Supercharger votre respiration à la course à pied
L’avantage caché de la respiration
Pour comprendre pourquoi la respiration est si importante à la course à pied, nous devons examiner comment l’oxygène (O2) passe de l’air que nous respirons aux différents tissus de notre corps.
Les muscles impliqués dans la course à pied ont besoin d’O2 pour fonctionner. Bien qu’il soit facile d’introduire de l’O2 dans la circulation sanguine, l’action d’acheminer l’O2 de la circulation sanguine aux muscles est plus complexe. Lorsque nous respirons, nous absorbons principalement l’O2 et du CO2. Ces gaz se diffusent dans la circulation sanguine et sont transportés vers les cellules où les mitochondries (petites usines) les utilisent pour générer de l’ATP (énergie). Au cours de ce processus, le CO2 repousse l’O2 de l’hémoglobine et pénètre dans les cellules dans un processus qu’on appelle l’effet Bohr.
Ce qui est important de retenir du paragraphe précédent est qu’étant donné la nature de ce processus, il est juste de mentionner que votre « forme », « performance » à la course à pied est largement définie par votre capacité à tolérer les niveaux de CO2 afin d’utiliser efficacement l’O2.
Maintenant, je vous conseille de faire le test suivant:
Prenez 4 respirations complètes en inspirant 5 secondes et expirant 5 secondes
Au bout de la 4ieme inspirations (après 5 secondes), appuyer sur un chronomètre et expirez le plus lentement possible. Poussez votre expiration le plus longtemps possible. Ça peut aider de garder vos yeux fermés pour favoriser le relâchement et la relaxation.
Arrêtez votre chronomètre lorsque vous n’avez plus d’air à expirer ou que vous avez besoin d’inspirer.
Votre résultat indique votre niveau de tolérance de CO2. Votre tolérance au CO2 indique à quel point votre corps peut utiliser l’O2 pour alimenter vos piles à combustion pendant la course à pied.
Un score de tolérance au CO2 commun pour un coureur qui s’entraîne régulièrement à une intensité modérée est d’environ 20 secondes. Si votre score est inférieur à 20 secondes, vous constaterez probablement de la congestion nasale, de la fatigue musculaire et une ventilation excessive lors d’une sortie de course.
L’amélioration de ce score peut conduire à une meilleure économie physiologique et à un échange efficace entre l’apport d’O2 et la sortie de CO2, vous permettant d’augmenter vos performances de course en travaillant simplement sur votre respiration.
Le muscle le plus important
Une fois que vous avez augmenté votre tolérance au CO2, il est temps de concentrer votre attention sur le muscle de course à pied le plus important: le diaphragme. Situé sous les poumons, le diaphragme est le principal muscle utilisé pour la respiration. Il joue un rôle dans tout, de l’utilisation de l’O2 à l’élimination des déchets métaboliques en passant par la stabilisation du cœur.
L’une des clés de l’amélioration de la capacité de course est de maximiser l’efficacité du diaphragme pour effectuer simultanément des activités respiratoires et des tâches posturales. Lorsque ces deux fonctions sont alignées, vous devriez courir avec un torse neutre (sans arrondir le dos) tout en fournissant suffisamment d’O2 à vos muscles qui courent.
L’utilisation de cet important muscle respiratoire vous donnera un avantage distinct sur le fait de compter uniquement sur vos poumons pour absorber l’O2, car il effectue environ 75% du travail nécessaire à la respiration lorsqu’il fonctionne correctement.
Si vous améliorez à la fois votre tolérance au CO2 et la mécanique de la respiration diaphragmatique, il restera une autre pièce à comprendre et à résoudre pour vous: la différence entre la respiration buccale et la respiration nasale pour des performances de course optimales.
La respiration nasale
La respiration nasale est un phénomène idéal pour mieux adapter votre intensité et votre cadence de course. Avec un peu d’entraînement, votre habileté à maintenir une respiration nasale peut servir d’indicateur pour savoir si vous courez à une intensité anaérobique (sans O2) ou aérobique (avec O2).
La respiration nasale uniquement est un moyen optimal de régler votre rythme de course et de garder le contrôle de votre état aérobique ou anaérobique.
Pour un coureur qui est bien adapté à la respiration nasale, la capacité de le faire avec facilité est un indicateur primordial pour rester dans un état principalement aérobie pendant la course. Une forte envie de passer à un schéma de respiration buccale peut vous avertir que vous approchez de votre seuil aérobique (avec O2). La nécessité d’abandonner la respiration nasale et d’adopter un modèle de respiration exclusivement par la bouche est un signe que vous entrez dans un état principalement anaérobique (sans O2) et que vous ne pouvez pas maintenir ce niveau d’effort pendant une période de temps.
Une fois que le niveau d’effort d’une course dépasse la capacité du corps à utiliser l’O2 comme source de carburant principale, le corps aura recours à des sources de carburant à court terme telles que le glucose.
Faire cette transition trop tôt dans une course entraîne une incapacité à éliminer suffisamment rapidement les déchets métaboliques tels que le lactate ou une incapacité à générer suffisamment d’ATP (énergie!!) pour la tâche à accomplir (courir!!!).
La respiration nasale peut être votre jauge la plus accessible pour savoir si votre rythme est réglé ou si vous entrez trop rapidement dans un état anaérobique en sortant trop vite de la porte pour vous écraser et brûler plus tard dans votre course.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références:
Morton AR, King K, Papalia S, Goodman C, Turley KR, Wilmore JH. Comparison of maximal oxygen consumption with oral and nasal breathing. Australian Journal of Science and Medicine of Sport. 01 Sep 1995, 27 (3): 51-55.
Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.
Stark J., Stark R., The Cardon Dioxide Syndrome. Buteyko Online Ltd. 2002. 240 pages.
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Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif. Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement. Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.
Un moyen simple et efficace pour abaisser votre niveau de cortisol.
Pas de protocoles, pas de nouvelles méthodes sont nécessaires.
En fait, c’est un outil qui vous accompagne toute la journée, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et qui, si vous y accédez plus consciemment tout au long de la journée, peut avoir un effet puissant sur votre processus de guérison : votre respiration.
Lorsque nous respirons et ralentissons notre respiration, nous sommes en mesure de soutenir, d'augmenter la variabilité de la fréquence cardiaque et d'améliorer notre capacité à gérer le stress.
Vous pouvez effectuer une "résonance cardiaque" avec mantra, yoga, Qi gong, méditation, exercice et la bonne volonté, MAIS, le moyen le plus simple et le plus rapide consiste à utiliser votre respiration.
La cohérence cardiaque est atteinte lorsque nous respirons en moyenne 4 à 6 fois par minute (un point de résonance physiologique). Ce n'est pas une question d'effort ou de raisonnement, mais un phénomène naturel et réflexe. Lorsque nous sommes en mesure de nous écarter du problème et de laisser simplement notre respiration agir, nous pouvons avoir un impact majeur sur l'état du système nerveux et donc sur l'état général de notre physiologie.
C'est une autre façon pour les personnes atteintes d'hypothyroïdie, d'asthme, d'apnée du sommeil, d’anxiété chronique, etc., de réguler leur système nerveux pour créer une base plus solide pour la guérison.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références:
Brule D. Just Breathe: Mastering Breathwork for Success in Life, Love, Business, and Beyond Atria/Enliven Books; 1st edition. 2017. 224 pages.
R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG
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Le syndrome du côlon irritable revisité: troisième partie.
Anxiété et dépression
On observe également des troubles psychologiques tels que l’anxiété et la dépression chez les gens atteints du syndrome du côlon irritable (SCI). Ces changements de comportements peuvent être reliés au stress venant du SCI depuis que l’état émotionnel est souvent lié à la sévérité des symptômes.
Une autre hypothèse concerne la sollicitation persistante des récepteurs au niveau de l’intestin à un stress mécanique local. Par exemple, suite à un repas, l’intestin peut se distendre de façon inappropriée. Ces distensions peuvent causer une sensibilité anormale au niveau des viscères en général.
Les émotions et la perception de la douleur
La présence des troubles psychologiques, émotionnels peut être corrélée, dans certains cas, entre la dysfonctionnement du muscle diaphragme, la relation avec les émotions et la perception de la douleur.
Pour mieux comprendre l’influence du diaphragme sur la perception de la douleur, il suffit tranquillement de mettre en pratique une apnée respiratoire suivant une respiration complète. Cette pratique, selon la littérature, agit sur les récepteurs liés à la pression qui conséquemment réduit la douleur perçue.
Est-ce que l’action de la respiration sur le diaphragme influence les émotions ?
Oui directement.
Comment ?
Il existe une interaction complexe entre la respiration et la matière cérébrale. En bout de ligne, lorsqu’il y a un stress, une émotion, le tronc cérébral commande les muscles respiratoires à modifier le rythme de la respiration. Alors, on peut supposer qu’une fonction altérée du diaphragme peut affecter négativement l’état émotionnel de la personne avec le SCI.
Finalement, une caractéristique unique de l’ostéopathie repose sur le fait que les manipulations aident à soulager non seulement les zones en présence de symptômes mais aussi à normaliser la physiologie complète de la personne en lien avec le syndrome du côlon irritable.
Rappelez-vous que vous soyez actif, sédentaire, avec un SCI, le diaphragme est probablement le muscle le plus important que vous n’utilisez pas. Votre respiration est la clé pour équilibrer votre état mental et gérer votre relation avec le stress au quotidien.
Pour évaluer votre tolérance au CO2, vous pouvez faire un simple test. Il est décrit dans un article que j’ai écrit l’an dernier concernant la relation entre l’anxiété et l’hyperventilation.
Jetez-y un coup d’œil, ça vaut la peine.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références :
Greenwood-Van Meerveld B, Moloney RD, Johnson AC, Vicario M Mechanisms of Stress-Induced Visceral Pain: Implications in Irritable Bowel Syndrome. J Neuroendocrinol. 2016 Aug; 28(8).
Padhy SK, Sahoo S, Mahajan S, Sinha SK. Irritable bowel syndrome: Is it "irritable brain" or "irritable bowel"? J Neurosci Rural Pract. 2015; 6: 568–577.
Bordoni B, Marelli F, Bordoni G A review of analgesic and emotive breathing: a multidisciplinary approach. J Multidiscip Healthc. 2016; 9(): 97-102.
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Le syndrome du côlon irritable revisité: deuxième partie.
La première partie vous a expliqué avec plus de détails les influences des muscles abdominaux et du diaphragme, des douleurs lombaires/pelviennes et de la mâchoire en lien avec le syndrome du côlon irritable (SCI).
On peut retrouver d’autres symptômes provenant de la région abdominale pouvant affecter l’estomac et la tension sur le crâne et le cou.
Le reflux gastro-oesophagien
Je reviens sur les nombreuses attaches du diaphragme. Vers la partie postérieure du diaphragme, les piliers jouent un rôle important de sphincter autour de la jonction où se trouve l’œsophage qui permet une protection naturelle contre le reflux gastrique. Comme décrit dans l’article précédent, un diaphragme affecté par le SCI peut causer un déséquilibre au niveau de l’estomac tant au niveau de la tension que l’acidité.
Les maux de tête chroniques
Pour mieux comprendre la présence de maux de tête comme symptôme, il faut considérer le lien anatomique du fascia thoraco-lombaire. Cette enveloppe de tissu conjonctif couvre tous les muscles abdominaux et la zone entre le sacrum et la région cervicale. Il ne faut oublier que le diaphragme est étroitement connecté avec cette enveloppe.
Toutes les couches de fascia s’entremêlent et sont inséparables. Elles bougent simultanément, s’influencent l’une par rapport à l’autre. Le fascia thoraco-lombaire équilibre la tension générée par les mouvements de la colonne vertébrale et de la respiration créant ainsi une synergie entre le diaphragme et les activités quotidiennes de la personne.
Voici où ça devient intéressant pour vous.
À la base du crâne, on retrouve des petits muscles (je vous épargne les noms !) qui reçoivent un signal du fascia….thoraco-lombaire. Et oui ! Suite à ce signal, une pression sur nerfs, artères et veines commencera.
Les muscles sous-occipitaux possèdent des récepteurs qui sont mécano-sensibles et chimio-sensibles. Une pression anormale sur la colonne vertébrale et plus spécialement sur la dure-mère, qui protège la moelle épinière, causera un changement de tension sur ces muscles amenant, dans certains cas, la présence de maux de tête.
Pour la dernière partie, j’aborderai le rapport du SCI avec l’anxiété, la dépression et la perception de la douleur.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références :
Bordoni B, Marelli F, Morabito B, Sacconi B, Caiazzo P, Castagna R Low back pain and gastroesophageal reflux in patients with COPD: the disease in the breath. Int J Chron Obstruct Pulmon Dis. 2018; 13():325-334.
Enix DE, Scali F, Pontell ME The cervical myodural bridge, a review of literature and clinical implications. J Can Chiropr Assoc. 2014 Jun; 58(2):184-92.
Adeeb N, Mortazavi MM, Tubbs RS, Cohen-Gadol AA The cranial dura mater: a review of its history, embryology, and anatomy. Childs Nerv Syst. 2012 Jun; 28(6):827-37.
Kahkeshani K, Ward PJ Connection between the spinal dura mater and suboccipital musculature: evidence for the myodural bridge and a route for its dissection--a review. Clin Anat. 2012 May; 25(4):415-22.
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Le syndrome du côlon irritable revisité: première partie.
Dans la première partie, j’aborderai l’influence du syndrome du côlon irritable (SCI) sur le tonus des muscles abdominaux et du diaphragme, les douleurs lombaires et pelviennes et la mâchoire.
Les symptômes communiquent-ils entre eux ?
Les muscles abdominaux jouent un rôle bien important dans la stabilité de la colonne vertébrale mais aussi sur la pression de la cavité abdominale. Quand une personne est affectée par le SCI, le mécanisme de stabilité de la colonne vertébrale ne fonctionne pas proprement. Je prends en exemple la digestion après un repas.
Je vous explique.
Quelques heures après l’ingestion d’aliments, le diaphragme se contracte et les muscles abdominaux « au-dessus » du nombril se relâchent. Par la suite, la cavité abdominale se gonfle et peut provoquer des crampes souvent douloureuses. Dans des conditions normales, on observe un relâchement complet du diaphragme et des abdominaux.
Les anormalités sur le bassin et les voies aériennes
Au centre du diaphragme, on retrouve une portion tendineuse qu’on appelle le « centre phrénique ». Cette partie centrale contrôle les muscles du plancher pelvien et de la langue durant la respiration. Pourquoi la langue ?
Durant l’inspiration, la langue pousse vers l’avant pour ouvrir la bouche tandis que les muscles du plancher pelvien eux s’abaissent. À l’expiration, le contraire se produit.
Chez les gens atteints du SCI, le mécanisme respiratoire peut provoquer des douleurs pelviennes. En plus, certaines études ont pu démontrer qu’un affaissement de la langue durant le sommeil peut tendre la mâchoire.
Un précurseur à l’apnée du sommeil ?
Les douleurs lombaires
Les tensions sur la colonne vertébrale peuvent être relié au SCI. Le diaphragme joue un rôle important dans le changement de la posture. Souvent un changement de tension sur le diaphragme peut causer des douleurs lombaires.
L’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire)
Une autre problématique qui affecte les gens avec le SCI est le déséquilibre de l’articulation temporo-mandibulaire communément appelée « A.T.M. ». Le mécanisme entre le diaphragme et la langue durant la respiration est à l’origine de la tension, de la douleur et même du serrement de l’A.T.M.
Comment ?
Par des connections neurologiques centrales (vous vous rappelez du centre phrénique ?) et périphériques (le nerf phrénique qui prend insertion sur la colonne cervicale).
C’est assez commun de retrouver une difficulté respiratoire, une condition d’apnée du sommeil combinées à des tensions à la mâchoire et, évidemment, le syndrome du côlon irritable.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.