candiac

Le rôle important du muscle moyen fessier

Le muscle fessier moyen est l'un des trois muscles qui composent le groupe musculaire fessier, avec le grand fessier et le petit fessier. Il provient de la surface externe de l'ilium, en particulier des lignes fessières postérieures et moyennes, et s'insère sur le grand trochanter du fémur. Le muscle est innervé par le nerf fessier supérieur (L4-S1) et a une structure en forme d'éventail. Ses fibres s'étendent obliquement créant un puissant vecteur de force.


Le muscle moyen fessier remplit plusieurs fonctions importantes qui contribuent à la stabilité de la colonne lombaire et au contrôle des membres inférieurs.


Il agit comme un abducteur primaire de la hanche, avec le petit fessier. Lors d'activités telles que marcher, courir et monter des escaliers, le moyen fessier se contracte de manière excentrique pour contrôler l'adduction de la hanche, empêchant le bassin de tomber excessivement du côté non soutenu. Ce mécanisme de contrôle de l'abduction assure un alignement optimal et évite les contraintes excessives sur la colonne lombaire et les articulations des membres inférieurs.


Le moyen fessier joue un rôle important dans la stabilisation pelvienne. En travaillant en synergie avec d'autres muscles de la hanche, il aide à maintenir le bassin horizontal pendant les activités de mise en charge. Un moyen fessier faible ou dysfonctionnel peut entraîner une démarche caractérisée par une chute excessive du côté controlatéral du bassin pendant la phase d'appui. Cette altération de l'alignement pelvien peut provoquer des mouvements compensatoires dans la colonne lombaire et contribuer au développement de la lombalgie, d’un déséquilibre de l'articulation de la hanche et du genou.


De plus, le moyen fessier contribue au contrôle des mouvements de rotation du membre inférieur. Il fonctionne comme un rotateur externe et aide à la décélération de la rotation interne lors d'activités telles que le pivotement, la coupe et le changement de direction. Ce contrôle de la rotation est crucial pour maintenir la stabilité des articulations des membres inférieurs, en particulier la hanche et le genou, et minimiser le risque de blessures telles que les déchirures du ligament croisé antérieur.


Un dysfonctionnement ou une faiblesse du moyen fessier peut avoir des conséquences importantes sur la stabilité de la colonne lombaire et la fonction des membres inférieurs. Plusieurs facteurs peuvent contribuer au dysfonctionnement du moyen fessier, notamment les déséquilibres musculaires, les modes de vie sédentaires, une mauvaise posture et les blessures traumatiques. Les personnes dont les muscles fessiers moyens sont faibles présentent souvent des schémas de mouvement altérés, tels qu'une adduction excessive de la hanche et une rotation interne pendant la marche, entraînant une augmentation du stress sur la colonne lombaire et les articulations des membres inférieurs.

Une affection courante associée au dysfonctionnement du moyen fessier est la tendinopathie fessière. La tension répétitive et la surcharge du tendon du moyen fessier dues à une mauvaise biomécanique et à des schémas de mouvement défectueux peuvent entraîner des changements dégénératifs et une inflammation.



Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Grimaldi A. et al. Gluteal Tendinopathy: A Review of Mechanisms, Assessment, Management. Sports Medecine. 2015. Aug;45(8): 1107-19

Kapandji A.I.. Physiology of Joints. Elsevier Canada. 6e édition. Juin 2012. 336 pages

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La magie du jeu

Nous associons le jeu au fait d'être un enfant. Pour lui, c'est son langage universel. Mais en tant qu'adultes, nous perdons souvent ce langage et, par conséquent, une partie de nous-mêmes.

Le jeu est reconnu comme un aspect important de la santé de nos enfants. Les enfants privés de jeu sont moins résistants, ont des difficultés relationnelles et ont des difficultés avec la régulation autonome et émotionnelle.  Le jeu façonne notre esprit, notre corps, notre âme et ne devrait pas s'arrêter à l'enfance. Les adultes qui manquent des occasions de jouer sont moins curieux, moins imaginatifs et perdent un sentiment d'engagement plus joyeux dans la vie quotidienne.

La réponse autonome au jeu est façonnée par nos expériences, notre histoire de jeu personnelle. Pour certains, cela devrait invoquer une réponse de connexion, de protection et d'animation de l’engagement social.

Mais pour d'autres, comme les survivants de traumatismes par exemple, cela évoque un sentiment de survie et de danger où tout peut être imprévisible et inattendu.

Lorsque nous sommes confus même perdus dans un état de survie, nous ne nous sentons pas suffisamment en sécurité pour baisser la garde et jouer. En conséquence, nous évitons le jeu. Le jeu est un mélange de deux états autonomes rendus possibles lorsque l’engagement social et la mobilisation solidaire font un.

Pensez à ces deux états de votre système nerveux (sympathique vs parasympathique) se tenant la main, se soutenant l'un et l'autre. Mais lorsque cette connexion entre les deux est perdue, le jeu passe de la sécurité au danger.

Jouez plus.

Votre système nerveux l'appréciera.

Laurent-Olivier Galarneau, D.O.

Références:

Panksepp, J., Biven, L. The Archaeology of Mind - Neuroevolutionary Origins of Human Emotions. W.W. Norton & Company. 2012. 592 pages

Brown, S., Vaughan, S. Play: How It Shapes the Brain, Opens the Imagination, and Invigorates the Soul. Avery. 2009. 240 pages

Milteer, R., Ginsburg, K., Mulligan, D.A. The Importance of Play in Promoting Healthy Child Development and Maintaining Strong Parent-Child Bond: Focus on Children in Poverty. Pediatrics. 2012, 129 (1) e204-e213; DOI: https://doi.org/10.1542/peds.2011-2953

Porges, S. Clinical Insights from the Polyvagal Theory - The Transformative Power of Feeling Safe. W.W. Norton & Company. 2013. 288 pages

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Le lien entre le cœur et les hormones thyroïdiennes

Comment les personnes atteintes d'hypothyroïdie ont-elles des problèmes cardiaques? La plupart des symptômes cardiaques courants que vous constaterez avec l'hypothyroïdie comprennent un rythme cardiaque lent, un essoufflement, un gonflement des jambes et une PA élevée. Quel est le lien entre l'hormone thyroïdienne et le cœur?

Premièrement, la thyroxine (T4) contrôle les enzymes qui régulent la vitesse à laquelle notre cœur bat.

Deuxièmement, T4 régule la force de notre cœur se contracte.

Troisièmement, le T4 contrôle la réactivité de notre cœur à l'hormone adrénaline. Enfin, "la thyroxine est ce qui détend tous nos vaisseaux sanguins. Elle le fait par ses propres effets mais aussi en contrôlant la libération de quelque chose appelé facteur de relaxation dérivé de l'endothélium (EDRF) qui, encore une fois, ouvre nos vaisseaux sanguins". Dr Gupta

Intéressant, mais pour certains, déroutant! Simplifié, c'est simple, quand vous êtes déficient en hormone thyroïdienne, tout ralentit et devient un peu plus rigide. La contraction du cœur devient moins efficace, la fréquence cardiaque ralentit et la TA augmente. Pourquoi? Parce que le cœur pompe contre un système plus rigide.

Nous savons qu'avoir un problème thyroïdien est globalement inflammatoire et augmentera les marqueurs comme l'homocystéine, le LDL, le cholestérol et les triglycérides. Mais lorsque vous corrigez tout problème thyroïdien, la plupart des anomalies cardiovasculaires se normaliseront.

Le message est clair, regardez au-delà des symptômes. Un problème cardiaque, la plupart du temps a plus à voir avec l'hormone thyroïdienne qu'avec le cœur lui-même. Toujours consulter un médecin en premier.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Gupta, S. Hypothyroidism and the Heart. Sanjay Gupta Blog Publications. December 2019. www.drsanjayguptacardiologist.com

Arem, R. The Thyroid Solution: A Revolutionary Mind-Body Program for Regaining your Physical and Mental Health. Ballantine Books. 3rd Edition. 2017. 496 pages.

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Mes conseils pour gérer votre anxiété en période de confinement.

Contrôlez ce que vous pouvez.

En ce moment, nous NE POUVONS PAS contrôler ce qui se passe au Québec et sur la planète. Ce que nous POUVONS contrôler c’est notre réaction, notre réponse.

Évitez une exposition excessive à la couverture médiatique

Les nouvelles embrouillent votre pensée. L’exposition excessive aux nouvelles alimente la réponse au stress et peut entraîner de l’anxiété et peut contribuer, dans certains cas, à contribuer à un état de dépression. Il est important de rester informé mais de vous fixer des limites saines en ne vous exposant 2 à 3 fois par jour pendant 10 minutes est tout aussi important.

Renouez avec vos proches

Nous cherchons toujours du temps. Et bien…maintenant, alors que nous sommes obligés de rester isoler et confiner à l’intérieur de nos maisons, la seule chose dont nous avons un peu plus c’est du temps. Profitez de ce temps pour vous reconnecter. Au lieu de rester assis et de vous concentrer sur les multiples scénarios concernant le retour à la normale, passez du temps à parler avec votre famille sur les opportunités suivantes: être à la maison ensemble, les projets autour de la maison, le temps de jeu, etc. Parlez à vos enfants de ce qui se passe, laissez-les vous parler de leurs inquiétudes et aidez-les en créant une routine et une structure qui leur convient.

Prenez soin de vous

Créez une routine quotidienne. Ça peut être une marche le matin, préparer des bons repas, un moment pour faire des exercices, une sieste, etc. Il est important d’inclure une routine pour VOUS.

Les effets du virus sont beaucoup plus que ceux liés à la COVID-19. Les peurs et les incertitudes qui circulent dans votre esprit peuvent affecter votre système immunitaire par le manque de sommeil, d’appétit, etc. Soyez attentifs!

N’oubliez pas que si vous êtes stressés, vos enfants seront stressés. Votre état émotionnel influence fortement leur état émotionnel.

Pour l’instant, la peur, la panique, l’incertitude et l’inquiétude sont des sentiments très présents pour la plupart d’entre nous. Il faut que vous créer des petits changements pour vous permettre de retrouver un environnement calme, avec les personnes que vous aimez et favorable pour votre bien-être.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Pour un changement à long terme

« …SI L’ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL VOUS VIVEZ NE CHANGE PAS, IL Y A DES CHANCES QUE VOTRE SANTÉ NE CHANGE PAS AUSSI… »

 

 C’est la situation à laquelle la plupart d’entre nous sommes confrontés tous les jours. Certains possèdent une bonne capacité à s’adapter, mais pour la plupart, ça demeure encore difficile. Rappelez-vous qu’il est facile de se laisser entraîner par la tendance du jour pour créer un changement.

 

 Mais voici le piège…

 

Vous ne pouvez pas créer de changement, sauf si VOUS changez.

Selon moi, dans certains cas, faire plus ne change rien. Avoir continuellement l’objectif de se pousser, d’aller plus loin, ça peut devenir un cercle vicieux. Souvent ce sont les modèles, les comportements, les systèmes de croyances qui vous ont amené à cet endroit dans votre parcours QUI DOIVENT CHANGER.

 Selon Dr. Gabor Mate, nous, les êtres humains, sommes des créatures «bio-psycho-sociales» dont la santé et la maladie reflètent notre capacité à tolérer l’environnement dans lequel nous vivons.

Une solution peut se proposer à nous : Créer un environnement respectant les habitudes de santé qui favorise le changement.

Vous pouvez manger tous les aliments sains, prendre tous les suppléments les plus chers et / ou travailler avec les meilleurs thérapeutes du monde, mais de rester cohérent dans la création et le développement d'habitudes et de comportements sains sont presque impossibles dans un environnement lourd, difficile et suffocant.

 

En même temps, je ne vous suggère pas de changer drastiquement. Mais le changement que vous désirez vous obligera à devenir un peu plus honnête avec vous-même.

 

VOUS êtes responsables de votre santé et de ce que vous ressentez. Je vous propose un exercice pour vous aider à commencer à ralentir. Pour être mieux préparé et moins anxieux pour votre journée, achetez-vous un cahier et commencer à prendre des notes quotidiennes.

 

Que vous passiez du temps le matin, le soir ou parfois à midi, faites une liste de tout ce qui vous passe par la tête: horaires, épicerie, planification des repas, projets de travail, sorties, rendez-vous, etc. Avoir une perspective claire sur les événements de la journée vous permet d’élaborer un plan. En continuant à pratiquer cet exercice, vous remarquerez que le temps commence comme par magie à réapparaître dans votre emploi du temps.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Référence:

Mator G., The Hungry Ghost: A Biopsychosocial Perspective on Addiction, from Heroin to Workaholism, Random House Canada, 496 pages, 2009

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La relation étroite entre l'anxiété et l'hyperventilation.

L’anxiété cause l’hyperventilation ou vice-versa?

 

Beaucoup de gens pensent que l’anxiété peut nous amener dans un état d’hyperventilation. Néanmoins, si vous lisez cette dernière phrase et que vous avez déjà eu une crise d’anxiété, ça peut effectivement être vrai.

Mais je vous écris pour vous dire que c’est complètement le contraire – en hyper ventilant, vous devenez anxieux. Ce qui veut dire que vous êtes en contrôle 100% du temps ! Ce concept est important car dans la majorité des crises d’anxiétés, vous perdez le contrôle sur votre respiration.


Le cerveau a besoin d’oxygène (O2) et de glucose pour fonctionner adéquatement. C’est pour cette raison que l’hyper ventilation, combinée à un état d’hypoglycémie, peut être un facteur déclencheur d'une crise d’anxiété. La baisse de glucose dans le sang viendra stimuler la sécrétion d’adrénaline qui, par la suite, augmentera la production de glucose puisée dans les réserves (les muscles et le foie principalement). Avec ce phénomène vient les palpitations, les sueurs et une baisse de l’amplitude respiratoire.

Une fréquence de vos repas/collation, individualisée pour vos besoins, demeure la façon efficace pour supporter les glandes surrénales en diminuant la sécrétion d’adrénaline et en stabilisant votre glycémie. J’approfondis ce sujet avec plus de détails dans mon article sur le jeûne intermittent. (Mon opinion sur le jeûne intermittent) (Mon retour sur le jeûne intermittent)

 Le sensation de « manquer d’air » (dyspnée) commence quand le niveau de dioxyde de carbone (CO2) est insuffisant dans le sang. Avec ce déséquilibre, ça devient difficile pour nos cellules et notre cerveau d’utiliser l’O2. Les meilleures façons de vous assurer que vous avez un niveau suffisant de CO2 dans votre sang sont les suivantes :

·      Respirer avec une bonne posture, des épaules détendues;

·      Des respirations nasales car les respirations buccales gaspillent plus le CO2;

·      Diminuer votre rythme respiratoire et commencer à prendre conscience au cours de votre journée. Est-ce que je contrôle ma respiration? Quand elle accélère ou ralentie, pourquoi?;

·      Prenez des lentes inspirations mais assurez-vous que vos expirations soient 2x plus lentes quand vous relaxez ou méditez;

·      Avec le temps, quand ça sera adéquat pour vous, commencer à retenir votre respiration spécifiquement après votre expiration. Ça vous permettra de retenir plus de CO2;

·      Vous pouvez utiliser un tempo à votre respiration. Un tempo vous permet de manipuler la vitesse de votre respiration. Par exemple, vous pouvez commencer avec une respiration (2-2-2-2) (inspiration – retenir – expiration – retenir). Pour la plupart, vous pouvez entraîner votre respiration mais elle doit être individualisée. Un bon exercice de départ est la respiration (4-1-8-1). Essentiellement, c’est comme si vous respiriez dans un sac brun;

·      La prévention est la clé. Donc, concentrez-vous sur les points ci-dessus et ajuster votre fréquence de repas et, avec le temps, vous devriez reprendre le contrôle sur votre anxiété.

 

Une respiration excessive produit une élimination de CO2 importante qui, en retour, diminue sa concentration dans le sang. Ça devient un problème car l'usage et le transfert de l’O2 provenant des muscles et des viscères/organes seront limités dans l’organisme. Pensez-y d’un point de vue d’une journée ordinaire. Le CO2 influence la libération de l’O2 dans le sang vers les tissus et les viscères/organes.

Donc, qu’est-ce ça nous dit sur notre respiration? Qu’est-ce qui est plus bénéfique, respirer par le nez ou la bouche?

Quand vous avez une bonne tolérance au CO2, que vous respirez par le nez et que vous évitez de respirer trop rapidement, vous supporterez, à ce moment là, une concentration optimale de CO2 dans le sang.

 

Voici un test pour évaluer votre tolérance / seuil au CO2 :

À l’aide d’un chronomètre sur une montre ou téléphone cellulaire,

·      Prenez 3 à 5 respirations par le nez;

·      Prenez une inspiration plus importante par le nez et quand vous commencerez à expirer, démarrez votre chronomètre;

·      Expirez le plus lentement possible toujours par le nez. Le test a pour but de mesurer le temps de votre expiration….votre tolérance au CO2. Expirez jusqu’au bout, n’arrêtez pas et ne retenez pas votre respiration après l’expiration;

·      Enregistrez votre temps en secondes.

 

Comment interpréter votre résultat? Vous trouverez si vous êtes tolérant(e) au CO2 et si vous vous oxygénez adéquatement.

·      Entre 0-10 secondes : vous avez du travail à faire! Habituellement, vous respirez beaucoup trop rapidement;

·      Entre 10-20 secondes : vous êtes dans la moyenne;

·      30 secondes et plus : vous avez un bon contrôle et une bonne tolérance au CO2 mais vous pourriez faire mieux;

·      Entre 45-60 secondes : A+! Vous pouvez appliquer votre tolérance au CO2 durant un exercice plus intense.

En ralentissant votre respiration, en la contrôlant plus consciemment, vous permettez à votre corps de retrouver un équilibre de votre système nerveux plus facilement. Quand vous retenez votre respiration à la fin d’une expiration, vous devenez meilleur pour retenir le CO2. Ça devient valable car l’O2 devient plus facile à libérer vers nos cellules – donc plus d’énergie!

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Stark J., Stark R., The Cardon Dioxide Syndrome. Buteyko Online Ltd. 2002. 240 pages;

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

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Mes conseils pour mieux bouger cet été.

Commencer vos exercices lentement et vérifier votre fréquence cardiaque 30 minutes APRÈS votre entrainement. Si vos battements sont toujours au-dessus de 85 BPM, un état hyper-adrénaline existe toujours et l’entrainement a été trop intense pour vous.

 

Choisissez le bon type d’exercice pour votre condition. Crossfit? Yoga? Respiration? Courir? Musculation? Cardio Plein-Air? À vous de décider!

 

Choisissez la bonne fréquence d’exercice qui va dans le sens de vos besoins et de votre état mental, émotionnel et physique. Une fréquence plus espacée dans votre semaine peut être favorable. La régularité de semaine en semaine, mois en mois est importante (1x/sem. pendant 16 semaines est mieux que 5x/sem. pendant 4 semaines).

 

Allez à l’extérieur au soleil pour vos activités.  Rechargez votre vitamine D naturellement! 

 

Lorsque vous débutez vos exercices, le sentiment de bienêtre doit être présent, et ce, dès le début. La respiration doit TOUJOURS dicter l’intensité de vos efforts. Si vous avez de la difficulté à contrôler votre rythme respiratoire, c’est que vous êtes allés trop loin. Respirer le plus possible par le nez. La respiration par la bouche active la portion sympathique du système nerveux.

 

Vos entrainements doivent être plus ANAÉROBIQUE (Courte durée. Ex : 10x squat, 10x push-ups, pause 30 sec. et répéter pendant 5 min. selon votre tolérance) vs AÉROBIQUE (Longue durée. Ex : courir pendant et au-delà de 30 min.). Votre temps d’entrainement ne doit pas dépasser 30-45 minutes. Arrêtez vos exercices lorsque votre énergie / performance commence à diminuer, et ce, peut importe votre temps d’entrainement.

 

Les meilleurs moments pour bouger sont entre 10h et 15h. Bien entendu, ces moments sont secondaires à votre propre rythme hormonal. Évidemment, ça ne s’applique pas à la majorité d’entre vous. Rappelez-vous de choisir une activité qui cadre bien avec votre quotidien. Votre activité est moins stressante quand votre corps est plus résilient.

 

Ajoutez toujours une période d’échauffement et de retour au calme. Ça peut être des respirations actives jumelées à exercices de mobilités en échauffement et des respirations plus passives avec quelques étirements pour le retour au calme.

 

Ne vous entrainez pas tard le soir. Votre habileté à maintenir un bon cycle de sommeil peut être perturber.  Écoutez votre propre rythme. N’oubliez pas que le corps peut être bien adapté à un état de fatigue. Mieux vaut attendre au lendemain et de ne compromettre pas une bonne nuit de sommeil.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Selye H., The Stress of Life, McGraw-Hill Education, 1978, 544 pages.

Barnes B., Galton L., Hypothyroidism : the Unsuspected Illness, Harper Publishing, 1976, 320 pages;

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