santé

Au nom de vos bactéries


De nos jours, les probiotiques sont certainement populaires et mettent de l’avant leurs actions pour recoloniser la flore intestinale. Bien que les études scientifiques avancent rapidement au sujet de l’usage des probiotiques dans la gestion du microbiome, la réalité peut être bien différente pour les usagers. Combien de bactéries avez-vous besoin? Quelles souches? Est-ce que votre état de santé peut vous permettre de vraiment absorber toutes ces bactéries provenant de vos capsules? Comment pouvez-vous vraiment le savoir?


Certaines personnes les aiment et pensent qu’ils les aident.


Parfaitement compréhensible mais il est important de souligner le constat suivant:


Pour la plupart des gens, dans certains cas, l’arrêt des probiotiques fait souvent réapparaître les symptômes initiaux. Pourquoi? Il faut comprendre que la fonction principale de l’intestin est un processus qui se déroule toujours de la bouche vers l’anus, motivé par l’environnement interne mais aussi externe et l’interprétation faite par votre organisme. Un probiotique ne pourra pas répondre efficacement au besoin de votre flore intestinale à long terme.


Donc, comment pouvez-vous influencer positivement vos bactéries intestinales sans avoir besoin de probiotiques?



  • Faites des changements dans votre façon de vivre, mettez en priorité des petits objectifs pour débuter votre journée. N'oubliez pas que le stress de votre environnement va nécessairement influencer votre microbiome.


  • Abordez votre journée différemment. Plutôt que de courir vers votre tasse de café, répondre à vos courriels ou même vous mettre à jour dans l’actualité, canalisez votre énergie pour tout simplement bouger, sortir à l’extérieur. L’intestin est régulé par votre rythme circadien soit votre cycle d’éveil et de sommeil.


  • Commencez par manger des aliments riches en minéraux et en vitamines que de suppléments. Même si vous n’avez pas d’appétit le matin, une petite quantité d’aliments peut suffire pour réveiller votre métabolisme. Rappelez-vous qu’une digestion difficile surtout au niveau de l’intestin ne contribuera pas à absorber votre supplément pleinement. Le stress additionnel sur votre organisme en sera une conséquence.

  • Apprenez à être stratégique avec vos habitudes de vie (sommeil, nutrition, mouvement). Lorsque vous commencez à connaître ce dont vous avez besoin et lorsque vous en avez besoin, c’est à ce moment là que votre stratégie aura le plus d’impact sur votre vie. Vous commencerez à répondre à vos besoins métaboliques, à répondre aux demandes imposées à votre système et vous commencerez à alléger le fardeau de l’adrénaline et du cortisol, atténuant ainsi votre réponse au stress.


N’oubliez pas que si vous ne changez pas vos habitudes ainsi que l’environnement dans lequel vous vivez, rien ne changera pour votre physiologie.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Rutsch A. et al. The Gut-Brain Axis: How Microbiota and Host Inflammasome Influence Brain Physiology and Pathology. Front Immunol. 2020. Dec 10:11:604179

Ge Le et al. Psychological stress in inflammatory bowel disease: Psychoneuroimmunologica 1 insights into bidirectional gut-brain communications. Front Immunol. 2022. Oct 6:13:1016578.

Sittipo P. et al. The function of gut microbiota in immune-related neurological disorders: a review. J Neuroinflammation. 2022. Jun 15;19(1):154

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Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.

Les peurs pour votre santé nuisent-elles à votre santé?

Les glucides sont mauvais. Le cortisol est mauvais. L'œstrogène est mauvais. Le poisson (mercure) est mauvais. Certains types d'exercices sont mauvais. Les champs électromagnétiques sont mauvais. Les céréales sont mauvaises. Le beau-frère est mauvais. Les légumes sont mauvais. La graisse est mauvaise. Les suppléments sont mauvais. Les histamines sont mauvaises. Les nouvelles sont  mauvaises. Le sucre est mauvais. L'eau est mauvaise. Tout sauf le bio est mauvais. L'air est mauvais. Les bactéries sont mauvaises. Les téléphones sont mauvais. Les tatouages ​​sont mauvais. La télé est mauvaise. Le sol est mauvais. Tous les parasites sont mauvais.. Les symptômes sont mauvais. TOUT EST MAUVAIS! Bon ok…peut-être pas le beau-frère.

Si vous êtes enfermés dans certaines de ces peurs, il vous faut déterminer si cet apport constant soutient ou non votre mission en matière de santé ou vous pousse plus loin dans le déséquilibre.


La peur chez les êtres humains peut survenir en réponse à un stimulus spécifique se produisant dans le présent, ou en prévision d'une menace future perçue comme un risque pour le corps ou la vie. L'amygdale est la partie du cerveau qui reçoit des informations et interprète ces informations pour générer l'émotion de la peur. Lorsque l'amygdale génère une émotion, elle transmet des impulsions à l'hypothalamus. Ce qui envoie ensuite des impulsions à différentes parties du corps pour déclencher une réponse de combat ou de fuite. Des hormones sont sécrétées qui élèvent la fréquence cardiaque, augmentent la glycémie, convertissent les graisses en sucre, suppriment le système immunitaire lorsqu'elles sont chroniques.

La peur vous maintient non seulement dans un état physiologique stressé, affectant TOUS les systèmes que vous essayez essentiellement de réguler, mais aussi…

 

Vous déconnecte.

Vous distrait.

Vous préoccupe.

Vous isole.

 

Nous sommes des êtres sociaux. Toujours se concentrer sur ce qui est mauvais, nous éloigne de nous-mêmes et des autres.

Revenir à soi demande de la vigilance et de l'observation.

Vivre dans cet espace en apportant des petits changements pour que votre vie fonctionne pour vous et les autres qui vous entourent est important.

Avec le temps, cela vous donnera la liberté et la clarté nécessaires pour prendre des décisions plus éclairées sur ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas.

Ce n'est qu'avec cette étape que vous pourrez commencer à vous réorienter vers votre santé et à vous éloigner du déséquilibre.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

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Pour nourrir votre pensée

Votre perspective dans la vie déterminera votre destination.

Pensez-y quelques instants en lisant l’anecdote qui suit:

Deux jumeaux grandissent dans une maison et regardent leur père alcoolique boire.  Un des enfants a grandi pour devenir alcoolique et lorsqu'on lui a demandé ce qui s'était passé, il a dit tout simplement: « J'ai regardé mon père ».  L'autre a grandi pour ne jamais toucher un verre de sa vie.  Lorsqu'on lui a demandé ce qui s'était passé, il a dit également: « J'ai regardé mon père. »


Deux garçons, même père, expériences différentes.


Comment vous avez grandi, ce que vous avez mangé, comment vous avez vécu avec vos parents détermineront comment vous percevez le monde qui vous entoure. Mais puisque je suis ici pour vous parler de santé, nous sommes nés pour nous adapter et créer notre propre histoire. Vos choix façonneront toujours vos chances.  Une chance de créer la maladie ou une chance pour créer de la santé dans votre vie.

Vous décidez. Le choix est le vôtre.

Nous avons chacun la capacité d'avoir un impact positif sur la façon dont nos gènes s'expriment

Le choix vous appartient!

Devenez autonome.


Devenez VOUS!!

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Référence:

Mator G., The Hungry Ghost: A Biopsychosocial Perspective on Addiction, from Heroin to Workaholism, Random House Canada, 496 pages, 2009

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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La magie du jeu

Nous associons le jeu au fait d'être un enfant. Pour lui, c'est son langage universel. Mais en tant qu'adultes, nous perdons souvent ce langage et, par conséquent, une partie de nous-mêmes.

Le jeu est reconnu comme un aspect important de la santé de nos enfants. Les enfants privés de jeu sont moins résistants, ont des difficultés relationnelles et ont des difficultés avec la régulation autonome et émotionnelle.  Le jeu façonne notre esprit, notre corps, notre âme et ne devrait pas s'arrêter à l'enfance. Les adultes qui manquent des occasions de jouer sont moins curieux, moins imaginatifs et perdent un sentiment d'engagement plus joyeux dans la vie quotidienne.

La réponse autonome au jeu est façonnée par nos expériences, notre histoire de jeu personnelle. Pour certains, cela devrait invoquer une réponse de connexion, de protection et d'animation de l’engagement social.

Mais pour d'autres, comme les survivants de traumatismes par exemple, cela évoque un sentiment de survie et de danger où tout peut être imprévisible et inattendu.

Lorsque nous sommes confus même perdus dans un état de survie, nous ne nous sentons pas suffisamment en sécurité pour baisser la garde et jouer. En conséquence, nous évitons le jeu. Le jeu est un mélange de deux états autonomes rendus possibles lorsque l’engagement social et la mobilisation solidaire font un.

Pensez à ces deux états de votre système nerveux (sympathique vs parasympathique) se tenant la main, se soutenant l'un et l'autre. Mais lorsque cette connexion entre les deux est perdue, le jeu passe de la sécurité au danger.

Jouez plus.

Votre système nerveux l'appréciera.

Laurent-Olivier Galarneau, D.O.

Références:

Panksepp, J., Biven, L. The Archaeology of Mind - Neuroevolutionary Origins of Human Emotions. W.W. Norton & Company. 2012. 592 pages

Brown, S., Vaughan, S. Play: How It Shapes the Brain, Opens the Imagination, and Invigorates the Soul. Avery. 2009. 240 pages

Milteer, R., Ginsburg, K., Mulligan, D.A. The Importance of Play in Promoting Healthy Child Development and Maintaining Strong Parent-Child Bond: Focus on Children in Poverty. Pediatrics. 2012, 129 (1) e204-e213; DOI: https://doi.org/10.1542/peds.2011-2953

Porges, S. Clinical Insights from the Polyvagal Theory - The Transformative Power of Feeling Safe. W.W. Norton & Company. 2013. 288 pages

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Je veux me sentir mieux…hier!

Si vous êtes une personne aux prises avec des problèmes de santé chroniques, vous savez exactement ce que vous ressentez. Vous reconnaissez vos symptômes mieux que quiconque. Mais la plupart des gens feront n'importe quoi à tout moment pour se sentir mieux.

Nous avons été amenés à croire que ne pas avoir de symptômes est un signe de santé. Les solutions qui se présentent à nous passent par l’achat d’un supplément, une médication prescrite par un médecin, une modification de notre alimentation, un programme d’exercices, des soins chez des professionnels, etc. Mais est-ce que nous devrions nous sentir mieux peu de temps après, n’est-ce pas?! Pas toujours.

Lorsque vous travaillez pour améliorer votre santé à long terme, votre corps doit retrouver son chemin. D'un certain état de chaos à un état d'équilibre.

Votre corps change et bouge tout le temps. Votre corps travaille pour reconstruire une base à partir duquel l'énergie humaine et la physiologie s'écoulent. Dans les premières étapes du processus de guérison, l'énergie est précieuse et limitée. Il faut réapprendre à être avec son corps, avoir confiance qu'il peut guérir et développer la cohérence pour le rencontrer là où il se trouve avec ce dont il a besoin. Souvent, c’est un processus que la plupart des gens apprennent pour la toute première fois.

Au fur et à mesure que votre corps guérit grâce à un soutien et à la création d'un équilibre, les symptômes nous guident petit à petit, mais disparaissent également avec le temps. Parfois, dans les premiers stades de la guérison, ces mêmes symptômes peuvent s'aggraver avant de s'améliorer. Ne les poursuivez pas, reconnaissez-les. Permettez-leur de vous guider vers le développement d'une meilleure compréhension de la façon dont les choses que vous faites dans votre vie vous soutiennent ou pas.

Parfois, et le plus souvent, on peut se sentir moins bien avant de se sentir mieux. Ça fait naturellement partie du processus. L'énergie est dirigée vers nos organes, tissus, biochimie et système nerveux. La guérison est le travail du corps et cela nécessite de l'énergie pour récupérer.

La plupart des gens dépensent sans le savoir leur énergie à essayer de se sentir mieux jour après jour - faire, faire, faire!! En réalité, le corps ne veut rien de plus que simplement être.

La clé est de se calmer suffisamment pour écouter et observer, reconnaître ce qui ne fonctionne pas et ce qui fonctionne, réagir de manière appropriée en fournissant davantage de ce qui soutient et guérit vraiment - repos, ressourcement, écoute. Ainsi, donnant à votre corps, ce dont il a besoin.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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La guérison et notre écoute de soi

Le plus grand conflit pour retrouver votre santé se situe souvent entre votre tête et votre cœur. Essentiellement, entre ce que vous savez et ce que vous ressentez.

C'est une chose de suivre un régime, un protocole ou un programme, mais lorsque vous adoptez une approche absolue pour votre santé, vous aurez tendance à oublier la seule chose qui compte le plus - VOUS!

Lorsque nous évitons de nous connecter et d'observer les nuances de notre vie et comment elles nous affectent, alors nous manquons PLUSIEURS opportunités pour créer un environnement avec plus d'intention et de stratégie pour notre vie.

Un exemple de ce concept pourrait se démontrer par des recommandations simples comme de se donner du temps pour bouger, d’augmenter la fréquence de vos repas, d’inclure des respirations ciblées au quotidien pour mieux gérer son stress/anxiété.

Ce sont des conseils concrets et pratiques qui fonctionnent très bien pour augmenter votre fonction métabolique et vitalité.

Et bien, ces conseils généraux sont vrais pour certains, mais pour d'autres, ils pourraient entraîner un stress et une demande plus importante sur le corps. Par exemple, pour déterminer la fréquence de vos repas, il est important de connaître et de comprendre votre métabolisme de base, vos antécédents personnels de santé, l’état actuel de votre digestion et vos exigences quotidiennes. Avec une prise en charge adéquate, en ostéopathie par exemple, et une évaluation approfondie de vos habitudes de vie, des changements pourront commencer à se produire de façon à influencer votre santé à long terme.

Au fil du temps et à mesure que vous commencez à comprendre vos réactions physiologiques personnelles, un sentiment de clarté et de confiance seront à votre rencontre.

Si vous vous connectez et écoutez les besoins de votre corps, vous pourrez guider votre corps là où il se trouve dans son processus de guérison. Plus votre progression avancera, plus votre corps deviendra efficace et seulement de petites adaptations seront nécessaires pour le reste de votre chemin.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Supercharger votre respiration à la course à pied

L’avantage caché de la respiration

Pour comprendre pourquoi la respiration est si importante à la course à pied, nous devons examiner comment l’oxygène (O2) passe de l’air que nous respirons aux différents tissus de notre corps.

Les muscles impliqués dans la course à pied ont besoin d’O2 pour fonctionner. Bien qu’il soit facile d’introduire de l’O2 dans la circulation sanguine, l’action d’acheminer l’O2 de la circulation sanguine aux muscles est plus complexe. Lorsque nous respirons, nous absorbons principalement l’O2 et du CO2. Ces gaz se diffusent dans la circulation sanguine et sont transportés vers les cellules où les mitochondries (petites usines) les utilisent pour générer de l’ATP (énergie). Au cours de ce processus, le CO2 repousse l’O2 de l’hémoglobine et pénètre dans les cellules dans un processus qu’on appelle l’effet Bohr.

Ce qui est important de retenir du paragraphe précédent est qu’étant donné la nature de ce processus, il est juste de mentionner que votre « forme », « performance » à la course à pied est largement définie par votre capacité à tolérer les niveaux de CO2 afin d’utiliser efficacement l’O2.

Maintenant, je vous conseille de faire le test suivant:

  1. Prenez 4 respirations complètes en inspirant 5 secondes et expirant 5 secondes

  2. Au bout de la 4ieme inspirations (après 5 secondes), appuyer sur un chronomètre et expirez le plus lentement possible. Poussez votre expiration le plus longtemps possible. Ça peut aider de garder vos yeux fermés pour favoriser le relâchement et la relaxation.

  3. Arrêtez votre chronomètre lorsque vous n’avez plus d’air à expirer ou que vous avez besoin d’inspirer.

Votre résultat indique votre niveau de tolérance de CO2. Votre tolérance au CO2 indique à quel point votre corps peut utiliser l’O2 pour alimenter vos piles à combustion pendant la course à pied.

Un score de tolérance au CO2 commun pour un coureur qui s’entraîne régulièrement à une intensité modérée est d’environ 20 secondes. Si votre score est inférieur à 20 secondes, vous constaterez probablement de la congestion nasale, de la fatigue musculaire et une ventilation excessive lors d’une sortie de course.

L’amélioration de ce score peut conduire à une meilleure économie physiologique et à un échange efficace entre l’apport d’O2 et la sortie de CO2, vous permettant d’augmenter vos performances de course en travaillant simplement sur votre respiration.

Le muscle le plus important

Une fois que vous avez augmenté votre tolérance au CO2, il est temps de concentrer votre attention sur le muscle de course à pied le plus important: le diaphragme. Situé sous les poumons, le diaphragme est le principal muscle utilisé pour la respiration. Il joue un rôle dans tout, de l’utilisation de l’O2 à l’élimination des déchets métaboliques en passant par la stabilisation du cœur.

L’une des clés de l’amélioration de la capacité de course est de maximiser l’efficacité du diaphragme pour effectuer simultanément des activités respiratoires et des tâches posturales. Lorsque ces deux fonctions sont alignées, vous devriez courir avec un torse neutre (sans arrondir le dos) tout en fournissant suffisamment d’O2 à vos muscles qui courent.

L’utilisation de cet important muscle respiratoire vous donnera un avantage distinct sur le fait de compter uniquement sur vos poumons pour absorber l’O2, car il effectue environ 75% du travail nécessaire à la respiration lorsqu’il fonctionne correctement.

Si vous améliorez à la fois votre tolérance au CO2 et la mécanique de la respiration diaphragmatique, il restera une autre pièce à comprendre et à résoudre pour vous: la différence entre la respiration buccale et la respiration nasale pour des performances de course optimales.

La respiration nasale

La respiration nasale est un phénomène idéal pour mieux adapter votre intensité et votre cadence de course. Avec un peu d’entraînement, votre habileté à maintenir une respiration nasale peut servir d’indicateur pour savoir si vous courez à une intensité anaérobique (sans O2) ou aérobique (avec O2).

La respiration nasale uniquement est un moyen optimal de régler votre rythme de course et de garder le contrôle de votre état aérobique ou anaérobique.

Pour un coureur qui est bien adapté à la respiration nasale, la capacité de le faire avec facilité est un indicateur primordial pour rester dans un état principalement aérobie pendant la course. Une forte envie de passer à un schéma de respiration buccale peut vous avertir que vous approchez de votre seuil aérobique (avec O2). La nécessité d’abandonner la respiration nasale et d’adopter un modèle de respiration exclusivement par la bouche est un signe que vous entrez dans un état principalement anaérobique (sans O2) et que vous ne pouvez pas maintenir ce niveau d’effort pendant une période de temps.

Une fois que le niveau d’effort d’une course dépasse la capacité du corps à utiliser l’O2 comme source de carburant principale, le corps aura recours à des sources de carburant à court terme telles que le glucose.

Faire cette transition trop tôt dans une course entraîne une incapacité à éliminer suffisamment rapidement les déchets métaboliques tels que le lactate ou une incapacité à générer suffisamment d’ATP (énergie!!) pour la tâche à accomplir (courir!!!).

La respiration nasale peut être votre jauge la plus accessible pour savoir si votre rythme est réglé ou si vous entrez trop rapidement dans un état anaérobique en sortant trop vite de la porte pour vous écraser et brûler plus tard dans votre course.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Morton AR, King K, Papalia S, Goodman C, Turley KR, Wilmore JH. Comparison of maximal oxygen consumption with oral and nasal breathing. Australian Journal of Science and Medicine of Sport. 01 Sep 1995, 27 (3): 51-55.

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

Stark J., Stark R., The Cardon Dioxide Syndrome. Buteyko Online Ltd. 2002. 240 pages.

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Le manque d'appétit au réveil.

La plupart des gens sont occupés et stressés. Chaque jour présente des défis et des préoccupations qui requièrent de l’énergie. Cette énergie que vous dépensez est rarement reconstituée quotidiennement ce qui peut expliquer l’émergence de la fatigue chronique et des troubles reliés à l’anxiété et au sommeil.

 

En général, on se réveille avec de l’appétit. Pour la majorité, le réveil se fait sans nécessairement ressentir la faim. Vous ne mangez pas parfois jusqu’à l’heure du dîner. Pour d’autres, c’est l’appel de la caféine, la rentrée au travail, la salle d’entraînement, déposer les enfants à la garderie, etc.

 

Que ça vous affecte ou pas, je vous mets en garde! Choisir de ne pas manger le matin peut être une recette chaotique pour votre santé à long terme. La perturbation de la régulation de la glycémie et l’activation des hormones de stress (adrénaline, cortisol) contribueront à la base de ralentir et de changer votre santé métabolique.

 

Le manque d’appétit le matin est un signe important que votre corps est sous l’effet du stress. On ne veut pas se nourrir quand le lion est toujours après nous! Pour renverser la situation, le but ne serait PAS de recourir au café, à des exercices ou tout simplement de jeûner. Le but premier serait de supporter l’organisme le plus rapidement possible. De créer des bonnes habitudes pour votre journée.

 

Donc, commençons par identifier POURQUOI vous n’avez pas d’appétit le matin…

 

Certaines hormones de stress suppriment votre appétit en seulement quelques secondes après qu’une réponse de stress débute. En d’autres mots, vous brûlez la chandelle par les deux bouts à chaque seconde, chaque jour et vous courez tout le temps. Arrêter pour manger n’est pas une priorité.

 

Vos glandes surrénales (adrénaline, cortisol) travaillent tout le temps et, à cause de votre état de stress chronique, votre foie et muscles ne peuvent pas faire des réserves de glucose ce qui rend difficile la régulation de la glycémie et la conversion de l’hormone thyroïdienne pour produire de l’énergie adéquatement.

 

Votre objectif est d’interrompre RAPIDEMENT le cycle. Le seul moyen qui est efficace est de nourrir votre organisme.

 

Des petits repas légers comme un « smoothie », une tasse de bouillon (poulet) et un fruit, sont deux solutions simples pour rétablir votre énergie et de vous préparer pour la journée.

 

·      Mangez votre premier repas dans les 30 premières minutes de votre journée;

·      Constituez TOUJOURS vos repas avec des glucides, protéines et des lipides;

·      Soyez constants jour après jour;

·      Ne vous entraînez pas le matin sans manger;

·      Le plus possible, buvez votre café APRÈS votre premier repas.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Mathieson RA, Walberg JL, Gwazdauskas FC, Hinkle DE, and Gregg JM. The effect of varying carbohydrate content of a very-low-caloric diet on resting metabolic rate and thyroid hormones. Metabolism. 1986. 35(5):394-398.

Marieb N. E., Hoehn N. K., Human Anatomy and Physiology, 2016, 10e édition. 

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Il n'y a aucune responsabilité sans prise de conscience

Personne n'est « malade » parce qu'il a consciemment choisi d'être malade.

Cependant, si vous voulez vraiment avoir un impact sur l'état de votre physiologie, vous devez en prendre conscience.

Vous devez réaliser ce que vous avez fait inconsciemment pour pouvoir commencer à changer.

 

Au fil des ans, en tant qu’ostéopathe et tout en poursuivant mon propre cheminement personnel, je comprends mieux aujourd’hui, avec une vision plus globale, pourquoi quelqu’un peut être en santé ou pas.

En bref, cela revient à nos propres systèmes de croyances personnels, qui ont été formés au cours de nos expériences de vie. Certains d’entre nous sont conscients de ces réalités et d’autres pas.

Le système immunitaire, l'appareil émotionnel, l'appareil hormonal et le système nerveux font partie intégrante du même système.

Ils sont un tout. Ils agissent toujours ensemble.

 

Toujours.

 

Malheureusement, cette façon de comprendre l’être humain n’est pas toujours enseignée ou même respectée dans notre système de santé et, en conséquence, la société accorde beaucoup d’importance au corps physique qui est considéré comme une sorte de conformité.

Nous évitons comme des fous les choses qui nécessitent le plus d'attention, car elles sont les plus difficiles à affronter.

Mon objectif principal en tant que professionnel de la santé est d’aider les gens à retrouver le chemin de la santé par une approche manuelle que vous connaissez bien, l’ostéopathie. Souvent, suite à un soin, une prise de conscience peut donner aux gens l’occasion d’agir de manière positive sur la santé (changer des habitudes de vies, commencer à se donner plus de temps, etc.) Avec l’ostéopathie, je suis en mesure de libérer les tensions musculo-squelettiques, entre autres, afin que le corps puisse mieux équilibrer la posture.

Avec cette prise de conscience, vous devenez davantage responsable de votre santé.

 

Toujours.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Mon opinion sur le régime cétogène.

Voici mon avis….

Vous avez sûrement entendu quelqu’un dans votre entourage vous décrire les bienfaits de la dernière méthode pour perdre du poids rapidement. Depuis le début de l’année, j’ai remarqué que la discussion sur le régime cétogène est sur un bon nombre de lèvres.

 

Avant de continuer la lecture, vous pouvez vous rafraîchir la mémoire avec un article que j’ai écrit l’an dernier sur le jeûne intermittent.

 

Mon opinion sur le jeûne intermittent.

 

Continuons…

 

Qu’est-ce que le régime cétogène? Comment on s’y prend?

 

Voici la base de son fonctionnement sur votre physiologie.

 

Essentiellement, la réduction des glucides et l'augmentation des graisses modifient le «carburant» que votre corps utilise. Votre corps commence à brûler des graisses, la seule source de carburant disponible, ce qui vous fait perdre du poids, réduit la glycémie, la résistance à l'insuline, améliore la mémoire et la santé du cerveau. Cela semble bien, non?

 

MAIS, il semblerait que la production réduite d’insuline et la production accrue de corps cétoniques aient un impact sur la capacité du foie à convertir l’hormone thyroïdienne inactive (T4) en hormone thyroïdienne active (T3). On sait que la génération de T3 à partir de T4 diminue pendant le jeûne et la cétogenèse. La famine et les régimes restrictifs en calories ont TOUS des symptômes associés à une fonction thyroïdienne réduite. C'est un mécanisme de survie en réponse à la famine, qui ralentit le métabolisme, conserve l'énergie et prévient le dépérissement.

 

Selon moi, votre physiologie ne vous ment pas.

 

Bien que le régime cétogène ne soit pas un régime hypocalorique, il imite l’état physiologique du jeûne, inhibe la conversion des hormones thyroïdiennes et peut entraîner une baisse du métabolisme à long terme.

 

Donc, je vous pose la question suivante :

Pourquoi tant de personnes souffrent-elles d'intolérance aux glucides, sucres?

 

Tout commence ici…une mauvaise gestion du stress. Le stress affecte non seulement la santé et le fonctionnement du tube digestif, il affaiblit la fonction thyroïdienne et la production des enzymes nécessaires pour décomposer les aliments.

 

Les glucides ne sont pas le problème. Le problème est l'état du corps où les glucides vont. Au fur et à mesure que vous adaptez votre corps à la consommation d’énergie par rapport aux glucides et aux lipides, l’adaptation des lipides augmente tandis que votre capacité à tolérer les glucides diminue.

 

Qu'est-ce que cela signifie pour vos systèmes métaboliques?

 

Les régimes alimentaires riches en matières grasses interfèrent avec la capacité du corps à stocker le glucose sous forme d’énergie, ce qui pèse énormément sur le système surrénal, arrête la conversion des hormones thyroïdiennes et laisse nos cellules en manque d’énergie. Les régimes alimentaires pauvres en glucides prétendent que le corps peut se fier aux sucres qu'il produit via la gluconéogenèse - une voie métabolique qui entraîne la production de glucose à partir de certaines sources non glucidiques.

 

Attention: La gluconéogenèse survient UNIQUEMENT pendant les périodes de jeûne, de famine ou de régimes faibles en glucides et est stimulée par plusieurs hormones (glucagon, hormone de croissance, adrénaline et cortisol).

 

Le stress, qu’il soit physique ou émotionnel, indique que le corps a besoin de cortisol, d’hormones de stress et d’adrénaline. Le but de cette augmentation des hormones de stress, en particulier du cortisol, est de convertir les acides aminés en glucose (gluconéogenèse). Le glucose supplémentaire aide le corps à disposer de la quantité d’énergie nécessaire pour faire face au stress.

 

En d’autres termes, le stress est le besoin perçu que l’organisme a besoin de sucre.

 

À bien y penser, c’est aussi simple que ça.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Mathieson RA, Walberg JL, Gwazdauskas FC, Hinkle DE, and Gregg JM. The effect of varying carbohydrate content of a very-low-caloric diet on resting metabolic rate and thyroid hormones. Metabolism. 1986. 35(5):394-398.

Höhn S, Dozières-Puyravel B, Auvin S. History of dietary treatment: Guelpa & Marie first report of intermittent fasting for epilepsy in 1911. Epilepsy Behav. 2019 May;94:277-280.

Gershuni VM, Yan SL, Medici V. Nutritional Ketosis for Weight Management and Reversal of Metabolic Syndrome. Curr Nutr Rep. 2018 Sep;7(3):97-106.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Pour un changement à long terme

« …SI L’ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL VOUS VIVEZ NE CHANGE PAS, IL Y A DES CHANCES QUE VOTRE SANTÉ NE CHANGE PAS AUSSI… »

 

 C’est la situation à laquelle la plupart d’entre nous sommes confrontés tous les jours. Certains possèdent une bonne capacité à s’adapter, mais pour la plupart, ça demeure encore difficile. Rappelez-vous qu’il est facile de se laisser entraîner par la tendance du jour pour créer un changement.

 

 Mais voici le piège…

 

Vous ne pouvez pas créer de changement, sauf si VOUS changez.

Selon moi, dans certains cas, faire plus ne change rien. Avoir continuellement l’objectif de se pousser, d’aller plus loin, ça peut devenir un cercle vicieux. Souvent ce sont les modèles, les comportements, les systèmes de croyances qui vous ont amené à cet endroit dans votre parcours QUI DOIVENT CHANGER.

 Selon Dr. Gabor Mate, nous, les êtres humains, sommes des créatures «bio-psycho-sociales» dont la santé et la maladie reflètent notre capacité à tolérer l’environnement dans lequel nous vivons.

Une solution peut se proposer à nous : Créer un environnement respectant les habitudes de santé qui favorise le changement.

Vous pouvez manger tous les aliments sains, prendre tous les suppléments les plus chers et / ou travailler avec les meilleurs thérapeutes du monde, mais de rester cohérent dans la création et le développement d'habitudes et de comportements sains sont presque impossibles dans un environnement lourd, difficile et suffocant.

 

En même temps, je ne vous suggère pas de changer drastiquement. Mais le changement que vous désirez vous obligera à devenir un peu plus honnête avec vous-même.

 

VOUS êtes responsables de votre santé et de ce que vous ressentez. Je vous propose un exercice pour vous aider à commencer à ralentir. Pour être mieux préparé et moins anxieux pour votre journée, achetez-vous un cahier et commencer à prendre des notes quotidiennes.

 

Que vous passiez du temps le matin, le soir ou parfois à midi, faites une liste de tout ce qui vous passe par la tête: horaires, épicerie, planification des repas, projets de travail, sorties, rendez-vous, etc. Avoir une perspective claire sur les événements de la journée vous permet d’élaborer un plan. En continuant à pratiquer cet exercice, vous remarquerez que le temps commence comme par magie à réapparaître dans votre emploi du temps.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Référence:

Mator G., The Hungry Ghost: A Biopsychosocial Perspective on Addiction, from Heroin to Workaholism, Random House Canada, 496 pages, 2009

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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La récupération, la nouvelle forme d'exercice.

Est-ce que vous récupérer adéquatement de votre entraînement, votre sortie de course à pied ou même votre heure de Pilates ?

Selon mon expérience, la plupart des gens n’évaluent pas proprement les effets d’un entraînement sur leurs habiletés à récupérer. Trop souvent, une attention importante est placée sur la façon de bouger, des impacts sur notre posture et l’alimentation pour être mieux. Le plus grand obstacle, qui est rarement pris en considération, est l’entraînement lui-même.

 

Si vous êtes souvent fatigués, votre corps est peut-être enfermé dans un cycle de stress et votre entraînement peut en être la cause.

 

 Rappelez-vous que dans cet état, votre énergie est déjà fortement en déficit et que votre corps a du mal à la générer. Sans récupération appropriée, votre corps ne peut pas se régénérer, se reconstituer. Quand on sent que notre énergie est à la baisse, souvent de diminuer notre volume d’entraînement est une solution qui fait plus pour votre corps. Si vous remarquez que vous êtes épuisés, que vous ne dormez pas bien ou que vous perdez du poids trop rapidement…vous ne récupérez pas de votre entraînement !

 

 Pour éviter de sacrifier la santé de votre métabolisme, voici quelques moyens pour optimiser votre récupération (gardez à l'esprit que cela variera pour tout le monde):

 

·      Donnez-vous le temps de récupérer entre les séances d'entraînement ;

 

·      Donnez-vous 2 jours de congé par semaine de tout mouvement supplémentaire autre que la vie elle-même (épicerie, travail, ménage, amener les enfants au parc, etc.) ;

 

·      Prenez le temps de vous étirer. Cela peut être fait avant ou après l'entraînement ou la nuit avant le coucher et en fin de journée ;

 

·      Obtenez un soin en ostéopathie périodique pour résoudre certaines de vos restrictions. Cela peut aider à créer plus d'équilibre dans votre quotidien ;

 

·      Faites des exercices respiratoires après l'entraînement ou avant de vous coucher pour aider votre système nerveux à retrouver son état d'équilibre et à sortir de l'état «de survie».

 

Cela revient toujours à l'équilibre et à la rencontre de votre corps là où il se trouve. Avec certaines prises de conscience, vous pouvez et pourrez atteindre un niveau de santé que vous n'auriez jamais imaginé auparavant.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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La relation étroite entre l'anxiété et l'hyperventilation.

L’anxiété cause l’hyperventilation ou vice-versa?

 

Beaucoup de gens pensent que l’anxiété peut nous amener dans un état d’hyperventilation. Néanmoins, si vous lisez cette dernière phrase et que vous avez déjà eu une crise d’anxiété, ça peut effectivement être vrai.

Mais je vous écris pour vous dire que c’est complètement le contraire – en hyper ventilant, vous devenez anxieux. Ce qui veut dire que vous êtes en contrôle 100% du temps ! Ce concept est important car dans la majorité des crises d’anxiétés, vous perdez le contrôle sur votre respiration.


Le cerveau a besoin d’oxygène (O2) et de glucose pour fonctionner adéquatement. C’est pour cette raison que l’hyper ventilation, combinée à un état d’hypoglycémie, peut être un facteur déclencheur d'une crise d’anxiété. La baisse de glucose dans le sang viendra stimuler la sécrétion d’adrénaline qui, par la suite, augmentera la production de glucose puisée dans les réserves (les muscles et le foie principalement). Avec ce phénomène vient les palpitations, les sueurs et une baisse de l’amplitude respiratoire.

Une fréquence de vos repas/collation, individualisée pour vos besoins, demeure la façon efficace pour supporter les glandes surrénales en diminuant la sécrétion d’adrénaline et en stabilisant votre glycémie. J’approfondis ce sujet avec plus de détails dans mon article sur le jeûne intermittent. (Mon opinion sur le jeûne intermittent) (Mon retour sur le jeûne intermittent)

 Le sensation de « manquer d’air » (dyspnée) commence quand le niveau de dioxyde de carbone (CO2) est insuffisant dans le sang. Avec ce déséquilibre, ça devient difficile pour nos cellules et notre cerveau d’utiliser l’O2. Les meilleures façons de vous assurer que vous avez un niveau suffisant de CO2 dans votre sang sont les suivantes :

·      Respirer avec une bonne posture, des épaules détendues;

·      Des respirations nasales car les respirations buccales gaspillent plus le CO2;

·      Diminuer votre rythme respiratoire et commencer à prendre conscience au cours de votre journée. Est-ce que je contrôle ma respiration? Quand elle accélère ou ralentie, pourquoi?;

·      Prenez des lentes inspirations mais assurez-vous que vos expirations soient 2x plus lentes quand vous relaxez ou méditez;

·      Avec le temps, quand ça sera adéquat pour vous, commencer à retenir votre respiration spécifiquement après votre expiration. Ça vous permettra de retenir plus de CO2;

·      Vous pouvez utiliser un tempo à votre respiration. Un tempo vous permet de manipuler la vitesse de votre respiration. Par exemple, vous pouvez commencer avec une respiration (2-2-2-2) (inspiration – retenir – expiration – retenir). Pour la plupart, vous pouvez entraîner votre respiration mais elle doit être individualisée. Un bon exercice de départ est la respiration (4-1-8-1). Essentiellement, c’est comme si vous respiriez dans un sac brun;

·      La prévention est la clé. Donc, concentrez-vous sur les points ci-dessus et ajuster votre fréquence de repas et, avec le temps, vous devriez reprendre le contrôle sur votre anxiété.

 

Une respiration excessive produit une élimination de CO2 importante qui, en retour, diminue sa concentration dans le sang. Ça devient un problème car l'usage et le transfert de l’O2 provenant des muscles et des viscères/organes seront limités dans l’organisme. Pensez-y d’un point de vue d’une journée ordinaire. Le CO2 influence la libération de l’O2 dans le sang vers les tissus et les viscères/organes.

Donc, qu’est-ce ça nous dit sur notre respiration? Qu’est-ce qui est plus bénéfique, respirer par le nez ou la bouche?

Quand vous avez une bonne tolérance au CO2, que vous respirez par le nez et que vous évitez de respirer trop rapidement, vous supporterez, à ce moment là, une concentration optimale de CO2 dans le sang.

 

Voici un test pour évaluer votre tolérance / seuil au CO2 :

À l’aide d’un chronomètre sur une montre ou téléphone cellulaire,

·      Prenez 3 à 5 respirations par le nez;

·      Prenez une inspiration plus importante par le nez et quand vous commencerez à expirer, démarrez votre chronomètre;

·      Expirez le plus lentement possible toujours par le nez. Le test a pour but de mesurer le temps de votre expiration….votre tolérance au CO2. Expirez jusqu’au bout, n’arrêtez pas et ne retenez pas votre respiration après l’expiration;

·      Enregistrez votre temps en secondes.

 

Comment interpréter votre résultat? Vous trouverez si vous êtes tolérant(e) au CO2 et si vous vous oxygénez adéquatement.

·      Entre 0-10 secondes : vous avez du travail à faire! Habituellement, vous respirez beaucoup trop rapidement;

·      Entre 10-20 secondes : vous êtes dans la moyenne;

·      30 secondes et plus : vous avez un bon contrôle et une bonne tolérance au CO2 mais vous pourriez faire mieux;

·      Entre 45-60 secondes : A+! Vous pouvez appliquer votre tolérance au CO2 durant un exercice plus intense.

En ralentissant votre respiration, en la contrôlant plus consciemment, vous permettez à votre corps de retrouver un équilibre de votre système nerveux plus facilement. Quand vous retenez votre respiration à la fin d’une expiration, vous devenez meilleur pour retenir le CO2. Ça devient valable car l’O2 devient plus facile à libérer vers nos cellules – donc plus d’énergie!

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Stark J., Stark R., The Cardon Dioxide Syndrome. Buteyko Online Ltd. 2002. 240 pages;

Mckeown P., The Oxygen Advantage: Simple, Scientifically Proven Breathing Techniques To Help You Become Healthier, Slimmer, Faster, Fitter. William Morrow Paperbacks. 2016. 368 pages.

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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