cortisol

La question de l’appétit

Votre appétit dépend d’une multitude de facteurs.

Rythmes circadiens

Notre corps fonctionne selon un cycle de 24 heures appelé rythme circadien, qui régule divers processus physiologiques, notamment le sommeil, la libération d'hormones et la digestion. Le rythme circadien joue un rôle important en influençant notre niveau de faim tout au long de la journée.

Le cortisol, souvent appelé « hormone du stress », suit un schéma diurne, culminant tôt le matin et diminuant progressivement tout au long de la journée. Si le cortisol est principalement connu pour son rôle dans la réponse au stress, il affecte également le métabolisme et l’appétit. Des niveaux élevés de cortisol le matin peuvent supprimer la faim, entraînant une diminution de l’appétit au réveil.

La mélatonine, l’hormone responsable de la régulation des cycles veille-sommeil, est un autre acteur clé. Ses niveaux augmentent le soir, favorisant le sommeil, et diminuent le matin au réveil. L'interaction entre la mélatonine et le cortisol peut affecter l'appétit. Des niveaux de mélatonine plus élevés pendant la nuit peuvent ralentir les processus digestifs, ce qui peut contribuer à réduire la sensation de faim le matin.

Régulation hormonale

L’appétit est étroitement contrôlé par une gamme d’hormones qui signalent la faim et la satiété au cerveau. Ces hormones comprennent, entre autres, la ghréline, la leptine et l’insuline.

Souvent appelée « hormone de la faim », la ghréline est produite dans l’estomac et signale au cerveau de stimuler l’appétit. Les niveaux de ghréline ont tendance à augmenter avant les repas et à diminuer après les repas. Il est intéressant de noter que les niveaux de ghréline sont généralement plus faibles le matin et augmentent tout au long de la journée, ce qui pourrait expliquer la baisse de l’appétit matinal.

La leptine, connue sous le nom d’« hormone de satiété », est produite par les cellules adipeuses et signale au cerveau de réduire l’appétit. Les niveaux de leptine sont plus élevés la nuit et plus faibles pendant la journée, contribuant ainsi à réduire la sensation de faim le matin.

L'insuline, produite par le pancréas, aide à réguler la glycémie et joue un rôle dans le contrôle de l'appétit. La sensibilité à l’insuline est plus élevée le matin, ce qui signifie que le corps a besoin de moins d’insuline pour gérer la glycémie. Cette sensibilité accrue peut conduire à une glycémie plus stable, réduisant potentiellement la faim matinale.

Mode de vie et facteurs comportementaux

Outre les rythmes biologiques et les influences hormonales, les habitudes et comportements liés au mode de vie ont également un impact significatif sur l’appétit matinal.

Les personnes qui consomment de gros repas tard le soir ou qui grignotent fréquemment avant de se coucher peuvent ne pas avoir aussi faim le matin. Le système digestif du corps continue de traiter les aliments consommés la nuit précédente, ce qui peut supprimer la faim matinale.

Une mauvaise qualité de sommeil et un sommeil insuffisant peuvent perturber l’équilibre des hormones régulant la faim comme la ghréline et la leptine. Les personnes privées de sommeil présentent souvent une augmentation des taux de ghréline et une diminution des taux de leptine, ce qui entraîne un appétit global plus élevé. Cependant, l’effet immédiat du manque de sommeil peut parfois se manifester par une diminution de l’appétit matinal en raison d’un rythme circadien perturbé.

La déshydratation peut également jouer un rôle dans l’appétit matinal. Souvent, les gens confondent la soif avec la faim. Commencer la journée avec un verre d’eau peut parfois aider à faire la différence entre le besoin d’hydratation et la faim réelle.

Différences métaboliques entre les individus

Le taux métabolique (BMR) et les différences individuelles dans le métabolisme contribuent également à varier les niveaux d’appétit matinal.

Le BMR représente le nombre de calories nécessaires au fonctionnement du corps au repos. Les personnes ayant un BMR plus élevé peuvent avoir plus faim le matin que celles ayant un BMR plus faible. Les facteurs influençant le BMR comprennent l'âge, le sexe, la masse musculaire et la prédisposition génétique.

Au repos, le tissu musculaire brûle plus de calories que le tissu adipeux. Par conséquent, les personnes ayant une masse musculaire plus élevée pourraient avoir un besoin calorique global plus élevé, ce qui pourrait influencer leur niveau de faim le matin.

Les variations génétiques peuvent affecter la régulation de l’appétit. Certaines personnes sont génétiquement prédisposées à avoir plus faim à différents moments de la journée. Ces facteurs génétiques peuvent influencer la production et la sensibilité des hormones liées à l’appétit.

Facteurs psychologiques et émotionnels

L’état psychologique et le bien-être émotionnel peuvent également affecter l’appétit, notamment l’envie de manger le matin.

Le stress et l’anxiété peuvent supprimer l’appétit en influençant les niveaux de cortisol et d’autres hormones liées au stress. L’anxiété matinale ou le stress de la journée à venir peuvent réduire l’envie de prendre un déjeuner.

La dépression est souvent associée à des changements dans l’appétit et les habitudes alimentaires. Certaines personnes peuvent ressentir une diminution de l’appétit le matin, tandis que d’autres peuvent se retrouver à manger davantage le soir.

Le rôle du déjeuner dans la nutrition quotidienne

Malgré l’expérience courante d’un faible appétit matinal, le déjeuner est souvent considéré comme un repas important pour plusieurs raisons.

Consommer un déjeuner équilibré peut aider à reconstituer les réserves de glycogène (réserve de glucose dans le foie et dans les muscles) et à fournir des nutriments essentiels, conduisant à une amélioration des niveaux d’énergie et des fonctions cognitives tout au long de la journée.

Prendre un déjeuner peut relancer le métabolisme, aidant ainsi à brûler plus de calories tout au long de la journée. Cela peut également aider à réguler la glycémie et à éviter de trop manger plus tard dans la journée.

Le déjeuner offre l’occasion de consommer des nutriments essentiels comme des fibres, des vitamines et des minéraux. Sauter le déjeuner peut entraîner des carences nutritionnelles dans l’alimentation, ce qui peut affecter la santé globale.

Surmonter le faible appétit matinal

Pour ceux qui luttent contre un faible appétit matinal mais reconnaissent les avantages du déjeuner, plusieurs stratégies peuvent les aider.

1. Commencez petit :

Si l'idée d'un déjeuner complet ne vous plaît pas, commencez par quelque chose de petit et facile à digérer, comme un fruit, un yaourt ou un smoothie. Augmentez progressivement la taille des portions à mesure que votre corps s'adapte.

2. Hydratez-vous :

Boire un verre d'eau au réveil peut aider à relancer la digestion et à améliorer l'hydratation globale, ce qui peut parfois stimuler l'appétit.

3. Planifiez à l’avance :

Préparez le déjeuner la veille pour pouvoir manger plus facilement le matin. Avoir un repas prêt à manger peut réduire l’effort requis et augmenter la probabilité que vous mangiez quelque chose.

4. Choisissez des aliments attrayants :

Optez pour des aliments métaboliques que vous aimez et faciles à manger. Il peut s'agir de votre fruit préféré, des œufs ou d'un smoothie avec vos ingrédients préférés.

5. Cohérence :

Établir une routine cohérente peut aider votre corps à s’attendre à manger à certains moments. Au fil du temps, cela peut entraîner une augmentation de la faim matinale et une habitude déjeuner plus régulière.

Le faible appétit matinal est une expérience courante influencée par une combinaison de rythmes circadiens, de fluctuations hormonales, d’habitudes de vie, de différences métaboliques et de facteurs psychologiques. Comprendre les raisons de ce phénomène peut aider les individus à prendre des décisions éclairées concernant leurs habitudes alimentaires et leur nutrition globale. Bien que certaines personnes puissent naturellement avoir moins d’appétit le matin, il existe des stratégies pour augmenter progressivement la consommation du déjeuner si vous le souhaitez. En fin de compte, écouter votre corps et trouver une routine qui vous convient est la clé du maintien d’une alimentation saine et équilibrée.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Bahammam et al. Timing Matters: The Interplay between Early Mealtime, Circadian Rhythms, Gene Expression, Circadian Hormones, and Metabolism - A Narrative Review. Clocks and Sleep. 2023. 5(3), 507-535.

Nowak et al. Circadian Clock in Brain Health and Disease. Advances in Experimental Medecine and Biology. November 2021. P. 21-42.

Gnocchi et al. Circadian Rhythms and Hormonal Homeostasis: Pathophysiological Implications. Biology. 2017. 6(1), P. 10.

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Au nom de vos bactéries


De nos jours, les probiotiques sont certainement populaires et mettent de l’avant leurs actions pour recoloniser la flore intestinale. Bien que les études scientifiques avancent rapidement au sujet de l’usage des probiotiques dans la gestion du microbiome, la réalité peut être bien différente pour les usagers. Combien de bactéries avez-vous besoin? Quelles souches? Est-ce que votre état de santé peut vous permettre de vraiment absorber toutes ces bactéries provenant de vos capsules? Comment pouvez-vous vraiment le savoir?


Certaines personnes les aiment et pensent qu’ils les aident.


Parfaitement compréhensible mais il est important de souligner le constat suivant:


Pour la plupart des gens, dans certains cas, l’arrêt des probiotiques fait souvent réapparaître les symptômes initiaux. Pourquoi? Il faut comprendre que la fonction principale de l’intestin est un processus qui se déroule toujours de la bouche vers l’anus, motivé par l’environnement interne mais aussi externe et l’interprétation faite par votre organisme. Un probiotique ne pourra pas répondre efficacement au besoin de votre flore intestinale à long terme.


Donc, comment pouvez-vous influencer positivement vos bactéries intestinales sans avoir besoin de probiotiques?



  • Faites des changements dans votre façon de vivre, mettez en priorité des petits objectifs pour débuter votre journée. N'oubliez pas que le stress de votre environnement va nécessairement influencer votre microbiome.


  • Abordez votre journée différemment. Plutôt que de courir vers votre tasse de café, répondre à vos courriels ou même vous mettre à jour dans l’actualité, canalisez votre énergie pour tout simplement bouger, sortir à l’extérieur. L’intestin est régulé par votre rythme circadien soit votre cycle d’éveil et de sommeil.


  • Commencez par manger des aliments riches en minéraux et en vitamines que de suppléments. Même si vous n’avez pas d’appétit le matin, une petite quantité d’aliments peut suffire pour réveiller votre métabolisme. Rappelez-vous qu’une digestion difficile surtout au niveau de l’intestin ne contribuera pas à absorber votre supplément pleinement. Le stress additionnel sur votre organisme en sera une conséquence.

  • Apprenez à être stratégique avec vos habitudes de vie (sommeil, nutrition, mouvement). Lorsque vous commencez à connaître ce dont vous avez besoin et lorsque vous en avez besoin, c’est à ce moment là que votre stratégie aura le plus d’impact sur votre vie. Vous commencerez à répondre à vos besoins métaboliques, à répondre aux demandes imposées à votre système et vous commencerez à alléger le fardeau de l’adrénaline et du cortisol, atténuant ainsi votre réponse au stress.


N’oubliez pas que si vous ne changez pas vos habitudes ainsi que l’environnement dans lequel vous vivez, rien ne changera pour votre physiologie.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Rutsch A. et al. The Gut-Brain Axis: How Microbiota and Host Inflammasome Influence Brain Physiology and Pathology. Front Immunol. 2020. Dec 10:11:604179

Ge Le et al. Psychological stress in inflammatory bowel disease: Psychoneuroimmunologica 1 insights into bidirectional gut-brain communications. Front Immunol. 2022. Oct 6:13:1016578.

Sittipo P. et al. The function of gut microbiota in immune-related neurological disorders: a review. J Neuroinflammation. 2022. Jun 15;19(1):154

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Les peurs pour votre santé nuisent-elles à votre santé?

Les glucides sont mauvais. Le cortisol est mauvais. L'œstrogène est mauvais. Le poisson (mercure) est mauvais. Certains types d'exercices sont mauvais. Les champs électromagnétiques sont mauvais. Les céréales sont mauvaises. Le beau-frère est mauvais. Les légumes sont mauvais. La graisse est mauvaise. Les suppléments sont mauvais. Les histamines sont mauvaises. Les nouvelles sont  mauvaises. Le sucre est mauvais. L'eau est mauvaise. Tout sauf le bio est mauvais. L'air est mauvais. Les bactéries sont mauvaises. Les téléphones sont mauvais. Les tatouages ​​sont mauvais. La télé est mauvaise. Le sol est mauvais. Tous les parasites sont mauvais.. Les symptômes sont mauvais. TOUT EST MAUVAIS! Bon ok…peut-être pas le beau-frère.

Si vous êtes enfermés dans certaines de ces peurs, il vous faut déterminer si cet apport constant soutient ou non votre mission en matière de santé ou vous pousse plus loin dans le déséquilibre.


La peur chez les êtres humains peut survenir en réponse à un stimulus spécifique se produisant dans le présent, ou en prévision d'une menace future perçue comme un risque pour le corps ou la vie. L'amygdale est la partie du cerveau qui reçoit des informations et interprète ces informations pour générer l'émotion de la peur. Lorsque l'amygdale génère une émotion, elle transmet des impulsions à l'hypothalamus. Ce qui envoie ensuite des impulsions à différentes parties du corps pour déclencher une réponse de combat ou de fuite. Des hormones sont sécrétées qui élèvent la fréquence cardiaque, augmentent la glycémie, convertissent les graisses en sucre, suppriment le système immunitaire lorsqu'elles sont chroniques.

La peur vous maintient non seulement dans un état physiologique stressé, affectant TOUS les systèmes que vous essayez essentiellement de réguler, mais aussi…

 

Vous déconnecte.

Vous distrait.

Vous préoccupe.

Vous isole.

 

Nous sommes des êtres sociaux. Toujours se concentrer sur ce qui est mauvais, nous éloigne de nous-mêmes et des autres.

Revenir à soi demande de la vigilance et de l'observation.

Vivre dans cet espace en apportant des petits changements pour que votre vie fonctionne pour vous et les autres qui vous entourent est important.

Avec le temps, cela vous donnera la liberté et la clarté nécessaires pour prendre des décisions plus éclairées sur ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas.

Ce n'est qu'avec cette étape que vous pourrez commencer à vous réorienter vers votre santé et à vous éloigner du déséquilibre.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

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La résistance à l’insuline

Qu'est-ce qui cause la résistance à l'insuline?

La résistance à l'insuline est une condition complexe dans laquelle vos muscles, votre graisse et votre foie ne répondent plus comme ils le devraient à l'hormone insuline.  L'insuline est produite par le pancréas pour aider à maintenir la glycémie régulée.  Le consensus général croit que la résistance à l'insuline est principalement en réponse à la surconsommation constante de glucides transformés.

Alors qu'en fait, la résistance réelle se développe en réponse à une accumulation de stress chronique dans le système par une augmentation du cortisol et de l'adrénaline, ce qui rend plus difficile le bon fonctionnement de l'insuline. Une exposition chronique aux hormones de stress désensibilisent les récepteurs de l'insuline et inhibent les protéines de transport du glucose qui aident le sucre dans son voyage vers la cellule. Manger des glucides, dans cet état, ne fera qu’exacerber la réponse de stress et ne répondra pas à vos besoins métaboliques actuels.

À un autre niveau, à la suite d'un stress chronique, d'une mauvaise alimentation et souvent d'une supplémentation inappropriée, le fer s'accumule aussi dans les tissus. Qu’est-ce que le fer à avoir avec l’insuline? Une accumulation excessive de fer dans les tissus entraînera la défaillance des cellules BETA (qui produisent de l'insuline) du pancréas. À l'autre extrémité, moins de fer dans le sang signifie qu’il sera moins disponible pour les cellules bêta.  Le fer joue en fait un rôle important dans la sécrétion d'insuline des cellules bêta et l'absorption du glucose musculaire.

Le stress chronique créera toujours un environnement propice à l'hyperglycémie. Une mauvaise alimentation et une surcharge en fer provoqueront une accumulation de métabolites réactifs à l'oxygène et endommageront les cellules BÊTA. C’est ainsi que le corps deviendra plus résistant à l’insuline.

Le volet des solutions

1) Déstresser : Il ne peut pas s'agir uniquement de manger. Rappelez-vous, le stress désensibilise les récepteurs de l'insuline. Des moyens simples de déstresser : travailler moins, jouer plus, se concentrer sur ce qui vous convient, ce que vous POUVEZ manger et comment vous POUVEZ créer du plaisir dans votre journée - c'est ça la santé.

2) Mouvement : Plus vous bougez, plus vos cellules musculaires sont capables d'utiliser l'insuline et d'absorber le glucose.  Nous sommes tous trop assis et ne bougeons pas assez.  Bien sûr, il s'agit d'aller faire de l’exercice, mais ce n'est qu'une heure de la journée !  Sortez et bougez!

3) Sortir dehors : A-t-on besoin de la science pour ça? Non.  Vous êtes des êtres humains après tout! Nous restons à la maison avec nos enfants, nous travaillons à l'intérieur, nous nous entraînons à l'intérieur et nous sortons rarement.  Vous devenez résistant à l'insuline dans cet état, alors faites le contraire, sortez davantage !  Jouez dehors avec vos enfants, allez aux marchés fermiers quand vous le pouvez, faites des promenades, votre corps vous remerciera.

4) Nutrition : En utilisant une alimentation adéquate, vous commencerez à répondre aux besoins de votre corps en soulageant principalement le système nerveux et les surrénales et en renforçant la relation entre les surrénales-thyroïde et le système nerveux, créant ainsi un état pour que votre corps puisse commencer à récupérer.  La plupart d’entre vous devront commencer par un apport en glucides plus faible et un apport en protéines et en graisses plus élevé pour compenser cela.  Au fil du temps, une fois que vous déstressez le système et que vous devenez plus sensible à l'insuline, vous pouvez augmenter lentement les glucides et réduire les graisses.


Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Selye, H. The Stress of Life: The Famous classic - Completely revised, expanded, and updated with new research findings. McGraw-Hill. 1984. 515 pages.

Peat, R. Glucose and Sucrose for diabetes. Ray Peat’s newsletter. 2012

Peat, R. Sugar Issues. Ray Peat’s newsletter. 2012

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Tout sur la vitamine C, le sodium et le potassium

Vitamine C

La vitamine C (également connue sous le nom d’acide ascorbique( est l’une des vitamines les plus connues et les utilisées pour la promotion de la santé. Elle joue un rôle important dans l’activation des enzymes qui produisent du collagène, une protéine structurelle clé dans les vaisseaux sanguins, la peau et d’autres tissus. Elle est également nécessaire pour l’activation des neurotransmetteurs pour produire de l’énergie. Par conséquent, les symptômes d’une carence de vitamine C comprennent par exemple, la fatigue, un dysfonctionnement neurologique et, plus généralement, le saignement des gencives et des ecchymoses qui sont dues à la fragilité des vaisseaux sanguins.

De plus, la vitamine C a une fonction antioxydante avec la capacité de protéger les structures cellulaires et de l’ADN des dommages des radicaux libres. Cela la rend particulièrement importante dans les situations de stress accrues.

La vitamine C est essentielle pour la normalisation des hormones de stress (surtout le cortisol) en période d’adaptation. Il est donc logique de penser que la glande surrénale ait la plus forte concentration de vitamine C dans le corps. Pendant les périodes de stress, la demande de production des hormones de stress augmente de sorte que le corps a naturellement une demande plus élevée de vitamine C.

Le sodium

Présent dans le sang et dans le liquide interstitiel, le sodium est important pour une grande majorité de fonctions dans le corps humain. L’équilibre et du sodium et du potassium affecte de manière significative les symptômes ressentis par les personnes souffrant de fatigue chronique. Ces personnes ont souvent de fortes envies d’aliments salés. Une envie de sel peut s’expliquer par une faible teneur en aldostérone (une hormone stéroïde produite par les glandes surrénales).

En fait, le sodium est probablement l’élément le plus critique de la fatigue des surrénales. L’aldostérone est responsable du maintien du liquide (eau) et de la concentration de certains minéraux (sodium, potassium, magnésium et chlorure) dans le sang, le liquide interstitiel (la zone entre les cellules) et à l’intérieur des cellules.

À mesure que le taux d’aldostérone circulant chute, le sodium est éliminé de votre circulation sanguine lors de son passage dans les reins et est excrété dans l’urine. Lorsque le sodium est excrété, il emporte de l’eau. Au départ, il y a une certaine perte de volume de vos fluides corporels, mais elle ne devient grave que lorsque votre taux de sodium circulant chute à environ 50% de sa concentration d’origine. À ce stade, même une petite perte de sodium commence à avoir des conséquences graves.

Si vous avez un déséquilibre connu en électrolytes, vous devez faire attention à la façon dont vous vous hydratez. Boire beaucoup d’eau sans substitut de sodium peut aggraver votre situation car l’excès d’eau dilue davantage la quantité de sodium dans votre sang. Évitez les boissons gazeuses ou les boissons sportives riches en électrolytes car elles sont riches en potassium et faibles en sodium, ce qui ne fait qu’ajouter au déséquilibre.

Le potassium

Parmi les électrolytes, le potassium a la concentration la plus élevée dans les cellules du corps.

Comme le sodium, les niveaux de potassium sont maintenus par l’aldostérone. Lorsque trop de sel ou de liquide est extrait des liquides interstitiels, la petite quantité de sodium dans les cellules commence à migrer hors des cellules vers le liquide interstitiel. La cellule n’a pas une grande réserve de sodium car elle doit maintenir un rapport (15:1) pour le potassium sur sodium pour garder l’équilibre. Lorsque le sodium est extrait de la cellule, l’eau suit le sodium et la cellule devient déshydratée et carencée en sodium. De plus, afin de maintenir le rapport potassium/sodium à l’intérieur de la cellule, le potassium commence alors à migrer en petites quantités. Cela crée encore un déséquilibre électrolytique entraînant une diminution de la fonction surrénale.

Une proposition concrète et applicable

Je vous partage ma suggestion pour un « cocktail » pour le surrénales.

Avant de vous donner la recette, voici quelques consignes à suivre:

  • NE PAS utiliser avec de l’alcool;

  • NE PAS utiliser comme repas;

  • NE PAS utiliser si vous jeûnez;

  • NE PAS utiliser si vous ne mangez pas au moins 4x/jour.

  • UTILISER 1 à 2x/jour UNIQUEMENT le plus possible pour les personnes souffrant de fatigue chronique.

Recette:

  • 125ml de jus d’orange fraîchement pressé idéalement mais pas essentiel (VITAMINE C);

  • 250 ml d’eau de noix de coconut (POTASSIUM);

  • 1/4 de cuillère à café/thé de sel de mer (SODIUM);

  • Mélanger et laisser reposer pendant 2 minutes.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Peat, R. Water: Swelling, Tension, Pain, Fatigue, Aging. Ray Peat Blog Publications. 2009.

Clegg, J.S., Drost-Hansen, W. « On the Density of Intracellular Water ». J. Biol. Phys. 10, 75-84, 1982.

Abrahao, S.B., Tinucci, T., Santello, J.L., Mion, D. Salt supresses baseline muscle sympathetic nerve activity in salt-sensitive and salt-resistant hypertensives. J. Hum. Hypertension. Dec; 16(12): 843-50. 1982.

Peat, R. Salt, Energy, Metabolic Rate and Longevity. Ray Peat Blog Publications. 2007.

Hooper, M.H., Carr, A., Maria, P.E. The Adrenal-Vitamin C axis: from Fish, Guinea Pigs and Primates. Critical Care. Jan; 28-23(1): 29. 2019.

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Le manque d'appétit au réveil.

La plupart des gens sont occupés et stressés. Chaque jour présente des défis et des préoccupations qui requièrent de l’énergie. Cette énergie que vous dépensez est rarement reconstituée quotidiennement ce qui peut expliquer l’émergence de la fatigue chronique et des troubles reliés à l’anxiété et au sommeil.

 

En général, on se réveille avec de l’appétit. Pour la majorité, le réveil se fait sans nécessairement ressentir la faim. Vous ne mangez pas parfois jusqu’à l’heure du dîner. Pour d’autres, c’est l’appel de la caféine, la rentrée au travail, la salle d’entraînement, déposer les enfants à la garderie, etc.

 

Que ça vous affecte ou pas, je vous mets en garde! Choisir de ne pas manger le matin peut être une recette chaotique pour votre santé à long terme. La perturbation de la régulation de la glycémie et l’activation des hormones de stress (adrénaline, cortisol) contribueront à la base de ralentir et de changer votre santé métabolique.

 

Le manque d’appétit le matin est un signe important que votre corps est sous l’effet du stress. On ne veut pas se nourrir quand le lion est toujours après nous! Pour renverser la situation, le but ne serait PAS de recourir au café, à des exercices ou tout simplement de jeûner. Le but premier serait de supporter l’organisme le plus rapidement possible. De créer des bonnes habitudes pour votre journée.

 

Donc, commençons par identifier POURQUOI vous n’avez pas d’appétit le matin…

 

Certaines hormones de stress suppriment votre appétit en seulement quelques secondes après qu’une réponse de stress débute. En d’autres mots, vous brûlez la chandelle par les deux bouts à chaque seconde, chaque jour et vous courez tout le temps. Arrêter pour manger n’est pas une priorité.

 

Vos glandes surrénales (adrénaline, cortisol) travaillent tout le temps et, à cause de votre état de stress chronique, votre foie et muscles ne peuvent pas faire des réserves de glucose ce qui rend difficile la régulation de la glycémie et la conversion de l’hormone thyroïdienne pour produire de l’énergie adéquatement.

 

Votre objectif est d’interrompre RAPIDEMENT le cycle. Le seul moyen qui est efficace est de nourrir votre organisme.

 

Des petits repas légers comme un « smoothie », une tasse de bouillon (poulet) et un fruit, sont deux solutions simples pour rétablir votre énergie et de vous préparer pour la journée.

 

·      Mangez votre premier repas dans les 30 premières minutes de votre journée;

·      Constituez TOUJOURS vos repas avec des glucides, protéines et des lipides;

·      Soyez constants jour après jour;

·      Ne vous entraînez pas le matin sans manger;

·      Le plus possible, buvez votre café APRÈS votre premier repas.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Mathieson RA, Walberg JL, Gwazdauskas FC, Hinkle DE, and Gregg JM. The effect of varying carbohydrate content of a very-low-caloric diet on resting metabolic rate and thyroid hormones. Metabolism. 1986. 35(5):394-398.

Marieb N. E., Hoehn N. K., Human Anatomy and Physiology, 2016, 10e édition. 

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L'importance de la lumière pour la santé

Vos cellules carburent à la lumière!

Vous avez sûrement remarqué que, durant les mois d’été, vous vous sentez avec plus de vitalité, plus d’énergie et parfois avec un sommeil plus récupérateur.

Évidemment, il y a une raison pour tout ça et ce n’est pas la dépression saisonnière!

Le soleil, la lumière stimule une enzyme dans nos cellules qui produit plus de CO2 (énergie). L’été est la meilleur saison pour soigner son métabolisme.

Pourquoi?

Parce que le soleil, la lumière augmente l’habileté de nos cellules d’utiliser le glucose pour produire de l’énergie. Cela signifie que si vous vous exposez au soleil sans nécessairement faire des réserves de glucose (muscles,foie) par votre alimentation, il manque, à un certain point, un morceau au casse-tête.

C’est pour ça que vous devez équilibrer votre glycémie EN PREMIER. C’est la base pour permettre aux réactions physiologiques de votre corps de prendre place et d’avoir lieu.

La tolérance à la chaleur

Est-ce que vous ne tolérez pas la chaleur?

Si c’est le cas, vous avez probablement:

  • une baisse de votre métabolisme;

  • vous ne mangez pas assez pour répondre à la demande quotidienne;

  • vous survivez sur l’adrénaline.

Quoi faire?

  • Utiliser la luminothérapie rouge entre 5 à 20 minutes en fin de journée spécialement durant les mois d’hiver. Exposer votre peau le plus possible;

  • Passer le plus de temps à l’extérieur durant les mois d’été;

  • Équilibrer votre glycémie en mangeant le plus possible au 3-4 heures avec des aliments qui supportent votre métabolisme et développer des habitudes qui viennent vous faire du bien à chaque (moins d’exposition au écrans, la respiration consciente, etc.)

Pour faire plus de liens avec la lecture de cet article, je vous propose de relire les articles suivants:

Mon opinion sur le jeûne intermittent

La relation étroite entre l’anxiété et l’hyperventilation

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Mes conseils pour mieux bouger cet été.

Commencer vos exercices lentement et vérifier votre fréquence cardiaque 30 minutes APRÈS votre entrainement. Si vos battements sont toujours au-dessus de 85 BPM, un état hyper-adrénaline existe toujours et l’entrainement a été trop intense pour vous.

 

Choisissez le bon type d’exercice pour votre condition. Crossfit? Yoga? Respiration? Courir? Musculation? Cardio Plein-Air? À vous de décider!

 

Choisissez la bonne fréquence d’exercice qui va dans le sens de vos besoins et de votre état mental, émotionnel et physique. Une fréquence plus espacée dans votre semaine peut être favorable. La régularité de semaine en semaine, mois en mois est importante (1x/sem. pendant 16 semaines est mieux que 5x/sem. pendant 4 semaines).

 

Allez à l’extérieur au soleil pour vos activités.  Rechargez votre vitamine D naturellement! 

 

Lorsque vous débutez vos exercices, le sentiment de bienêtre doit être présent, et ce, dès le début. La respiration doit TOUJOURS dicter l’intensité de vos efforts. Si vous avez de la difficulté à contrôler votre rythme respiratoire, c’est que vous êtes allés trop loin. Respirer le plus possible par le nez. La respiration par la bouche active la portion sympathique du système nerveux.

 

Vos entrainements doivent être plus ANAÉROBIQUE (Courte durée. Ex : 10x squat, 10x push-ups, pause 30 sec. et répéter pendant 5 min. selon votre tolérance) vs AÉROBIQUE (Longue durée. Ex : courir pendant et au-delà de 30 min.). Votre temps d’entrainement ne doit pas dépasser 30-45 minutes. Arrêtez vos exercices lorsque votre énergie / performance commence à diminuer, et ce, peut importe votre temps d’entrainement.

 

Les meilleurs moments pour bouger sont entre 10h et 15h. Bien entendu, ces moments sont secondaires à votre propre rythme hormonal. Évidemment, ça ne s’applique pas à la majorité d’entre vous. Rappelez-vous de choisir une activité qui cadre bien avec votre quotidien. Votre activité est moins stressante quand votre corps est plus résilient.

 

Ajoutez toujours une période d’échauffement et de retour au calme. Ça peut être des respirations actives jumelées à exercices de mobilités en échauffement et des respirations plus passives avec quelques étirements pour le retour au calme.

 

Ne vous entrainez pas tard le soir. Votre habileté à maintenir un bon cycle de sommeil peut être perturber.  Écoutez votre propre rythme. N’oubliez pas que le corps peut être bien adapté à un état de fatigue. Mieux vaut attendre au lendemain et de ne compromettre pas une bonne nuit de sommeil.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Selye H., The Stress of Life, McGraw-Hill Education, 1978, 544 pages.

Barnes B., Galton L., Hypothyroidism : the Unsuspected Illness, Harper Publishing, 1976, 320 pages;

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Mon opinion sur le jeûne intermittent

 

Jeûne intermittent : Une approche qui consiste à alterner des périodes de jeûne et des périodes d’alimentations normales. La période de jêune peut aller jusqu’à 14-16 heures.

 

Exemple : Vous sautez le déjeuner et vous commencez à manger à 10h si votre dernier repas était à 18h la veille.

Donc, pourquoi je vous en parle ?

Principalement car plusieurs d’entre vous m’aviez posé la question dans les derniers mois.

 

Mes réponses sont simples pour plusieurs raisons :

1 - La période du sommeil

Quand vous dormez la nuit, vous ne mangez pas. Vous êtes essentiellement en période de jeûne donc pourquoi prolonger cet état ? Selon le Dr. Peat Ph.D., votre glycémie diminue la nuit et votre corps dépend de vos réserves de glucose au niveau du foie pour produire de l’énergie. Si vous avez une condition métabolique comme l’hypothyroïdie, état de fatigue chronique ou une condition de fibromyalgie, vos réserves sont limitées. Par la suite, les niveaux d’adrénaline et de cortisol s’élèveront dès le début de votre sommeil. Ces élévations peuvent être assez hautes et accompagnées d’un plafond pour l’adrénaline vers 01h-02h du matin et du cortisol aux aurores. Certaines personnes peuvent se réveiller durant la nuit avec des palpitations et/ou des changements de température et ont de la difficulté à retrouver le sommeil sans manger une collation par exemple. Bien entendu, ils existent des variations pour chaque individu.

Encore une fois, pourquoi maintenir la réponse de stress en augmentant la période de jeûne qui existe déjà ?

2 – État inflammatoire

Quand vous ne mangez pas pour une longue période de temps (5h et plus), votre corps peut initier une réaction de stress pour rencontrer la nouvelle demande de votre métabolisme.

3 – Les hormones de stress

 Tels que mentionnés plus haut, les hormones de stress (adrénaline et cortisol principalement) peuvent inhiber la fonction thyroïdienne.

4 – L’immunité

 Une exposition prolongée aux hormones de stress peut supprimer votre immunité à long terme.

6 – Les habitudes de vies

 La plupart des gens ne mangent pas assez de « bonnes calories » et on une fréquence des repas/collations inadéquate pour la demande du quotidien.  Donc pourquoi jeûner davantage pour pousser le corps encore plus dans un état de stress physiologique !?

7 – Perte de poids

 La perte de poids d’un jeûne prolongé est induite par la réponse de stress du corps. Le catabolisme, qui est produit par la restriction alimentaire, créé des dommages aux niveaux des tissus. Perdre du poids à l’insu de notre métabolisme n’est jamais une bonne stratégie à long terme.

 

En conclusion, avec tous les points que je viens d’énumérer, je ne crois pas que le jêune en général soit une bonne idée même si vous n’avez pas de problèmes de santé. Certains diront que l’application du jeûne dans des cas spécifiques peut être bénéfique. Peut-être. Gardez toujours une vision à long terme pour votre santé. Qu’est-ce que ça va vous apportez de plus le jeûne?

À tous les jours, notre société nous pousse à certains extrêmes pour qu’on puisse performer, consommer au-delà de notre réelle capacité. Évitez de pousser votre corps vers un état chronique en adoptant des approches qui, comme le jeûne, défient votre équilibre.

 

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Peat R., Stress issues, 2012 ;

Rubin J., Rubin J., The Female Body Blue Print, Archangel Ink, 2015 ;

Marieb N. E., Hoehn N. K., Human Anatomy and Physiology, 2016, 10e édition.

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