muscles

Ostéopathie et suivi post-opératoire de la hanche

Un domaine dans lequel l'ostéopathie s'est révélée particulièrement efficace est le traitement des gens ayant subi une arthroplastie de la hanche après une chirurgie.

La chirurgie de remplacement de la hanche est une intervention chirurgicale majeure qui consiste à remplacer une articulation de la hanche endommagée ou usée par une articulation artificielle.  Bien que la procédure soit généralement couronnée de succès, de nombreuses personnes ressentent une gêne et une mobilité limitée dans les semaines et les mois suivant la chirurgie.

L'amélioration de l'amplitude des mouvements est l'un des principaux avantages de l'ostéopathie pour les gens ayant subi une arthroplastie de la hanche après une chirurgie.  La manipulation du système musculo-squelettique apportée par l'ostéopathie peut aider à détendre les muscles tendus et à améliorer la mobilité articulaire, essentielle à la rééducation.

Un autre avantage de l'ostéopathie pour les personnes ayant subi une arthroplastie de la hanche est l'amélioration de la circulation.  Une mauvaise circulation peut entraîner divers problèmes de santé, notamment une faiblesse musculaire et des douleurs.  En aidant la circulation, l'ostéopathie peut accélérer le processus de guérison et réduire l'inflammation.

L'ostéopathie peut également être efficace dans le traitement des tissus cicatriciels.  Du tissu cicatriciel peut se développer autour du site d'incision après une arthroplastie de la hanche, ce qui peut entraîner des douleurs et une mobilité réduite.  En choisissant, l'ostéopathie peut aider à briser le tissu cicatriciel et le rendre plus souple, permettant une meilleure amplitude de mouvement et une réduction de la douleur.

En plus de ces bienfaits, l'ostéopathie peut également aider à améliorer la posture et l'équilibre.  Les gens ayant subi une arthroplastie de la hanche après une chirurgie peuvent éprouver des changements dans leur posture en raison de la chirurgie elle-même ou en raison de changements dans la démarche causés par la douleur et l'inconfort.  L'ostéopathie peut aider à réaligner le corps et à améliorer la posture, ce qui peut à son tour améliorer l'équilibre et réduire le risque de chutes.

En conclusion, l'ostéopathie peut être une option thérapeutique intéressante pour la rééducation suivant une arthroplastie de la hanche. En améliorant l'amplitude des mouvements, en réduisant la douleur et la raideur, en améliorant la circulation et en améliorant la posture et l'équilibre, l'ostéopathie peut aider les personnes à récupérer plus rapidement et avec moins de complications.  Si vous êtes quelqu’un ayant subi une arthroplastie de la hanche et que vous ressentez une gêne ou une mobilité réduite, envisagez de consulter un ostéopathe expérimenté pour explorer vos options de soins.



Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Pourahmadi, M., et al. Spinopelvic alignement and low back pain after total hip arthroplasty: a scoping review. BMC Musculoskelet Disord. 2022 Mar 15;23(1):250

Umpierres, CS., et al. Rehabilitation following total hip arthroplasty evaluation over short follow-up time: randomized clinical trial. J Rehabil Res Dev. 2014;51(10):1567-78

AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : CE SITE WEB NE FOURNIT PAS DE CONSEILS MÉDICAUX

Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site

La résistance à l’insuline

Qu'est-ce qui cause la résistance à l'insuline?

La résistance à l'insuline est une condition complexe dans laquelle vos muscles, votre graisse et votre foie ne répondent plus comme ils le devraient à l'hormone insuline.  L'insuline est produite par le pancréas pour aider à maintenir la glycémie régulée.  Le consensus général croit que la résistance à l'insuline est principalement en réponse à la surconsommation constante de glucides transformés.

Alors qu'en fait, la résistance réelle se développe en réponse à une accumulation de stress chronique dans le système par une augmentation du cortisol et de l'adrénaline, ce qui rend plus difficile le bon fonctionnement de l'insuline. Une exposition chronique aux hormones de stress désensibilisent les récepteurs de l'insuline et inhibent les protéines de transport du glucose qui aident le sucre dans son voyage vers la cellule. Manger des glucides, dans cet état, ne fera qu’exacerber la réponse de stress et ne répondra pas à vos besoins métaboliques actuels.

À un autre niveau, à la suite d'un stress chronique, d'une mauvaise alimentation et souvent d'une supplémentation inappropriée, le fer s'accumule aussi dans les tissus. Qu’est-ce que le fer à avoir avec l’insuline? Une accumulation excessive de fer dans les tissus entraînera la défaillance des cellules BETA (qui produisent de l'insuline) du pancréas. À l'autre extrémité, moins de fer dans le sang signifie qu’il sera moins disponible pour les cellules bêta.  Le fer joue en fait un rôle important dans la sécrétion d'insuline des cellules bêta et l'absorption du glucose musculaire.

Le stress chronique créera toujours un environnement propice à l'hyperglycémie. Une mauvaise alimentation et une surcharge en fer provoqueront une accumulation de métabolites réactifs à l'oxygène et endommageront les cellules BÊTA. C’est ainsi que le corps deviendra plus résistant à l’insuline.

Le volet des solutions

1) Déstresser : Il ne peut pas s'agir uniquement de manger. Rappelez-vous, le stress désensibilise les récepteurs de l'insuline. Des moyens simples de déstresser : travailler moins, jouer plus, se concentrer sur ce qui vous convient, ce que vous POUVEZ manger et comment vous POUVEZ créer du plaisir dans votre journée - c'est ça la santé.

2) Mouvement : Plus vous bougez, plus vos cellules musculaires sont capables d'utiliser l'insuline et d'absorber le glucose.  Nous sommes tous trop assis et ne bougeons pas assez.  Bien sûr, il s'agit d'aller faire de l’exercice, mais ce n'est qu'une heure de la journée !  Sortez et bougez!

3) Sortir dehors : A-t-on besoin de la science pour ça? Non.  Vous êtes des êtres humains après tout! Nous restons à la maison avec nos enfants, nous travaillons à l'intérieur, nous nous entraînons à l'intérieur et nous sortons rarement.  Vous devenez résistant à l'insuline dans cet état, alors faites le contraire, sortez davantage !  Jouez dehors avec vos enfants, allez aux marchés fermiers quand vous le pouvez, faites des promenades, votre corps vous remerciera.

4) Nutrition : En utilisant une alimentation adéquate, vous commencerez à répondre aux besoins de votre corps en soulageant principalement le système nerveux et les surrénales et en renforçant la relation entre les surrénales-thyroïde et le système nerveux, créant ainsi un état pour que votre corps puisse commencer à récupérer.  La plupart d’entre vous devront commencer par un apport en glucides plus faible et un apport en protéines et en graisses plus élevé pour compenser cela.  Au fil du temps, une fois que vous déstressez le système et que vous devenez plus sensible à l'insuline, vous pouvez augmenter lentement les glucides et réduire les graisses.


Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Selye, H. The Stress of Life: The Famous classic - Completely revised, expanded, and updated with new research findings. McGraw-Hill. 1984. 515 pages.

Peat, R. Glucose and Sucrose for diabetes. Ray Peat’s newsletter. 2012

Peat, R. Sugar Issues. Ray Peat’s newsletter. 2012

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : CE SITE WEB NE FOURNIT PAS DE CONSEILS MÉDICAUX

Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site

La connection du psoas

La position assise prolongée peut contribuer à une tension importante et parfois chronique du psoas, ce qui entraînera une compression et irritation au fil du temps en raison de ses attaches aux vertèbres / disques lombaires.

Le psoas (avec l'iliaque crée le psoas iliaque) est le muscle avec la plus grande circonférence du corps et il a de nombreuses fonctions importantes et des connexions fasciales.

Le psoas est enveloppé dans un vaste revêtement fascial appelé fascia iliaca et ce fascia est continu sur le muscle lui-même mais a des attaches au carré des lombes, au diaphragme thoracique, aux muscles du plancher pelvien, au rein, au côlon et au fémur en bas.

Ce fascia aide le psoas à créer une continuité fonctionnelle entre la colonne lombaire, le bassin et le fémur.

Ce concept nous aide à nous rappeler que, à travers le fascia (l’enveloppe), on ne peut pas avoir de mouvement de hanche sans influence tension sur la colonne lombaire et vice versa.

La recherche montre que le psoas fonctionne comme un stabilisateur lombaire et que son atrophie est liée à des maux de dos chroniques.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Penning L. Spine stabilization by psoas muscle during walking and running. Eur Spine J. 2002 Feb;11 (1): 89-90.

Neumann DA, Garceau LR. A proposed novel function of the psoas minor revealed through cadaver dissection. Clin Anat. 2015 Mar;28 (2): 243-52.

Contribution Anatomy Links. Psoas Links. www.patreon.com

AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : CE SITE WEB NE FOURNIT PAS DE CONSEILS MÉDICAUX

Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.

Le syndrome du côlon irritable revisité: première partie.

Dans la première partie, j’aborderai l’influence du syndrome du côlon irritable (SCI) sur le tonus des muscles abdominaux et du diaphragme, les douleurs lombaires et pelviennes et la mâchoire.

 

Les symptômes communiquent-ils entre eux ?

Les muscles abdominaux jouent un rôle bien important dans la stabilité de la colonne vertébrale mais aussi sur la pression de la cavité abdominale. Quand une personne est affectée par le SCI, le mécanisme de stabilité de la colonne vertébrale ne fonctionne pas proprement. Je prends en exemple la digestion après un repas.

Je vous explique.

Quelques heures après l’ingestion d’aliments, le diaphragme se contracte et les muscles abdominaux « au-dessus » du nombril se relâchent. Par la suite, la cavité abdominale se gonfle et peut provoquer des crampes souvent douloureuses. Dans des conditions normales, on observe un relâchement complet du diaphragme et des abdominaux.

 

Les anormalités sur le bassin et les voies aériennes

Au centre du diaphragme, on retrouve une portion tendineuse qu’on appelle le « centre phrénique ». Cette partie centrale contrôle les muscles du plancher pelvien et de la langue durant la respiration. Pourquoi la langue ?

Durant l’inspiration, la langue pousse vers l’avant pour ouvrir la bouche tandis que les muscles du plancher pelvien eux s’abaissent. À l’expiration, le contraire se produit.

Chez les gens atteints du SCI, le mécanisme respiratoire peut provoquer des douleurs pelviennes. En plus, certaines études ont pu démontrer qu’un affaissement de la langue durant le sommeil peut tendre la mâchoire.

Un précurseur à l’apnée du sommeil ?

 

Les douleurs lombaires

Les tensions sur la colonne vertébrale peuvent être relié au SCI. Le diaphragme joue un rôle important dans le changement de la posture. Souvent un changement de tension sur le diaphragme peut causer des douleurs lombaires.

 

L’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire)

Une autre problématique qui affecte les gens avec le SCI est le déséquilibre de l’articulation temporo-mandibulaire communément appelée « A.T.M. ». Le mécanisme entre le diaphragme et la langue durant la respiration est à l’origine de la tension, de la douleur et même du serrement de l’A.T.M.

Comment ?

Par des connections neurologiques centrales (vous vous rappelez du centre phrénique ?) et périphériques (le nerf phrénique qui prend insertion sur la colonne cervicale).

C’est assez commun de retrouver une difficulté respiratoire, une condition d’apnée du sommeil combinées à des tensions à la mâchoire et, évidemment, le syndrome du côlon irritable.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Canavan C., West J., Card T. The epidemiology of irritable bowel syndrome. Clin. Epidemiol. 2014 ; 6() : 71-80.

Burri E., Barba E., Huaman J.W., Cisternas D., Accarino A., Soldevilla A., Malagelada J.R., Azpiroz F. Mechanisms of postprandial abdominal bloating and distension in functional dyspepsia. Gut. 2014. Mar ; 63(3) : 395-400.

Bordoni B., Zanier E. Anatomic correlations of the diaphragm : Influence of respiration on the body system. J. Multidiscip. Healthc. 2013 ; 6() : 281-291.

Vora A.J., Doerr K.D., Wolfer L.R. Functional anatomy and pathophysiology of axial low back pain : disc, posterior elements, sacro-iliac joints and associated pain generators. Phys. Med. Rehabil. Clin. N. Am. 2010 Nov ; 21(4) : 679-709.

Weber P., Correa E.C., Bolzan G.P., Ferreira F.S., Soares J.C., Silva A.M. Chewing and swallowing in young woman with temporomandibular disorder.  Codas 2013 ; 25(4) : 375-380.

AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : CE SITE WEB NE FOURNIT PAS DE CONSEILS MÉDICAUX

Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.

La relation étroite entre l'anxiété et l'hyperventilation.

L’anxiété cause l’hyperventilation ou vice-versa?

 

Beaucoup de gens pensent que l’anxiété peut nous amener dans un état d’hyperventilation. Néanmoins, si vous lisez cette dernière phrase et que vous avez déjà eu une crise d’anxiété, ça peut effectivement être vrai.

Mais je vous écris pour vous dire que c’est complètement le contraire – en hyper ventilant, vous devenez anxieux. Ce qui veut dire que vous êtes en contrôle 100% du temps ! Ce concept est important car dans la majorité des crises d’anxiétés, vous perdez le contrôle sur votre respiration.


Le cerveau a besoin d’oxygène (O2) et de glucose pour fonctionner adéquatement. C’est pour cette raison que l’hyper ventilation, combinée à un état d’hypoglycémie, peut être un facteur déclencheur d'une crise d’anxiété. La baisse de glucose dans le sang viendra stimuler la sécrétion d’adrénaline qui, par la suite, augmentera la production de glucose puisée dans les réserves (les muscles et le foie principalement). Avec ce phénomène vient les palpitations, les sueurs et une baisse de l’amplitude respiratoire.

Une fréquence de vos repas/collation, individualisée pour vos besoins, demeure la façon efficace pour supporter les glandes surrénales en diminuant la sécrétion d’adrénaline et en stabilisant votre glycémie. J’approfondis ce sujet avec plus de détails dans mon article sur le jeûne intermittent. (Mon opinion sur le jeûne intermittent) (Mon retour sur le jeûne intermittent)

 Le sensation de « manquer d’air » (dyspnée) commence quand le niveau de dioxyde de carbone (CO2) est insuffisant dans le sang. Avec ce déséquilibre, ça devient difficile pour nos cellules et notre cerveau d’utiliser l’O2. Les meilleures façons de vous assurer que vous avez un niveau suffisant de CO2 dans votre sang sont les suivantes :

·      Respirer avec une bonne posture, des épaules détendues;

·      Des respirations nasales car les respirations buccales gaspillent plus le CO2;

·      Diminuer votre rythme respiratoire et commencer à prendre conscience au cours de votre journée. Est-ce que je contrôle ma respiration? Quand elle accélère ou ralentie, pourquoi?;

·      Prenez des lentes inspirations mais assurez-vous que vos expirations soient 2x plus lentes quand vous relaxez ou méditez;

·      Avec le temps, quand ça sera adéquat pour vous, commencer à retenir votre respiration spécifiquement après votre expiration. Ça vous permettra de retenir plus de CO2;

·      Vous pouvez utiliser un tempo à votre respiration. Un tempo vous permet de manipuler la vitesse de votre respiration. Par exemple, vous pouvez commencer avec une respiration (2-2-2-2) (inspiration – retenir – expiration – retenir). Pour la plupart, vous pouvez entraîner votre respiration mais elle doit être individualisée. Un bon exercice de départ est la respiration (4-1-8-1). Essentiellement, c’est comme si vous respiriez dans un sac brun;

·      La prévention est la clé. Donc, concentrez-vous sur les points ci-dessus et ajuster votre fréquence de repas et, avec le temps, vous devriez reprendre le contrôle sur votre anxiété.

 

Une respiration excessive produit une élimination de CO2 importante qui, en retour, diminue sa concentration dans le sang. Ça devient un problème car l'usage et le transfert de l’O2 provenant des muscles et des viscères/organes seront limités dans l’organisme. Pensez-y d’un point de vue d’une journée ordinaire. Le CO2 influence la libération de l’O2 dans le sang vers les tissus et les viscères/organes.

Donc, qu’est-ce ça nous dit sur notre respiration? Qu’est-ce qui est plus bénéfique, respirer par le nez ou la bouche?

Quand vous avez une bonne tolérance au CO2, que vous respirez par le nez et que vous évitez de respirer trop rapidement, vous supporterez, à ce moment là, une concentration optimale de CO2 dans le sang.

 

Voici un test pour évaluer votre tolérance / seuil au CO2 :

À l’aide d’un chronomètre sur une montre ou téléphone cellulaire,

·      Prenez 3 à 5 respirations par le nez;

·      Prenez une inspiration plus importante par le nez et quand vous commencerez à expirer, démarrez votre chronomètre;

·      Expirez le plus lentement possible toujours par le nez. Le test a pour but de mesurer le temps de votre expiration….votre tolérance au CO2. Expirez jusqu’au bout, n’arrêtez pas et ne retenez pas votre respiration après l’expiration;

·      Enregistrez votre temps en secondes.

 

Comment interpréter votre résultat? Vous trouverez si vous êtes tolérant(e) au CO2 et si vous vous oxygénez adéquatement.

·      Entre 0-10 secondes : vous avez du travail à faire! Habituellement, vous respirez beaucoup trop rapidement;

·      Entre 10-20 secondes : vous êtes dans la moyenne;

·      30 secondes et plus : vous avez un bon contrôle et une bonne tolérance au CO2 mais vous pourriez faire mieux;

·      Entre 45-60 secondes : A+! Vous pouvez appliquer votre tolérance au CO2 durant un exercice plus intense.

En ralentissant votre respiration, en la contrôlant plus consciemment, vous permettez à votre corps de retrouver un équilibre de votre système nerveux plus facilement. Quand vous retenez votre respiration à la fin d’une expiration, vous devenez meilleur pour retenir le CO2. Ça devient valable car l’O2 devient plus facile à libérer vers nos cellules – donc plus d’énergie!

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Stark J., Stark R., The Cardon Dioxide Syndrome. Buteyko Online Ltd. 2002. 240 pages;

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : CE SITE WEB NE FOURNIT PAS DE CONSEILS MÉDICAUX

Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.

L'entorse de la cheville revisitée: deuxième partie.

Dans cette deuxième partie, je parlerai davantage des causes spécifiques qui peuvent être relié à l’entorse de la cheville. Pour pouvez lire les généralités entourant l’entorse de la cheville en lisant la première partie.

 

LES YEUX

L’œil joue un rôle important dans le contrôle de la posture. Comme le pied, il possède une double fonction. Il donne des informations sur l’environnement extérieur (la perception d’un objet qui se dirige vers nous) et intérieur (la prise de conscience de notre position dans l’espace) du corps.

Bien entendu, on est soit gaucher ou droitier. Pour chaque personne, le cerveau développe une préférence qu’on appelle « latéralité ». On choisit d’écrire, de lancer, d’entendre et même de sauter avec cette préférence qui nous est bien propre.

 

Les déséquilibres oculomoteurs

Comme les autres muscles du corps, les muscles des yeux peuvent être tendus de manières asymétriques ce qui peut se manifester par des strabismes. Il peut y avoir des petites déviations sur les axes visuels (qu’on appelle hétérophorie) qui ne sont repérables qu’en faisant systématiquement certains tests cliniques à l’aide de consultation en ophtalmologie et/ou optométrie.

L’ensemble de ces déséquilibres sur les muscles du globe oculaire peut avoir des conséquences posturales sur le corps. Tout comme le pied et la mâchoire, l’œil est un des principaux capteurs d’informations qui permettent de contrôler la posture. Les dysfonctionnements peuvent engendrer des symptômes locaux (maux de tête, serrement des dents, etc.) et aussi à distances (sciatalgie, entorse de la cheville, etc.).

Souvent des soins en ostéopathie combinés à des exercices spécifiques pour les muscles oculaires peuvent aider une personne à regagner un équilibre et une meilleure stabilité sur la posture en générale.

 

LA MÂCHOIRE

Les infections dentaires

Pour certaines personnes, un foyer infectieux autour d’une dent peut entretenir des inflammations dans les zones soumises à des contraintes de forces. Si vous pratiquez de la course à pied régulièrement, les zones infectées par les inflammations présentes pourront être les tendons du membre inférieur par exemple. En fait, l’infection agit comme un amplificateur en gardant le corps dans un état d’inflammation. Lorsqu’une personne à tendance à plusieurs entorses répétées et récidivantes, la dent et son infection peuvent être une piste de recherche importante à évaluer avec votre dentiste.

Même si en général, l’entorse de la cheville n’est une conséquence directe d’une infection aux dents,  les structures de support (ligaments, tendons et muscles) guériront beaucoup plus lentement si un foyer infectieux à une dent est persistant. En ostéopathie, si l’entorse ne répond pas favorablement aux soins, il pourrait être toujours intéressant de compléter un bilan dentaire complet en complément.

 

Le rôle de l’occlusion

L’occlusion peut être également amener de nombreux problèmes de posture dont l’entorse de la cheville. La façon dont nos dents ont poussé et sont positionnées dans la bouche va influer la posture et créer l’apparition de certaines tensions musculaires. Une personne peut avoir une dentition saine mais le placement des dents dans la bouche peut solliciter la mandibule et provoquer des tensions musculaires qui, à leur tour, vont modifier la posture avec le temps.

Selon l’orthodontiste Michel Clauzade, les dents sont des capteurs de la posture innervés par le nerf trijumeau. Une mauvaise position de la mandibule provoquera un changement de la position de tête dans l’espace qui influencera les autres capteurs posturaux (œil et le pied). Il faut garder à l’esprit que chacun de ces capteurs sont en constante organisation pour assurer que la posture maintien des tensions musculaires réciproques.

En résumé, l’ostéopathe prendra en considération chacun des éléments en compte durant son évaluation et assurera que  le soin sera dirigé en regard de la cause et non des symptômes.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références:

Bricot, B.,  La Reprogrammation Posturale GlobaleSauramps Médical, 1996.

Clauzade M., Clauzade N., Ouhioun, J.L., Le Capteur Mandibulo-Spinal, 2016.

AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : CE SITE WEB NE FOURNIT PAS DE CONSEILS MÉDICAUX

Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.