protéines

Mon opinion sur le régime cétogène.

Voici mon avis….

Vous avez sûrement entendu quelqu’un dans votre entourage vous décrire les bienfaits de la dernière méthode pour perdre du poids rapidement. Depuis le début de l’année, j’ai remarqué que la discussion sur le régime cétogène est sur un bon nombre de lèvres.

 

Avant de continuer la lecture, vous pouvez vous rafraîchir la mémoire avec un article que j’ai écrit l’an dernier sur le jeûne intermittent.

 

Mon opinion sur le jeûne intermittent.

 

Continuons…

 

Qu’est-ce que le régime cétogène? Comment on s’y prend?

 

Voici la base de son fonctionnement sur votre physiologie.

 

Essentiellement, la réduction des glucides et l'augmentation des graisses modifient le «carburant» que votre corps utilise. Votre corps commence à brûler des graisses, la seule source de carburant disponible, ce qui vous fait perdre du poids, réduit la glycémie, la résistance à l'insuline, améliore la mémoire et la santé du cerveau. Cela semble bien, non?

 

MAIS, il semblerait que la production réduite d’insuline et la production accrue de corps cétoniques aient un impact sur la capacité du foie à convertir l’hormone thyroïdienne inactive (T4) en hormone thyroïdienne active (T3). On sait que la génération de T3 à partir de T4 diminue pendant le jeûne et la cétogenèse. La famine et les régimes restrictifs en calories ont TOUS des symptômes associés à une fonction thyroïdienne réduite. C'est un mécanisme de survie en réponse à la famine, qui ralentit le métabolisme, conserve l'énergie et prévient le dépérissement.

 

Selon moi, votre physiologie ne vous ment pas.

 

Bien que le régime cétogène ne soit pas un régime hypocalorique, il imite l’état physiologique du jeûne, inhibe la conversion des hormones thyroïdiennes et peut entraîner une baisse du métabolisme à long terme.

 

Donc, je vous pose la question suivante :

Pourquoi tant de personnes souffrent-elles d'intolérance aux glucides, sucres?

 

Tout commence ici…une mauvaise gestion du stress. Le stress affecte non seulement la santé et le fonctionnement du tube digestif, il affaiblit la fonction thyroïdienne et la production des enzymes nécessaires pour décomposer les aliments.

 

Les glucides ne sont pas le problème. Le problème est l'état du corps où les glucides vont. Au fur et à mesure que vous adaptez votre corps à la consommation d’énergie par rapport aux glucides et aux lipides, l’adaptation des lipides augmente tandis que votre capacité à tolérer les glucides diminue.

 

Qu'est-ce que cela signifie pour vos systèmes métaboliques?

 

Les régimes alimentaires riches en matières grasses interfèrent avec la capacité du corps à stocker le glucose sous forme d’énergie, ce qui pèse énormément sur le système surrénal, arrête la conversion des hormones thyroïdiennes et laisse nos cellules en manque d’énergie. Les régimes alimentaires pauvres en glucides prétendent que le corps peut se fier aux sucres qu'il produit via la gluconéogenèse - une voie métabolique qui entraîne la production de glucose à partir de certaines sources non glucidiques.

 

Attention: La gluconéogenèse survient UNIQUEMENT pendant les périodes de jeûne, de famine ou de régimes faibles en glucides et est stimulée par plusieurs hormones (glucagon, hormone de croissance, adrénaline et cortisol).

 

Le stress, qu’il soit physique ou émotionnel, indique que le corps a besoin de cortisol, d’hormones de stress et d’adrénaline. Le but de cette augmentation des hormones de stress, en particulier du cortisol, est de convertir les acides aminés en glucose (gluconéogenèse). Le glucose supplémentaire aide le corps à disposer de la quantité d’énergie nécessaire pour faire face au stress.

 

En d’autres termes, le stress est le besoin perçu que l’organisme a besoin de sucre.

 

À bien y penser, c’est aussi simple que ça.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Mathieson RA, Walberg JL, Gwazdauskas FC, Hinkle DE, and Gregg JM. The effect of varying carbohydrate content of a very-low-caloric diet on resting metabolic rate and thyroid hormones. Metabolism. 1986. 35(5):394-398.

Höhn S, Dozières-Puyravel B, Auvin S. History of dietary treatment: Guelpa & Marie first report of intermittent fasting for epilepsy in 1911. Epilepsy Behav. 2019 May;94:277-280.

Gershuni VM, Yan SL, Medici V. Nutritional Ketosis for Weight Management and Reversal of Metabolic Syndrome. Curr Nutr Rep. 2018 Sep;7(3):97-106.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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L'influence de la thermorégulation sur votre physiologie

Énergie et  thyroïde

Vous l’avez tous entendus au moins une fois « J’ai tout le temps froid ! »

Mais qu’est-ce que ça signifie ? On peut dire que si vous avez froid aux extrémités la majorité du temps, vous présentez une intolérance au froid.

Votre glande thyroïde est maîtresse de plusieurs fonctions dans votre corps donc la thermorégulation et le métabolisme.

Les personnes qui présentent une fonction thyroïdienne affaiblie et basse vont typiquement avoir moins la capacité de gérer le froid. Cette incapacité de maintenir la chaleur corporelle peut mener à une intolérance au froid. Lorsque la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie a lieu, les cellules de votre corps utilisent cette réaction pour produire de l’ATP (énergie) donc conséquemment de la chaleur.

Concrètement, si vous n’avez pas équilibré votre glycémie (taux de sucre dans le sang) au cours d’une journée en mangeant régulièrement, vos hormones thyroïdiennes se convertiront moins par le foie donc vous produirez moins d’énergie donc la possibilité de garder la chaleur diminue.

 

Le rôle de l’œstrogène

L’œstrogène joue toujours un rôle dans la thermorégulation.  Avec le vieillissement, nous produisons moins de progestérone due en grande partie aux sources de stress. Nous produisons toujours de l’œstrogène dans les glandes surrénales et les tissus adipeux mais cela devient de plus en plus difficile à détoxifier par le foie.

L’œstrogène est actuellement une hormone « hypothermique » qui diminuera votre température corporelle de plusieurs façons.

Premièrement,  en excès, elle empêchera la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie qui, à son tour, diminuera votre production d’énergie et de chaleur.

En second lieu,  elle peut déséquilibrer l’axe hormonal avec l’hypothalamus et l’hypophyse. Elles sont également des glandes régulatrices de votre température corporelle.

En dernier, l’œstrogène dans un état de déséquilibre peut causer une vasodilatation de vos vaisseaux sanguins. Un bon exemple est la « chaleur ».

La « chaleur » est un symptôme de l’augmentation de la vasodilatation. Cette augmentation pourra causer des pertes de chaleur à travers la peau qui, à son tour, diminuera la production d’énergie au niveau de la cellule. Cette perte causera aussi une baisse de température.

 

Des solutions ?

 Il ne faut pas oublier que cet article a pour but d’informer. Les solutions présentées ci-bas ne représente pas une liste de directives qui faut absolument suivre pour surmonter l’intolérance au froid. Chaque personne à des besoins qui doivent être individualisés et personnalisés selon l’historique de santé.

Voici les solutions qui peuvent fonctionner pour rééquilibrer votre thermorégulation :

 

·      Manger des glucides (préférablement des fruits sans pulpes et avec un bon degré de mûrissement et des légumes racines cuits) qui sont favorables au maintien de votre glycémie et thyroïde ;

 

·      Augmenter vos fréquences de repas / collations au 3-4 heures selon votre quotidien ;

 

·      Manger des protéines qui ont des propriétés non-inflammatoires et qui sont facilement digestibles (œufs et poissons blancs par exemple) ;

 

·      Évidemment à quoi sert un article sans parler de l’ostéopathie ! Par les soins ostéopathiques, les tensions sur le diaphragme, le foie, les reins, les vaisseaux sanguins importants seront importants à libérer pour pouvoir influencer le plus possible les influences de la température corporelle sur votre physiologie.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Rubin J., Rubin J., Female Body Blueprint, Archangel Ink, 2015, 72 pages

Peat R., Aging, Estrogen and Progesterone, 2006

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