physiologie

Au nom de vos bactéries


De nos jours, les probiotiques sont certainement populaires et mettent de l’avant leurs actions pour recoloniser la flore intestinale. Bien que les études scientifiques avancent rapidement au sujet de l’usage des probiotiques dans la gestion du microbiome, la réalité peut être bien différente pour les usagers. Combien de bactéries avez-vous besoin? Quelles souches? Est-ce que votre état de santé peut vous permettre de vraiment absorber toutes ces bactéries provenant de vos capsules? Comment pouvez-vous vraiment le savoir?


Certaines personnes les aiment et pensent qu’ils les aident.


Parfaitement compréhensible mais il est important de souligner le constat suivant:


Pour la plupart des gens, dans certains cas, l’arrêt des probiotiques fait souvent réapparaître les symptômes initiaux. Pourquoi? Il faut comprendre que la fonction principale de l’intestin est un processus qui se déroule toujours de la bouche vers l’anus, motivé par l’environnement interne mais aussi externe et l’interprétation faite par votre organisme. Un probiotique ne pourra pas répondre efficacement au besoin de votre flore intestinale à long terme.


Donc, comment pouvez-vous influencer positivement vos bactéries intestinales sans avoir besoin de probiotiques?



  • Faites des changements dans votre façon de vivre, mettez en priorité des petits objectifs pour débuter votre journée. N'oubliez pas que le stress de votre environnement va nécessairement influencer votre microbiome.


  • Abordez votre journée différemment. Plutôt que de courir vers votre tasse de café, répondre à vos courriels ou même vous mettre à jour dans l’actualité, canalisez votre énergie pour tout simplement bouger, sortir à l’extérieur. L’intestin est régulé par votre rythme circadien soit votre cycle d’éveil et de sommeil.


  • Commencez par manger des aliments riches en minéraux et en vitamines que de suppléments. Même si vous n’avez pas d’appétit le matin, une petite quantité d’aliments peut suffire pour réveiller votre métabolisme. Rappelez-vous qu’une digestion difficile surtout au niveau de l’intestin ne contribuera pas à absorber votre supplément pleinement. Le stress additionnel sur votre organisme en sera une conséquence.

  • Apprenez à être stratégique avec vos habitudes de vie (sommeil, nutrition, mouvement). Lorsque vous commencez à connaître ce dont vous avez besoin et lorsque vous en avez besoin, c’est à ce moment là que votre stratégie aura le plus d’impact sur votre vie. Vous commencerez à répondre à vos besoins métaboliques, à répondre aux demandes imposées à votre système et vous commencerez à alléger le fardeau de l’adrénaline et du cortisol, atténuant ainsi votre réponse au stress.


N’oubliez pas que si vous ne changez pas vos habitudes ainsi que l’environnement dans lequel vous vivez, rien ne changera pour votre physiologie.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Rutsch A. et al. The Gut-Brain Axis: How Microbiota and Host Inflammasome Influence Brain Physiology and Pathology. Front Immunol. 2020. Dec 10:11:604179

Ge Le et al. Psychological stress in inflammatory bowel disease: Psychoneuroimmunologica 1 insights into bidirectional gut-brain communications. Front Immunol. 2022. Oct 6:13:1016578.

Sittipo P. et al. The function of gut microbiota in immune-related neurological disorders: a review. J Neuroinflammation. 2022. Jun 15;19(1):154

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Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.

Le rôle important du muscle moyen fessier

Le muscle fessier moyen est l'un des trois muscles qui composent le groupe musculaire fessier, avec le grand fessier et le petit fessier. Il provient de la surface externe de l'ilium, en particulier des lignes fessières postérieures et moyennes, et s'insère sur le grand trochanter du fémur. Le muscle est innervé par le nerf fessier supérieur (L4-S1) et a une structure en forme d'éventail. Ses fibres s'étendent obliquement créant un puissant vecteur de force.


Le muscle moyen fessier remplit plusieurs fonctions importantes qui contribuent à la stabilité de la colonne lombaire et au contrôle des membres inférieurs.


Il agit comme un abducteur primaire de la hanche, avec le petit fessier. Lors d'activités telles que marcher, courir et monter des escaliers, le moyen fessier se contracte de manière excentrique pour contrôler l'adduction de la hanche, empêchant le bassin de tomber excessivement du côté non soutenu. Ce mécanisme de contrôle de l'abduction assure un alignement optimal et évite les contraintes excessives sur la colonne lombaire et les articulations des membres inférieurs.


Le moyen fessier joue un rôle important dans la stabilisation pelvienne. En travaillant en synergie avec d'autres muscles de la hanche, il aide à maintenir le bassin horizontal pendant les activités de mise en charge. Un moyen fessier faible ou dysfonctionnel peut entraîner une démarche caractérisée par une chute excessive du côté controlatéral du bassin pendant la phase d'appui. Cette altération de l'alignement pelvien peut provoquer des mouvements compensatoires dans la colonne lombaire et contribuer au développement de la lombalgie, d’un déséquilibre de l'articulation de la hanche et du genou.


De plus, le moyen fessier contribue au contrôle des mouvements de rotation du membre inférieur. Il fonctionne comme un rotateur externe et aide à la décélération de la rotation interne lors d'activités telles que le pivotement, la coupe et le changement de direction. Ce contrôle de la rotation est crucial pour maintenir la stabilité des articulations des membres inférieurs, en particulier la hanche et le genou, et minimiser le risque de blessures telles que les déchirures du ligament croisé antérieur.


Un dysfonctionnement ou une faiblesse du moyen fessier peut avoir des conséquences importantes sur la stabilité de la colonne lombaire et la fonction des membres inférieurs. Plusieurs facteurs peuvent contribuer au dysfonctionnement du moyen fessier, notamment les déséquilibres musculaires, les modes de vie sédentaires, une mauvaise posture et les blessures traumatiques. Les personnes dont les muscles fessiers moyens sont faibles présentent souvent des schémas de mouvement altérés, tels qu'une adduction excessive de la hanche et une rotation interne pendant la marche, entraînant une augmentation du stress sur la colonne lombaire et les articulations des membres inférieurs.

Une affection courante associée au dysfonctionnement du moyen fessier est la tendinopathie fessière. La tension répétitive et la surcharge du tendon du moyen fessier dues à une mauvaise biomécanique et à des schémas de mouvement défectueux peuvent entraîner des changements dégénératifs et une inflammation.



Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Grimaldi A. et al. Gluteal Tendinopathy: A Review of Mechanisms, Assessment, Management. Sports Medecine. 2015. Aug;45(8): 1107-19

Kapandji A.I.. Physiology of Joints. Elsevier Canada. 6e édition. Juin 2012. 336 pages

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Parlons de problèmes intestinaux

Comme c'est le cas pour presque toutes les maladies du corps, les problèmes intestinaux sont 100% liés au stress. Si vous vous concentrez sur le système lui-même et essayez de le traiter, vous pourriez poursuivre un chemin sans fin.  Lorsque vous prenez le temps de vous arrêter, de comprendre ce qui influence l'état de l'intestin (à la fois négatif et positif), vous commencez à voir et à comprendre à quel point vous contrôlez les problèmes sous-jacents.

Un stress chronique et non atténué stimulera l'hypothalamus qui contrôle la production chimique des glandes surrénales et la production sympathique via la moelle épinière. Maintenant, avec ce stress et cette activation, certaines cellules sont activées dans l’intestin qui à leur tour libèrent l’histamine!  Cela provoque une augmentation de la perméabilité intestinale, de la malabsorption et de l'inflammation, qui est ensuite renvoyée au cerveau, entraînant un état vicieux d'inflammation.

Le flot d'hormones de stress dans le système en réponse au stress chronique dans le système essaie vigoureusement de contrôler l'inflammation, mais lorsqu'elle devient chronique, les hormones de stress commencent à affaiblir rapidement le système immunitaire, vous enfermant dans un état chronique d’inflammation entraînant une réponse auto-immune.

Le processus expliqué ci-dessus est exactement comment les intolérances alimentaires se produisent. Faire des laboratoires coûteux sur l'intolérance alimentaire et couper un aliment ou des aliments, c'est ignorer la raison même pour laquelle vous êtes arrivés ici en ignorant la nature elle-même.

Un stress chronique augmente physiologiquement la perméabilité intestinale amenant les particules alimentaires dans la circulation et le système immunitaire provoquant une attaque et une réponse du système immunitaire. Le résultat  de cette réaction est souvent une intolérance alimentaire mais la nourriture n'est pas le problème par exemple.


Si vous n'apportez pas les changements appropriés en gérant le stress dans votre vie, l'intestin ne peut pas guérir. Couper un aliment ou prendre un supplément lorsque les sorties chimiques sont en mode accélération, à certains égards, est tout simplement futile.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Selye, H. The Stress of Life: The Famous classic - Completely revised, expanded, and updated with new research findings. McGraw-Hill. 1984. 515 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Je veux me sentir mieux…hier!

Si vous êtes une personne aux prises avec des problèmes de santé chroniques, vous savez exactement ce que vous ressentez. Vous reconnaissez vos symptômes mieux que quiconque. Mais la plupart des gens feront n'importe quoi à tout moment pour se sentir mieux.

Nous avons été amenés à croire que ne pas avoir de symptômes est un signe de santé. Les solutions qui se présentent à nous passent par l’achat d’un supplément, une médication prescrite par un médecin, une modification de notre alimentation, un programme d’exercices, des soins chez des professionnels, etc. Mais est-ce que nous devrions nous sentir mieux peu de temps après, n’est-ce pas?! Pas toujours.

Lorsque vous travaillez pour améliorer votre santé à long terme, votre corps doit retrouver son chemin. D'un certain état de chaos à un état d'équilibre.

Votre corps change et bouge tout le temps. Votre corps travaille pour reconstruire une base à partir duquel l'énergie humaine et la physiologie s'écoulent. Dans les premières étapes du processus de guérison, l'énergie est précieuse et limitée. Il faut réapprendre à être avec son corps, avoir confiance qu'il peut guérir et développer la cohérence pour le rencontrer là où il se trouve avec ce dont il a besoin. Souvent, c’est un processus que la plupart des gens apprennent pour la toute première fois.

Au fur et à mesure que votre corps guérit grâce à un soutien et à la création d'un équilibre, les symptômes nous guident petit à petit, mais disparaissent également avec le temps. Parfois, dans les premiers stades de la guérison, ces mêmes symptômes peuvent s'aggraver avant de s'améliorer. Ne les poursuivez pas, reconnaissez-les. Permettez-leur de vous guider vers le développement d'une meilleure compréhension de la façon dont les choses que vous faites dans votre vie vous soutiennent ou pas.

Parfois, et le plus souvent, on peut se sentir moins bien avant de se sentir mieux. Ça fait naturellement partie du processus. L'énergie est dirigée vers nos organes, tissus, biochimie et système nerveux. La guérison est le travail du corps et cela nécessite de l'énergie pour récupérer.

La plupart des gens dépensent sans le savoir leur énergie à essayer de se sentir mieux jour après jour - faire, faire, faire!! En réalité, le corps ne veut rien de plus que simplement être.

La clé est de se calmer suffisamment pour écouter et observer, reconnaître ce qui ne fonctionne pas et ce qui fonctionne, réagir de manière appropriée en fournissant davantage de ce qui soutient et guérit vraiment - repos, ressourcement, écoute. Ainsi, donnant à votre corps, ce dont il a besoin.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Il n'y a aucune responsabilité sans prise de conscience

Personne n'est « malade » parce qu'il a consciemment choisi d'être malade.

Cependant, si vous voulez vraiment avoir un impact sur l'état de votre physiologie, vous devez en prendre conscience.

Vous devez réaliser ce que vous avez fait inconsciemment pour pouvoir commencer à changer.

 

Au fil des ans, en tant qu’ostéopathe et tout en poursuivant mon propre cheminement personnel, je comprends mieux aujourd’hui, avec une vision plus globale, pourquoi quelqu’un peut être en santé ou pas.

En bref, cela revient à nos propres systèmes de croyances personnels, qui ont été formés au cours de nos expériences de vie. Certains d’entre nous sont conscients de ces réalités et d’autres pas.

Le système immunitaire, l'appareil émotionnel, l'appareil hormonal et le système nerveux font partie intégrante du même système.

Ils sont un tout. Ils agissent toujours ensemble.

 

Toujours.

 

Malheureusement, cette façon de comprendre l’être humain n’est pas toujours enseignée ou même respectée dans notre système de santé et, en conséquence, la société accorde beaucoup d’importance au corps physique qui est considéré comme une sorte de conformité.

Nous évitons comme des fous les choses qui nécessitent le plus d'attention, car elles sont les plus difficiles à affronter.

Mon objectif principal en tant que professionnel de la santé est d’aider les gens à retrouver le chemin de la santé par une approche manuelle que vous connaissez bien, l’ostéopathie. Souvent, suite à un soin, une prise de conscience peut donner aux gens l’occasion d’agir de manière positive sur la santé (changer des habitudes de vies, commencer à se donner plus de temps, etc.) Avec l’ostéopathie, je suis en mesure de libérer les tensions musculo-squelettiques, entre autres, afin que le corps puisse mieux équilibrer la posture.

Avec cette prise de conscience, vous devenez davantage responsable de votre santé.

 

Toujours.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Le syndrome du côlon irritable revisité: première partie.

Dans la première partie, j’aborderai l’influence du syndrome du côlon irritable (SCI) sur le tonus des muscles abdominaux et du diaphragme, les douleurs lombaires et pelviennes et la mâchoire.

 

Les symptômes communiquent-ils entre eux ?

Les muscles abdominaux jouent un rôle bien important dans la stabilité de la colonne vertébrale mais aussi sur la pression de la cavité abdominale. Quand une personne est affectée par le SCI, le mécanisme de stabilité de la colonne vertébrale ne fonctionne pas proprement. Je prends en exemple la digestion après un repas.

Je vous explique.

Quelques heures après l’ingestion d’aliments, le diaphragme se contracte et les muscles abdominaux « au-dessus » du nombril se relâchent. Par la suite, la cavité abdominale se gonfle et peut provoquer des crampes souvent douloureuses. Dans des conditions normales, on observe un relâchement complet du diaphragme et des abdominaux.

 

Les anormalités sur le bassin et les voies aériennes

Au centre du diaphragme, on retrouve une portion tendineuse qu’on appelle le « centre phrénique ». Cette partie centrale contrôle les muscles du plancher pelvien et de la langue durant la respiration. Pourquoi la langue ?

Durant l’inspiration, la langue pousse vers l’avant pour ouvrir la bouche tandis que les muscles du plancher pelvien eux s’abaissent. À l’expiration, le contraire se produit.

Chez les gens atteints du SCI, le mécanisme respiratoire peut provoquer des douleurs pelviennes. En plus, certaines études ont pu démontrer qu’un affaissement de la langue durant le sommeil peut tendre la mâchoire.

Un précurseur à l’apnée du sommeil ?

 

Les douleurs lombaires

Les tensions sur la colonne vertébrale peuvent être relié au SCI. Le diaphragme joue un rôle important dans le changement de la posture. Souvent un changement de tension sur le diaphragme peut causer des douleurs lombaires.

 

L’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire)

Une autre problématique qui affecte les gens avec le SCI est le déséquilibre de l’articulation temporo-mandibulaire communément appelée « A.T.M. ». Le mécanisme entre le diaphragme et la langue durant la respiration est à l’origine de la tension, de la douleur et même du serrement de l’A.T.M.

Comment ?

Par des connections neurologiques centrales (vous vous rappelez du centre phrénique ?) et périphériques (le nerf phrénique qui prend insertion sur la colonne cervicale).

C’est assez commun de retrouver une difficulté respiratoire, une condition d’apnée du sommeil combinées à des tensions à la mâchoire et, évidemment, le syndrome du côlon irritable.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Canavan C., West J., Card T. The epidemiology of irritable bowel syndrome. Clin. Epidemiol. 2014 ; 6() : 71-80.

Burri E., Barba E., Huaman J.W., Cisternas D., Accarino A., Soldevilla A., Malagelada J.R., Azpiroz F. Mechanisms of postprandial abdominal bloating and distension in functional dyspepsia. Gut. 2014. Mar ; 63(3) : 395-400.

Bordoni B., Zanier E. Anatomic correlations of the diaphragm : Influence of respiration on the body system. J. Multidiscip. Healthc. 2013 ; 6() : 281-291.

Vora A.J., Doerr K.D., Wolfer L.R. Functional anatomy and pathophysiology of axial low back pain : disc, posterior elements, sacro-iliac joints and associated pain generators. Phys. Med. Rehabil. Clin. N. Am. 2010 Nov ; 21(4) : 679-709.

Weber P., Correa E.C., Bolzan G.P., Ferreira F.S., Soares J.C., Silva A.M. Chewing and swallowing in young woman with temporomandibular disorder.  Codas 2013 ; 25(4) : 375-380.

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La physiologie des allergies saisonnières

Le mécanisme des allergies respiratoires

Physiologiquement, les allergies sont causées par une accumulation de composés chimiques dans notre système.

 

C'est peut-être la cause de bien des symptômes respiratoires / ORL.

 

Dans l'ensemble des composés chimiques, on retrouve l'histamine et les prostaglandines. L’histamine est libérée par les cellules immunitaires en réponse à un irritant. Les prostaglandines sont produites quand la cellule est stressée.

 

Quand notre métabolisme est affaibli, que notre organisme ne produit pas assez d'énergie, l'histamine et les prostaglandines commenceront à inonder notre système.

 

La qualité de notre environnement dans lequel on vit, les aliments que l'on consomme tous les jours, l'air que l'on respire, peuvent tous être en cause et affecter l'efficacité du foie à faire son travail. Comment?

 

·      Quand le métabolisme est bas, il y a suppression de la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie, donc moins de réserves de glycogène. L'hypoglycémie devient alors un déclencheur de la production d'histamine et de la réaction allergique.

 

·      Si l'énergie n'est pas produite adéquatement, l'organisme produira alors de l'acide lactique. Cette réaction n'est pas seulement inflammatoire mais elle empêche la production de CO2.

 

Le CO2 joue un rôle dans la régulation de l'histamine. Quand le taux de CO2 diminue, le taux d'histamine augmente.

 

À tout moment où notre production d'énergie n'est pas réglée et que notre température de base diminue, un état d'inflammation prolongé produit plus d'histamines dans notre système qui maintient la réaction allergique que vous avez.

La gestion de l’inflammation: la respiration

La respiration a un impact important sur notre système nerveux et nos cellules. Elle nous permet d'acheminer l'oxygène (O2) aux cellules et, par la suite, de produire du dioxyde de carbone (CO2).

Si notre corps produit du CO2, il réduit l'inflammation et la sécrétion d'histamine.

La première étape à suivre est de tout simplement respirer par le nez  au cours de la journée. En suivant cette étape, vous permettez au système nerveux de retourner au calme plus facilement.

Ensuite, vous pouvez utiliser un tempo respiratoire qui peut être spécifique à vos besoins.

Qu'est-ce qu'un tempo?

C'est simplement une façon de mesurer la vitesse de votre respiration. Par exemple, un tempo 2-1-2-1 peut être décortiqué comme suit :

2 sec. inspiration;
1 sec. retenue (apnée);
2 sec. expiration;
1 sec. retenue (apnée).

 

Vous pouvez utiliser plusieurs types de tempos en lien avec vos besoins.

La phase de retenue (apnée) favorise l'activité parasympathique du système nerveux et augmente le taux de CO2 dans l'organisme.


Encore une fois, l'augmentation du CO2 permet une meilleure accessibilité pour les cellules à l'O2.

Une meilleure production d'énergie = une réduction de l'inflammation et de l'histamine.

  

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

 

Références :

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

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Mon opinion sur le jeûne intermittent

 

Jeûne intermittent : Une approche qui consiste à alterner des périodes de jeûne et des périodes d’alimentations normales. La période de jêune peut aller jusqu’à 14-16 heures.

 

Exemple : Vous sautez le déjeuner et vous commencez à manger à 10h si votre dernier repas était à 18h la veille.

Donc, pourquoi je vous en parle ?

Principalement car plusieurs d’entre vous m’aviez posé la question dans les derniers mois.

 

Mes réponses sont simples pour plusieurs raisons :

1 - La période du sommeil

Quand vous dormez la nuit, vous ne mangez pas. Vous êtes essentiellement en période de jeûne donc pourquoi prolonger cet état ? Selon le Dr. Peat Ph.D., votre glycémie diminue la nuit et votre corps dépend de vos réserves de glucose au niveau du foie pour produire de l’énergie. Si vous avez une condition métabolique comme l’hypothyroïdie, état de fatigue chronique ou une condition de fibromyalgie, vos réserves sont limitées. Par la suite, les niveaux d’adrénaline et de cortisol s’élèveront dès le début de votre sommeil. Ces élévations peuvent être assez hautes et accompagnées d’un plafond pour l’adrénaline vers 01h-02h du matin et du cortisol aux aurores. Certaines personnes peuvent se réveiller durant la nuit avec des palpitations et/ou des changements de température et ont de la difficulté à retrouver le sommeil sans manger une collation par exemple. Bien entendu, ils existent des variations pour chaque individu.

Encore une fois, pourquoi maintenir la réponse de stress en augmentant la période de jeûne qui existe déjà ?

2 – État inflammatoire

Quand vous ne mangez pas pour une longue période de temps (5h et plus), votre corps peut initier une réaction de stress pour rencontrer la nouvelle demande de votre métabolisme.

3 – Les hormones de stress

 Tels que mentionnés plus haut, les hormones de stress (adrénaline et cortisol principalement) peuvent inhiber la fonction thyroïdienne.

4 – L’immunité

 Une exposition prolongée aux hormones de stress peut supprimer votre immunité à long terme.

6 – Les habitudes de vies

 La plupart des gens ne mangent pas assez de « bonnes calories » et on une fréquence des repas/collations inadéquate pour la demande du quotidien.  Donc pourquoi jeûner davantage pour pousser le corps encore plus dans un état de stress physiologique !?

7 – Perte de poids

 La perte de poids d’un jeûne prolongé est induite par la réponse de stress du corps. Le catabolisme, qui est produit par la restriction alimentaire, créé des dommages aux niveaux des tissus. Perdre du poids à l’insu de notre métabolisme n’est jamais une bonne stratégie à long terme.

 

En conclusion, avec tous les points que je viens d’énumérer, je ne crois pas que le jêune en général soit une bonne idée même si vous n’avez pas de problèmes de santé. Certains diront que l’application du jeûne dans des cas spécifiques peut être bénéfique. Peut-être. Gardez toujours une vision à long terme pour votre santé. Qu’est-ce que ça va vous apportez de plus le jeûne?

À tous les jours, notre société nous pousse à certains extrêmes pour qu’on puisse performer, consommer au-delà de notre réelle capacité. Évitez de pousser votre corps vers un état chronique en adoptant des approches qui, comme le jeûne, défient votre équilibre.

 

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Peat R., Stress issues, 2012 ;

Rubin J., Rubin J., The Female Body Blue Print, Archangel Ink, 2015 ;

Marieb N. E., Hoehn N. K., Human Anatomy and Physiology, 2016, 10e édition.

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L'influence de la thermorégulation sur votre physiologie

Énergie et  thyroïde

Vous l’avez tous entendus au moins une fois « J’ai tout le temps froid ! »

Mais qu’est-ce que ça signifie ? On peut dire que si vous avez froid aux extrémités la majorité du temps, vous présentez une intolérance au froid.

Votre glande thyroïde est maîtresse de plusieurs fonctions dans votre corps donc la thermorégulation et le métabolisme.

Les personnes qui présentent une fonction thyroïdienne affaiblie et basse vont typiquement avoir moins la capacité de gérer le froid. Cette incapacité de maintenir la chaleur corporelle peut mener à une intolérance au froid. Lorsque la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie a lieu, les cellules de votre corps utilisent cette réaction pour produire de l’ATP (énergie) donc conséquemment de la chaleur.

Concrètement, si vous n’avez pas équilibré votre glycémie (taux de sucre dans le sang) au cours d’une journée en mangeant régulièrement, vos hormones thyroïdiennes se convertiront moins par le foie donc vous produirez moins d’énergie donc la possibilité de garder la chaleur diminue.

 

Le rôle de l’œstrogène

L’œstrogène joue toujours un rôle dans la thermorégulation.  Avec le vieillissement, nous produisons moins de progestérone due en grande partie aux sources de stress. Nous produisons toujours de l’œstrogène dans les glandes surrénales et les tissus adipeux mais cela devient de plus en plus difficile à détoxifier par le foie.

L’œstrogène est actuellement une hormone « hypothermique » qui diminuera votre température corporelle de plusieurs façons.

Premièrement,  en excès, elle empêchera la conversion des hormones thyroïdiennes par le foie qui, à son tour, diminuera votre production d’énergie et de chaleur.

En second lieu,  elle peut déséquilibrer l’axe hormonal avec l’hypothalamus et l’hypophyse. Elles sont également des glandes régulatrices de votre température corporelle.

En dernier, l’œstrogène dans un état de déséquilibre peut causer une vasodilatation de vos vaisseaux sanguins. Un bon exemple est la « chaleur ».

La « chaleur » est un symptôme de l’augmentation de la vasodilatation. Cette augmentation pourra causer des pertes de chaleur à travers la peau qui, à son tour, diminuera la production d’énergie au niveau de la cellule. Cette perte causera aussi une baisse de température.

 

Des solutions ?

 Il ne faut pas oublier que cet article a pour but d’informer. Les solutions présentées ci-bas ne représente pas une liste de directives qui faut absolument suivre pour surmonter l’intolérance au froid. Chaque personne à des besoins qui doivent être individualisés et personnalisés selon l’historique de santé.

Voici les solutions qui peuvent fonctionner pour rééquilibrer votre thermorégulation :

 

·      Manger des glucides (préférablement des fruits sans pulpes et avec un bon degré de mûrissement et des légumes racines cuits) qui sont favorables au maintien de votre glycémie et thyroïde ;

 

·      Augmenter vos fréquences de repas / collations au 3-4 heures selon votre quotidien ;

 

·      Manger des protéines qui ont des propriétés non-inflammatoires et qui sont facilement digestibles (œufs et poissons blancs par exemple) ;

 

·      Évidemment à quoi sert un article sans parler de l’ostéopathie ! Par les soins ostéopathiques, les tensions sur le diaphragme, le foie, les reins, les vaisseaux sanguins importants seront importants à libérer pour pouvoir influencer le plus possible les influences de la température corporelle sur votre physiologie.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Rubin J., Rubin J., Female Body Blueprint, Archangel Ink, 2015, 72 pages

Peat R., Aging, Estrogen and Progesterone, 2006

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