 3 à 5 respirations par le nez;

·      Prenez une inspiration plus importante par le nez et quand vous commencerez à expirer, démarrez votre chronomètre;

·      Expirez le plus lentement possible toujours par le nez. Le test a pour but de mesurer le temps de votre expiration….votre tolérance au CO2. Expirez jusqu’au bout, n’arrêtez pas et ne retenez pas votre respiration après l’expiration;

·      Enregistrez votre temps en secondes.

 

Comment interpréter votre résultat? Vous trouverez si vous êtes tolérant(e) au CO2 et si vous vous oxygénez adéquatement.

·      Entre 0-10 secondes : vous avez du travail à faire! Habituellement, vous respirez beaucoup trop rapidement;

·      Entre 10-20 secondes : vous êtes dans la moyenne;

·      30 secondes et plus : vous avez un bon contrôle et une bonne tolérance au CO2 mais vous pourriez faire mieux;

·      Entre 45-60 secondes : A+! Vous pouvez appliquer votre tolérance au CO2 durant un exercice plus intense.

En ralentissant votre respiration, en la contrôlant plus consciemment, vous permettez à votre corps de retrouver un équilibre de votre système nerveux plus facilement. Quand vous retenez votre respiration à la fin d’une expiration, vous devenez meilleur pour retenir le CO2. Ça devient valable car l’O2 devient plus facile à libérer vers nos cellules – donc plus d’énergie!

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Stark J., Stark R., The Cardon Dioxide Syndrome. Buteyko Online Ltd. 2002. 240 pages;

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

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Mon opinion sur le jeûne intermittent

 

Jeûne intermittent : Une approche qui consiste à alterner des périodes de jeûne et des périodes d’alimentations normales. La période de jêune peut aller jusqu’à 14-16 heures.

 

Exemple : Vous sautez le déjeuner et vous commencez à manger à 10h si votre dernier repas était à 18h la veille.

Donc, pourquoi je vous en parle ?

Principalement car plusieurs d’entre vous m’aviez posé la question dans les derniers mois.

 

Mes réponses sont simples pour plusieurs raisons :

1 - La période du sommeil

Quand vous dormez la nuit, vous ne mangez pas. Vous êtes essentiellement en période de jeûne donc pourquoi prolonger cet état ? Selon le Dr. Peat Ph.D., votre glycémie diminue la nuit et votre corps dépend de vos réserves de glucose au niveau du foie pour produire de l’énergie. Si vous avez une condition métabolique comme l’hypothyroïdie, état de fatigue chronique ou une condition de fibromyalgie, vos réserves sont limitées. Par la suite, les niveaux d’adrénaline et de cortisol s’élèveront dès le début de votre sommeil. Ces élévations peuvent être assez hautes et accompagnées d’un plafond pour l’adrénaline vers 01h-02h du matin et du cortisol aux aurores. Certaines personnes peuvent se réveiller durant la nuit avec des palpitations et/ou des changements de température et ont de la difficulté à retrouver le sommeil sans manger une collation par exemple. Bien entendu, ils existent des variations pour chaque individu.

Encore une fois, pourquoi maintenir la réponse de stress en augmentant la période de jeûne qui existe déjà ?

2 – État inflammatoire

Quand vous ne mangez pas pour une longue période de temps (5h et plus), votre corps peut initier une réaction de stress pour rencontrer la nouvelle demande de votre métabolisme.

3 – Les hormones de stress

 Tels que mentionnés plus haut, les hormones de stress (adrénaline et cortisol principalement) peuvent inhiber la fonction thyroïdienne.

4 – L’immunité

 Une exposition prolongée aux hormones de stress peut supprimer votre immunité à long terme.

6 – Les habitudes de vies

 La plupart des gens ne mangent pas assez de « bonnes calories » et on une fréquence des repas/collations inadéquate pour la demande du quotidien.  Donc pourquoi jeûner davantage pour pousser le corps encore plus dans un état de stress physiologique !?

7 – Perte de poids

 La perte de poids d’un jeûne prolongé est induite par la réponse de stress du corps. Le catabolisme, qui est produit par la restriction alimentaire, créé des dommages aux niveaux des tissus. Perdre du poids à l’insu de notre métabolisme n’est jamais une bonne stratégie à long terme.

 

En conclusion, avec tous les points que je viens d’énumérer, je ne crois pas que le jêune en général soit une bonne idée même si vous n’avez pas de problèmes de santé. Certains diront que l’application du jeûne dans des cas spécifiques peut être bénéfique. Peut-être. Gardez toujours une vision à long terme pour votre santé. Qu’est-ce que ça va vous apportez de plus le jeûne?

À tous les jours, notre société nous pousse à certains extrêmes pour qu’on puisse performer, consommer au-delà de notre réelle capacité. Évitez de pousser votre corps vers un état chronique en adoptant des approches qui, comme le jeûne, défient votre équilibre.

 

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Peat R., Stress issues, 2012 ;

Rubin J., Rubin J., The Female Body Blue Print, Archangel Ink, 2015 ;

Marieb N. E., Hoehn N. K., Human Anatomy and Physiology, 2016, 10e édition.

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L'influence de la thermorégulation sur votre physiologie

Énergie et  thyroïde

Vous l’avez tous entendus au moins une fois « J’ai tout le temps froid ! »

Mais qu’est-ce que ça signifie ? On peut dire que si vous avez froid aux extrémités la majorité du temps, vous présentez une intolérance au froid.

Votre glande thyroïde est maîtresse de plusieurs fonctions dans votre corps donc la thermorégulation et le métabolisme.

Les personnes qui présentent une fonction thyroïdienne affaiblie et basse vont typiquement avoir moins la capacité de gérer le froid. Cette incapacité de maintenir la chaleur corporelle peut mener à une intolérance au froid. Lorsque la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie a lieu, les cellules de votre corps utilisent cette réaction pour produire de l’ATP (énergie) donc conséquemment de la chaleur.

Concrètement, si vous n’avez pas équilibré votre glycémie (taux de sucre dans le sang) au cours d’une journée en mangeant régulièrement, vos hormones thyroïdiennes se convertiront moins par le foie donc vous produirez moins d’énergie donc la possibilité de garder la chaleur diminue.

 

Le rôle de l’œstrogène

L’œstrogène joue toujours un rôle dans la thermorégulation.  Avec le vieillissement, nous produisons moins de progestérone due en grande partie aux sources de stress. Nous produisons toujours de l’œstrogène dans les glandes surrénales et les tissus adipeux mais cela devient de plus en plus difficile à détoxifier par le foie.

L’œstrogène est actuellement une hormone « hypothermique » qui diminuera votre température corporelle de plusieurs façons.

Premièrement,  en excès, elle empêchera la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie qui, à son tour, diminuera votre production d’énergie et de chaleur.

En second lieu,  elle peut déséquilibrer l’axe hormonal avec l’hypothalamus et l’hypophyse. Elles sont également des glandes régulatrices de votre température corporelle.

En dernier, l’œstrogène dans un état de déséquilibre peut causer une vasodilatation de vos vaisseaux sanguins. Un bon exemple est la « chaleur ».

La « chaleur » est un symptôme de l’augmentation de la vasodilatation. Cette augmentation pourra causer des pertes de chaleur à travers la peau qui, à son tour, diminuera la production d’énergie au niveau de la cellule. Cette perte causera aussi une baisse de température.

 

Des solutions ?

 Il ne faut pas oublier que cet article a pour but d’informer. Les solutions présentées ci-bas ne représente pas une liste de directives qui faut absolument suivre pour surmonter l’intolérance au froid. Chaque personne à des besoins qui doivent être individualisés et personnalisés selon l’historique de santé.

Voici les solutions qui peuvent fonctionner pour rééquilibrer votre thermorégulation :

 

·      Manger des glucides (préférablement des fruits sans pulpes et avec un bon degré de mûrissement et des légumes racines cuits) qui sont favorables au maintien de votre glycémie et thyroïde ;

 

·      Augmenter vos fréquences de repas / collations au 3-4 heures selon votre quotidien ;

 

·      Manger des protéines qui ont des propriétés non-inflammatoires et qui sont facilement digestibles (œufs et poissons blancs par exemple) ;

 

·      Évidemment à quoi sert un article sans parler de l’ostéopathie ! Par les soins ostéopathiques, les tensions sur le diaphragme, le foie, les reins, les vaisseaux sanguins importants seront importants à libérer pour pouvoir influencer le plus possible les influences de la température corporelle sur votre physiologie.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Rubin J., Rubin J., Female Body Blueprint, Archangel Ink, 2015, 72 pages

Peat R., Aging, Estrogen and Progesterone, 2006

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L'entorse de la cheville revisitée: deuxième partie.

Dans cette deuxième partie, je parlerai davantage des causes spécifiques qui peuvent être relié à l’entorse de la cheville. Pour pouvez lire les généralités entourant l’entorse de la cheville en lisant la première partie.

 

LES YEUX

L’œil joue un rôle important dans le contrôle de la posture. Comme le pied, il possède une double fonction. Il donne des informations sur l’environnement extérieur (la perception d’un objet qui se dirige vers nous) et intérieur (la prise de conscience de notre position dans l’espace) du corps.

Bien entendu, on est soit gaucher ou droitier. Pour chaque personne, le cerveau développe une préférence qu’on appelle « latéralité ». On choisit d’écrire, de lancer, d’entendre et même de sauter avec cette préférence qui nous est bien propre.

 

Les déséquilibres oculomoteurs

Comme les autres muscles du corps, les muscles des yeux peuvent être tendus de manières asymétriques ce qui peut se manifester par des strabismes. Il peut y avoir des petites déviations sur les axes visuels (qu’on appelle hétérophorie) qui ne sont repérables qu’en faisant systématiquement certains tests cliniques à l’aide de consultation en ophtalmologie et/ou optométrie.

L’ensemble de ces déséquilibres sur les muscles du globe oculaire peut avoir des conséquences posturales sur le corps. Tout comme le pied et la mâchoire, l’œil est un des principaux capteurs d’informations qui permettent de contrôler la posture. Les dysfonctionnements peuvent engendrer des symptômes locaux (maux de tête, serrement des dents, etc.) et aussi à distances (sciatalgie, entorse de la cheville, etc.).

Souvent des soins en ostéopathie combinés à des exercices spécifiques pour les muscles oculaires peuvent aider une personne à regagner un équilibre et une meilleure stabilité sur la posture en générale.

 

LA MÂCHOIRE

Les infections dentaires

Pour certaines personnes, un foyer infectieux autour d’une dent peut entretenir des inflammations dans les zones soumises à des contraintes de forces. Si vous pratiquez de la course à pied régulièrement, les zones infectées par les inflammations présentes pourront être les tendons du membre inférieur par exemple. En fait, l’infection agit comme un amplificateur en gardant le corps dans un état d’inflammation. Lorsqu’une personne à tendance à plusieurs entorses répétées et récidivantes, la dent et son infection peuvent être une piste de recherche importante à évaluer avec votre dentiste.

Même si en général, l’entorse de la cheville n’est une conséquence directe d’une infection aux dents,  les structures de support (ligaments, tendons et muscles) guériront beaucoup plus lentement si un foyer infectieux à une dent est persistant. En ostéopathie, si l’entorse ne répond pas favorablement aux soins, il pourrait être toujours intéressant de compléter un bilan dentaire complet en complément.

 

Le rôle de l’occlusion

L’occlusion peut être également amener de nombreux problèmes de posture dont l’entorse de la cheville. La façon dont nos dents ont poussé et sont positionnées dans la bouche va influer la posture et créer l’apparition de certaines tensions musculaires. Une personne peut avoir une dentition saine mais le placement des dents dans la bouche peut solliciter la mandibule et provoquer des tensions musculaires qui, à leur tour, vont modifier la posture avec le temps.

Selon l’orthodontiste Michel Clauzade, les dents sont des capteurs de la posture innervés par le nerf trijumeau. Une mauvaise position de la mandibule provoquera un changement de la position de tête dans l’espace qui influencera les autres capteurs posturaux (œil et le pied). Il faut garder à l’esprit que chacun de ces capteurs sont en constante organisation pour assurer que la posture maintien des tensions musculaires réciproques.

En résumé, l’ostéopathe prendra en considération chacun des éléments en compte durant son évaluation et assurera que  le soin sera dirigé en regard de la cause et non des symptômes.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références:

Bricot, B.,  La Reprogrammation Posturale GlobaleSauramps Médical, 1996.

Clauzade M., Clauzade N., Ouhioun, J.L., Le Capteur Mandibulo-Spinal, 2016.

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Boire de l'eau: un mythe ou une nécessité ?

Tout le monde sait que l’eau est essentielle aux vivants. C’est un fait et il n’y a rien à débattre sur ce point. Personne ne peut survivre à plus de trois jours sans eau. Ceci s’explique en partie par le fait que le corps humain est composé de plus de 60 % d’eau. C’est bien simple, non seulement toutes les cellules de notre organisme en sont constituées, mais elles en sont submergées. Ainsi, les tissus, les organes, les muscles et le sang, la peau sont composés majoritairement d’eau. Précisément, l’eau sert à maintenir le volume sanguin et lymphatique, permet l’élimination des déchets de la digestion et les activités métaboliques, hydrate les tissus et les articulations, assure l’activité neurologique du cerveau, permet les réactions chimiques dans les cellules, compose les fluides, les sucs et les hormones nécessaires à l’optimisation des fonctions vitales et la santé.  

Le débat est donc plutôt de savoir la quantité d’eau qu’il convient de consommer chaque jour dans une perspective de santé. Il a été dit que le corps humain élimine environ 2 litres d’eau par jour, que ce soit dans l’urine, la sueur et l’expiration par le système respiratoire, cette quantité variant évidemment selon les activités physiques effectuées et le climat. Pour compenser à cette perte, plusieurs ont avancé qu’il convenait de boire de 1,5 litre à 2,5 litres d’eau par jours, soit environ huit verres d’eau. Toutefois, cette recommandation ne tient pas compte du fait que les aliments et boissons consommés apportent aussi une bonne partie de cette quantité recommandée à notre organisme. Les fruits, les légumes, les plats cuisinés, le jus, le thé, le café, l’alcool même, doivent faire partie du compte dans une recherche plus réaliste du nombre de verres d’eau à consommer. Il convient alors de voir la chose dans son ensemble.

Afin de démystifier cet imbroglio sur la quantité d’eau à absorber, il faut se rappeler que notre corps est muni d’un système autonome efficace chargé de l’équilibre hydrique. L’excrétion d’eau par les reins permet une lecture objective de nos besoins en eau. Si les excrétions d’urine sont fréquentes et très diluées, il est donc signe que notre consommation est trop abondante. Inversement, si elles sont très foncées et plus rares, c’est que notre corps gagnerait à être mieux hydraté. Afin de pallier ces observations, il convient de revenir aux principes des saines habitudes de vie.

Habitudes à adopter :

1)    Buvez de l’eau en fonction de votre soif (tout en observant la fréquence et la concentration urinaire).

Soyez attentifs aux signaux que votre corps vous envoie afin d’orienter votre consommation d’eau. Lorsque la soif ce fait ressentir, c’est qu’il est temps de répondre à ce besoin naturel et de donner à votre corps une eau de qualité (filtrée par un système de filtration résidentiel idéalement afin d’éviter les contaminations qui pourraient provenir de la tuyauterie ou découlée de la désuétude des systèmes d’épuration municipaux, le cas échéant). Priorisez la consommation d’eau et de tisane. Évitez les boissons sucrées et limitez vos consommations d’alcool, surtout lorsque la soif se manifeste. Toutefois, certaines personnes diront qu’elles ne ressentent pas ou très peu la soif. Ceci peut être le cas lorsque la quantité d’eau absorbée est déficiente depuis un bon moment. Afin de renouer avec les signaux naturels de votre corps, il est recommandé de boire un verre d’eau chaque jour au lever du lit. À l’opposé, certaines personnes ont une sensation de soif inassouvie. Si tel est votre cas, consultez votre médecin, car il pourrait s’agir d’un problème important de santé, tel que le diabète.

La quantité approximative de liquide à absorber : une consommation d’environ 1,5 - 2 litres par jour, tous liquides confondus, semble appropriée.

2)    Mangez des aliments frais et le moins transformé possible par l’industrie.

Les aliments fournissent environ 20 % de notre apport en eau. Les fruits, les légumes et les produits réfrigérés comme le yogourt, les fromages frais, les œufs, le tofu, etc. contiennent une grande quantité d’eau en plus de tous les nutriments, vitamines et minéraux qu’ils offrent au  bénéfice de votre santé. Ces apports alimentaires contribuent au bon fonctionnement de l’équilibre hydrique. D’autre part, évitez d’ajouter du sel à vos repas et consommez de façon occasionnelle des aliments transformés et plats préparés par l’industrie alimentaire qui sont d’ordinaire trop salés. Un apport trop élevé en sel a comme incidence de surcharger les reins et occasionne les problèmes liés à la haute pression sanguine.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Sources :

http://www.h4hinitiative.com

http://www.passeportsante.net

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Insomnie et troubles de sommeil

L'insomnie, ou la difficulté à trouver le sommeil, est une situation avec laquelle beaucoup d’entre nous doivent composer. Selon mes observations cliniques, environ 3 à 4 personnes sur 10 ont des troubles du sommeil, que ce soit pendant une certaine période de la vie ou, qu’il s’agisse d’un problème récurrent, voir même chronique. Il existe plusieurs types d’insomnie. Certaines personnes ont de la difficulté à s’endormir, tandis que pour d’autres, le sommeil est, soit trop court, soit intermittent. Le terme insomnie est aussi utilisé lorsque le qualité du sommeil est compromise et que, malgré un nombre suffisant d’heure d’endormissement, la personne concernée se sent fatiguée au réveil.

 

Contrairement à ce que certains peuvent penser, l’insomnie n’est pas une affection médicale. Il s’agit plutôt d’un symptôme manifestant d’un déséquilibre du système nerveux autonome (ou système neuro-végétatif) découlant d’une cause sous-jacente : l’anxiété ou la dépression, la consommation de nicotine, d’alcool ou de caféine, certaines affection telles que les reflux gastriques, l’hypertrophie de la prostate, l’apnée du sommeil ou encore un accident vasculaire cérébral, la prise de médicaments stimulants tels que les décongestionnants ou certains antidépresseurs, le manque d’activité physique durant la journée, les mauvaises habitudes de sommeil ou encore le stress lié à certaines situations de vie difficiles qu’il s’agisse de difficultés interpersonnelles au sein de l’équipe de travail ou de la famille ou de difficultés financières.

 

Prime à bord, lorsque les problèmes de sommeil se font ressentir, il convient de chercher à identifier l’origine du déséquilibre. Dans cette perspective, bien que les somnifères apaisent le symptôme manifesté par de l’insomnie, ils ne corrigent en rien la cause réelle du déséquilibre. Bien souvent, il convient de s’interroger sur les différentes hormones impliquées. À l’heure actuelle, tout le monde sait que le sommeil est relié à une sécrétion suffisante de la mélatonine. Cette hormone responsable de l’endormissement est produite par la glande pinéale (ou épiphyse, glande située au centre du cerveau humain) et est libérée progressivement à compter de la diminution de la lumière du jour pour atteindre une sécrétion maximale aux alentours de 2 heures du matin. Toutefois, certaines études ont démontré que la lumière produite par les écrans des téléviseurs, des ordinateurs et des téléphones cellulaires inhiberait la production de la mélatonine et aurait une incidence néfaste sur la qualité de notre sommeil. Par ailleurs, si votre problème d’insomnie n’est pas résolu malgré une abstinence technologique, d’autres hormones encore peuvent en être la cause. Moins souvent tenue pour responsable mais à tord, l’insuline est bien souvent à pointer du doigt. Sa sécrétion dans le sang étant déclenchée par une consommation abondante de sucre ou de féculents en fin de journée ou en soirée, entrainant une réponse de stress, caractérisée par la sécrétion de cortisol et d’adrénaline. La production de ces hormones de stress interférent avec l’hormone du sommeil et peut à elle seule être la cause de l’insomnie. D’autres parts, les fluctuations des hormones féminines peuvent parfois être en lien avec des épisodes de troubles du sommeil chez les femmes, spécialement avant le déclenchement des règles ou encore à tout moment passer la cinquantaine.

 

UNE PISTE DE SOLUTION

Les problèmes de sommeil étant très souvent liés à une perturbation du système nerveux autonome, l’ostéopathie peut jouer un rôle positif afin d’aider le corps à rétablir son cycle circadien. Par de douces manipulations au niveau de la tête, l’ostéopathie permet de libérer le crâne et les structures qui le composent des restrictions accumulées. Le travail de l’ostéopathe vise donc à normaliser l’ensemble du MRP, c’est-à-dire du Mécanisme Respiratoire Primaire, mouvement essentiel au bon fonctionnement du corps. En relâchant les tensions au niveau crânien et au niveau de l’axe crânio-sacré (longeant la colonne vertébrale), l’ostéopathe guide le corps afin de l’aider à se réconcilier avec un sommeil paisible et réparateur.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Le suivi orthodontique et l'ostéopathie

Il existe un lien important entre la posture et la manière dont les dents s’emboîtent. En premier lieu, on peut stipuler que l’occlusion est l’un des nombreux facteurs qui détermine la position de la mandibule dans l’espace. La position de cette dernière influence la posture, entre autre, à cause de l’impact sur les chaînes musculaires qui parcourent le corps de la tête aux pieds. Un déséquilibre dans la position de la mâchoire, même petite, entraîne la contracture de certains muscles générant un changement de la posture, elle-même source de problèmes de céphalées, de dos, d’arthrose, de tendinites, etc. Ainsi, toute modification de la manière dont les dents s’articulent entraîne une adaptation posturale.

Par ailleurs, l’intervention de l’ostéopathe permet de faciliter cette adaptation ou d’en corriger les désagréments. L’ostéopathie est particulièrement utile en cas de traitement d’orthodontie ou de reconstruction de l’occlusion ou encore pour traiter un problème d’articulation des mâchoires. Le travail de l’ostéopathe optimise et complémente le traitement orthodontique, à condition que celui-ci travaille dans le sens de la physiologie.

L’ostéopathie peut donc aider à minimiser les conséquences d’une mauvaise occlusion. Selon Darraillans, B. et Clauzade, M.A., l’occlusion apparaît même comme un état d’équilibre entre l’intérieur et l’extérieur et justifie aussi des approches comportementales ou psychologiques. Plusieurs perturbations (physiques ou psychologiques) peuvent déclencher des réactions dans la mâchoire (serrements, craquements, etc.) et influencer l’occlusion. Également, une récente étude de De Felico C.M. et al. (2010) a démontré que les manipulations ostéopathiques diminuaient de façon significative la douleur ressentie et la fréquence des symptômes perçus avec l’ouverture et la fermeture de la mandibule.

Cependant, ajoutons qu’aussi longtemps que les dents s’engrènent mal, les corrections ostéopathiques ne peuvent tenir longtemps et les problèmes articulaires reviennent. C’est pourquoi, une collaboration étroite entre le dentiste, l’orthodontiste et l’ostéopathe est nécessaire pour venir à bout d’un problème de dos ou de posture dont l’origine est une occlusion inadéquate.

En dernier lieu, précisons que les traitements ostéopathiques ont d’autres applications tel que prévenir ou atténuer les problèmes orthodontiques dès le plus jeune âge, faciliter la rééducation de la langue en cas de déglutition infantile, aider l’enfant à cesser de sucer son pouce. Autant d’indications auxquelles on ne pense pas toujours et pour lesquelles le travail de l’ostéopathe est pourtant très utile.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références :

Clauzade, M.A., Darraillans, B. Concept ostéopathique de l’occlusion, Société S.E.C., 1989

De Felicio C.M., De Oliviera M.M., Da Silva M.A. Effects of orofacialmyofunctional therapy on temporomandibular disorders. Cranio. 2010.

 

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L'ostéopathie chez les personnes âgées

L’être humain doit être libre dans ses mouvements à tous les niveaux. Cependant en vieillissant, notre corps subit des transformations et l’ensemble des fonctions du corps diminuent progressivement ce qui favorise l’apparition d’incapacités. Aussi, la perception par les sens ainsi que la coordination des mouvements ont tendance à s’amenuiser et à s’altérer. Une personne âgée peut progressivement être privée de ses repères environnementaux, de la communication interpersonnelle et être exposée aux chutes, ce qui la contraint souvent à la perte d’autonomie et à l’isolement. D’ailleurs, ces différents changements ont une incidence non négligeable sur le plan psychologique et social.

En général, la prise en charge en ostéopathie précoce et un suivi régulier permettent à l’aîné de gagner et de renforcer ses fonctions en ayant une action sur la mobilité en générale. De la même manière, on remarque que les traitements ostéopathiques améliorent l’équilibre, les douleurs ressenties à court et long terme et ainsi participe à l’amélioration de la qualité de vie.

D’ailleurs, Lopez et al. (2011) démontrent clairement que les traitements ostéopathiques améliorent l’équilibre et la stabilité posturale, et ce, après seulement quatre visites. Dans le cadre de cette étude, on a demandé aux sujets de se tenir debout sur une plateforme de stabilométrie avec les yeux ouverts et les yeux fermés. On a aussi mesuré ces sujets âgés sur cette plateforme avec le test de Romberg modifié. Techniquement, le centre de pression entre les pieds sur cette plateforme enregistrait des données à intervalle de 30 secondes. Les chercheurs ont mesuré les déséquilibres posturaux antéro-postérieur et médio-latéral. Les résultats les plus significatifs ont été observés par le test debout avec les yeux ouverts après les quatre visites chez l’ostéopathe.

Selon Wells et al. (1999), les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs souffrant de la maladie de Parkinson peuvent ressentir des bénéfices après une seule séance en ostéopathie. Un groupe de 10 sujets atteints de la maladie de Parkinson et un groupe contrôle sain de 8 personnes du même âge ont été soumis à une analyse de la marche avant et après une séance d’ostéopathie.

Statistiquement, chez les sujets Parkinsonniens qui ont reçu un traitement ostéopathique, on remarque que les valeurs sont significativement améliorées à court terme par rapport à la cadence et à l’amplitude des mouvements lors de la marche ainsi qu’au niveau de la vélocité maximale des membres supérieurs et inférieurs. Les techniques ostéopathiques visaient à augmenter la flexibilité des sujets et à réduire leur rigidité.  Cette recherche a été effectuée alors que la médication anti-parkinsonienne n’agissait plus. Comme il n’y a eu aucun suivi post-traitement, rien n’indique que les résultats positifs du seul traitement prodigué ont persisté dans le temps.

Toutefois en 2000, Wells entreprit une seconde recherche afin de combler les lacunes de l’étude précédente. L’étude a été effectuée sur 15 patients parkinsoniens. Cette fois-ci, il a appliqué un traitement par semaine sur une période de huit semaines. Les résultats obtenus établissent que l’ensemble des traitements avait un effet bénéfique sur la marche. Par ailleurs, ces effets bénéfiques diminuent progressivement avec le temps.

En dernier lieu, Devantéry (2009) mentionne que l’efficacité varie selon le stade de la maladie. Plusieurs sujets ont noté des changements immédiats positifs après le traitement mais ces changements étaient de courte durée. Par ailleurs, les résultats les plus significatifs de cette chercheure québécoise semblent être en lien avec une amélioration des symptômes moteurs du parkinsonien incluant l’akinésie, la rigidité et l’instabilité posturale.

En conclusion, en consultant un ostéopathe, les aînés s’assurent de davantage maintenir une bonne mobilité, de prévenir les chutes et surtout de préserver une bonne qualité de vie en continuant leurs activités quotidiennes et leurs programmes d’exercices.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Couture N. (2011) L’influence du traitement ostéopathique global sur la qualité de vie de la personne atteinte de la maladie de Parkinson, Mémoire de fin d’étude présenté au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal.

Devantéry K. (2009) Effet du traitement ostéopathique sur la mobilité fonctionnelle du sujet présentant la maladie de Parkinson, Mémoire de fin d’étude présenté au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal.

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