corps

Les peurs pour votre santé nuisent-elles à votre santé?

Les glucides sont mauvais. Le cortisol est mauvais. L'œstrogène est mauvais. Le poisson (mercure) est mauvais. Certains types d'exercices sont mauvais. Les champs électromagnétiques sont mauvais. Les céréales sont mauvaises. Le beau-frère est mauvais. Les légumes sont mauvais. La graisse est mauvaise. Les suppléments sont mauvais. Les histamines sont mauvaises. Les nouvelles sont  mauvaises. Le sucre est mauvais. L'eau est mauvaise. Tout sauf le bio est mauvais. L'air est mauvais. Les bactéries sont mauvaises. Les téléphones sont mauvais. Les tatouages ​​sont mauvais. La télé est mauvaise. Le sol est mauvais. Tous les parasites sont mauvais.. Les symptômes sont mauvais. TOUT EST MAUVAIS! Bon ok…peut-être pas le beau-frère.

Si vous êtes enfermés dans certaines de ces peurs, il vous faut déterminer si cet apport constant soutient ou non votre mission en matière de santé ou vous pousse plus loin dans le déséquilibre.


La peur chez les êtres humains peut survenir en réponse à un stimulus spécifique se produisant dans le présent, ou en prévision d'une menace future perçue comme un risque pour le corps ou la vie. L'amygdale est la partie du cerveau qui reçoit des informations et interprète ces informations pour générer l'émotion de la peur. Lorsque l'amygdale génère une émotion, elle transmet des impulsions à l'hypothalamus. Ce qui envoie ensuite des impulsions à différentes parties du corps pour déclencher une réponse de combat ou de fuite. Des hormones sont sécrétées qui élèvent la fréquence cardiaque, augmentent la glycémie, convertissent les graisses en sucre, suppriment le système immunitaire lorsqu'elles sont chroniques.

La peur vous maintient non seulement dans un état physiologique stressé, affectant TOUS les systèmes que vous essayez essentiellement de réguler, mais aussi…

 

Vous déconnecte.

Vous distrait.

Vous préoccupe.

Vous isole.

 

Nous sommes des êtres sociaux. Toujours se concentrer sur ce qui est mauvais, nous éloigne de nous-mêmes et des autres.

Revenir à soi demande de la vigilance et de l'observation.

Vivre dans cet espace en apportant des petits changements pour que votre vie fonctionne pour vous et les autres qui vous entourent est important.

Avec le temps, cela vous donnera la liberté et la clarté nécessaires pour prendre des décisions plus éclairées sur ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas.

Ce n'est qu'avec cette étape que vous pourrez commencer à vous réorienter vers votre santé et à vous éloigner du déséquilibre.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

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Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.


Les inconvénients physiologiques de l’implant mammaire

Immédiatement après la chirurgie d'implantation mammaire, une sensation de douleur, d’enflure et d’inconfort généralement peut persister pendant quelques semaines.

Également, la formation de caillots sanguins ou une accumulation de liquide autour des implants peut se produire, nécessitant des procédures supplémentaires pour drainer les liquides collectés. Bien que rares, des infections peuvent se développer autour du site de l'implant, entraînant des douleurs, des rougeurs et un retrait potentiel de l’implant peut être envisagé si elles ne sont pas traitées.

Il peut y avoir aussi une contraction de la capsule. Cette condition implique la formation d'un tissu cicatriciel excessif autour de l'implant, entraînant une fermeté, une distorsion et une gêne mammaire. Dans certains cas, une chirurgie de révision peut être nécessaire pour résoudre ce problème.


Les implants mammaires peuvent se rompre ou fuir, entraînant un dégonflement ou une fuite de silicone. Cela peut entraîner des changements dans la forme des seins et une intervention chirurgicale peut être généralement nécessaire pour remplacer ou retirer les implants endommagés. Les implants mammaires peuvent également se déplacer de leur position d'origine, ce qui entraîne une apparence asymétrique qui peut nécessiter une chirurgie de révision pour le repositionnement.


Avec le vieillissement et les modifications naturelles des tissus, les implants mammaires peuvent devenir mal positionnés, entraînant une apparence mammaire non naturelle et nécessitant dans certains cas une intervention chirurgicale corrective. Certaines femmes peuvent ressentir des ondulations ou des rides visibles de l'implant sous la peau, en particulier si l'implant n'est pas suffisamment recouvert de tissu mammaire.


Au fil du temps, les implants mammaires peuvent entraîner une réduction du tissu mammaire naturel, entraînant une apparence plus artificielle et une diminution de la sensibilité mammaire.

Après une chirurgie d'implant mammaire, certaines femmes peuvent ressentir des modifications temporaires ou permanentes de la sensation du mamelon ou du sein, y compris une sensibilité accrue ou réduite.

Dans certains cas, la chirurgie des implants mammaires peut interférer avec l'allaitement en raison de changements dans les canaux mammaires. Ce problème peut être généralement temporaire, mais pénible pour les nouvelles mères.

Pour conclure, bien qu'il ne soit pas purement physiologique, il ne faut pas oublier de reconnaître l’importance de l'impact psychologique potentiel des implants mammaires. Certaines femmes peuvent éprouver des problèmes d'image corporelle, de l'insatisfaction ou une détresse psychologique liée à leur apparence, à des complications liées à l'implant ou à des pressions sociales.




Laurent-Olivier Galarneau D.O.



Références:

Bondurant et al. Safety of Silicone Breast Implants: A Systematic Review. Institute of Medecine / National Institues of Health. 2019.

Jepsen et al. Complications, patient-reported outcomes, and aesthetic results in immediate breast reconstruction with a dermal sling: A systematic review and meta-analysis. J Plast Reconstr Aesthet Surg. 2019. Mar;72(3):369-38

Metzinger et al. Breast Implant Illness: Treatment Using Total Capsulectomy and Implant Removal. Eplasty. 2022. Mar 16

Mesa et al. Breast Implant-associated Anaplastic Large Cell Lymphoma after Breast Reconstruction for Breast Cancer. Plast Reconstr Surg Glob Open. 2023 Apr; 11(4)

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La relation entre l’œdème, les sinus et la thyroïde

La thyroïde et le gonflement des jambes

En 2018, des chercheurs ont mené une étude sur une période de 2 ans dans l'une des facultés de médecine de Katmandou, la capitale du Népal.  Des niveaux élevés de TSH thyroïdienne se sont avérés significativement associés à un gonflement bilatéral indolore des membres.  L'œdème périphérique est le terme technique qui fait référence au gonflement des jambes et des pieds, mais aussi au gonflement des bras et des mains.

L'hypothyroïdie s'appelait à l'origine myxoèdeme , ce qui signifie mucus et gonflement.  Ce terme a été inventé en 1878 par le Dr. W.M. Ord quand il a remarqué un gonflement semblable à une gelée des tissus conjonctifs chez les femmes post mortem.  Cette substance gélatineuse était la mucine. Elle est normalement présente dans un corps sain mais l'hypothyroïdie déclenche une accumulation anormale de mucine sur tout le corps : jambes, bras, ventre et visage.

La mucine constitue l’espace entre nos tissus. Elle est comme une éponge, aspirant beaucoup d'eau, comme un gel hydraté qui joue un rôle important en aidant à maintenir nos organes et autres structures en place et en les protégeant des forces de compression.

Le gonflement et l’accumulation de mucine sont uniques. Il existe normalement des enzymes pour décomposer la mucine, mais avec un déséquilibre de la thyroïde, il peut y avoir une carence.

La prise de poids tenace ou l'enflure due au dérèglement de la thyroïde ne concerne pas seulement la graisse. Un état thyroïdien bas, affaiblit le métabolisme entraînant une prise de poids et une production accrue de mucine.

Une thyroïde en santé soutient mieux les activités métaboliques et favorise la régulation des enzymes qui nettoient la mucine.

Les connexions avec les sinus

À chaque respiration, notre cavité nasale protège les voies respiratoires contre les particules indésirables que nous inhalons : poussière, pollen, microbes, etc.

Vous avez des vibrisses (à l'entrée des narines) et des cils, qui sont les premières lignes de défense dans la cavité nasale.  Le mucus collant produit par la muqueuse de notre cavité nasale et de nos sinus emprisonne les particules indésirables de petite taille et les cils balayent les globules de mucus vers l'arrière de la gorge où nous les toussons idéalement de notre corps ou les avalons pour être tués par l'acide gastrique et excrété par les voies naturelles plus tard.

Dans un état thyroïdien bas, il y a une carence en enzymes qui normalement décomposent et dégradent la mucine.  La mucine agit comme une éponge qui aspire le liquide. Celui-ci peut s'accumuler n'importe où dans le corps, y compris les sinus : infections chroniques des sinus, maux de tête des sinus, écoulement post-nasal, congestion nasale.

Toujours en 2018, des chercheurs ont découvert des récepteurs d'hormones thyroïdiennes dans la muqueuse nasale.  Lorsque les voies nasales et les sinus sont enflammés et gonflés par l'accumulation de mucine, cela peut les bloquer et les remplir de liquide.  Si le mucus est trop épais, les poils des cils ne sont pas capables de battre correctement pour éliminer les débris, y compris les agents pathogènes microbiens.

Le nez qui coule constamment, l'écoulement postnasal, la toux, la congestion, la perte d'odorat, les infections chroniques des sinus et les maux de tête sinusaux dû à un déséquilibre de la thyroïde sont tous parfaitement logiques.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Adhikari, P., Pathak, U. Subclinical hypothyroidism as a cause of leg swelling in patients attending tertiary level hospital in Katmandu. Journal of Pathology of Nepal 2018. Vol. 8, 1365-1368.

Basal, Y., et al. The effect of experimental hypothyroidism on nasal mucosa. The Turkish Journal of Ear, Nose and Throat. 2018;28(1):21-25

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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La résistance à l’insuline

Qu'est-ce qui cause la résistance à l'insuline?

La résistance à l'insuline est une condition complexe dans laquelle vos muscles, votre graisse et votre foie ne répondent plus comme ils le devraient à l'hormone insuline.  L'insuline est produite par le pancréas pour aider à maintenir la glycémie régulée.  Le consensus général croit que la résistance à l'insuline est principalement en réponse à la surconsommation constante de glucides transformés.

Alors qu'en fait, la résistance réelle se développe en réponse à une accumulation de stress chronique dans le système par une augmentation du cortisol et de l'adrénaline, ce qui rend plus difficile le bon fonctionnement de l'insuline. Une exposition chronique aux hormones de stress désensibilisent les récepteurs de l'insuline et inhibent les protéines de transport du glucose qui aident le sucre dans son voyage vers la cellule. Manger des glucides, dans cet état, ne fera qu’exacerber la réponse de stress et ne répondra pas à vos besoins métaboliques actuels.

À un autre niveau, à la suite d'un stress chronique, d'une mauvaise alimentation et souvent d'une supplémentation inappropriée, le fer s'accumule aussi dans les tissus. Qu’est-ce que le fer à avoir avec l’insuline? Une accumulation excessive de fer dans les tissus entraînera la défaillance des cellules BETA (qui produisent de l'insuline) du pancréas. À l'autre extrémité, moins de fer dans le sang signifie qu’il sera moins disponible pour les cellules bêta.  Le fer joue en fait un rôle important dans la sécrétion d'insuline des cellules bêta et l'absorption du glucose musculaire.

Le stress chronique créera toujours un environnement propice à l'hyperglycémie. Une mauvaise alimentation et une surcharge en fer provoqueront une accumulation de métabolites réactifs à l'oxygène et endommageront les cellules BÊTA. C’est ainsi que le corps deviendra plus résistant à l’insuline.

Le volet des solutions

1) Déstresser : Il ne peut pas s'agir uniquement de manger. Rappelez-vous, le stress désensibilise les récepteurs de l'insuline. Des moyens simples de déstresser : travailler moins, jouer plus, se concentrer sur ce qui vous convient, ce que vous POUVEZ manger et comment vous POUVEZ créer du plaisir dans votre journée - c'est ça la santé.

2) Mouvement : Plus vous bougez, plus vos cellules musculaires sont capables d'utiliser l'insuline et d'absorber le glucose.  Nous sommes tous trop assis et ne bougeons pas assez.  Bien sûr, il s'agit d'aller faire de l’exercice, mais ce n'est qu'une heure de la journée !  Sortez et bougez!

3) Sortir dehors : A-t-on besoin de la science pour ça? Non.  Vous êtes des êtres humains après tout! Nous restons à la maison avec nos enfants, nous travaillons à l'intérieur, nous nous entraînons à l'intérieur et nous sortons rarement.  Vous devenez résistant à l'insuline dans cet état, alors faites le contraire, sortez davantage !  Jouez dehors avec vos enfants, allez aux marchés fermiers quand vous le pouvez, faites des promenades, votre corps vous remerciera.

4) Nutrition : En utilisant une alimentation adéquate, vous commencerez à répondre aux besoins de votre corps en soulageant principalement le système nerveux et les surrénales et en renforçant la relation entre les surrénales-thyroïde et le système nerveux, créant ainsi un état pour que votre corps puisse commencer à récupérer.  La plupart d’entre vous devront commencer par un apport en glucides plus faible et un apport en protéines et en graisses plus élevé pour compenser cela.  Au fil du temps, une fois que vous déstressez le système et que vous devenez plus sensible à l'insuline, vous pouvez augmenter lentement les glucides et réduire les graisses.


Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Selye, H. The Stress of Life: The Famous classic - Completely revised, expanded, and updated with new research findings. McGraw-Hill. 1984. 515 pages.

Peat, R. Glucose and Sucrose for diabetes. Ray Peat’s newsletter. 2012

Peat, R. Sugar Issues. Ray Peat’s newsletter. 2012

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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La dominance oestrogénique

Qu'y a-t-il vraiment derrière la dominance en œstrogènes?

Pour la plupart du temps, c'est un effet indirect de la physiologie qui explique beaucoup plus qu’une simple liste de symptômes. Pour mieux comprendre le phénomène, il faut revenir sur la notion de stress et d’environnement. Tout d’abord, le stress est un état produit par un changement dans notre environnement qui induit des réponses autonomes et, au fil du temps, des changements hormonaux.

Donc, la question suivante se pose: est-ce que notre attention devrait être placer uniquement sur fixer le problème ou prendre les étapes nécessaires pour mieux contrôler notre environnement?

Dans bien des cas, notre physiologie nous permet de nous adapter aux contraintes environnementales. En théorie, nous percevons une réponse de stress, nous réagissons et les efforts de l’organisme pour récupérer vont dans le sens d’un retour vers l’équilibre. Mais dans la réalité, ce n’est pas toujours le cas. Examinons un peu plus les détails.

Le stress chronique et l'incapacité à s'adapter amèneront vos cellules à produire une certaine forme d’inflammation plutôt que de l'énergie, créant ainsi un environnement propice à la maladie. Encore une fois, vous devez mettre votre attention sur l’environnement dans lequel vous vivez. Bien souvent, en négligeant cette étape, des décompensations et changements peuvent se produire dans l’organisme.


Qu'est-ce que la dominance en œstrogène?

Les hommes et les femmes produisent de l’œstrogène.  Il est produit dans les ovaires des femmes et dans les testicules des hommes.  Il est également produit par les glandes surrénales, stocké et peut être même produit dans les tissus adipeux.

L'œstrogène a de nombreux rôles importants dans la procréation, le contrôle du cholestérol, la protection de la santé des os et du cerveau.  Cependant, lorsque l'œstrogène devient déséquilibré, cela peut devenir problématique.

Votre foie métabolise les œstrogènes par des voies différentes.  Selon la voie, les œstrogènes seront convertis en bons ou mauvais métabolites.  Une voie métabolique est considérée comme bonne quand elle présente un risque plus faible pour le développement de certaines maladies.  Au contraire, les voies considérées comme mauvaises peuvent être associées à des risques plus élevés de maladies.

Par exemple, si votre physiologie utilise une bonne voie, votre corps produit de bons métabolites d'œstrogène.  Ceux-ci favorisent une humeur saine, la libido, le tissu mammaire et la santé reproductive.  Lorsque votre corps convertit trop d'hormones en utilisant des mauvaises voies, vous pouvez ressentir des symptômes de dominance d'œstrogènes tels que l'irritabilité, la sécheresse vaginale et le syndrome prémenstruel.  Vous courez également un risque plus élevé de développer une maladie.

L'état nutritionnel, la santé du foie, le stress, l'alimentation et le sommeil déterminent comment les voies métaboliques vont être utilisées par votre organisme.



Comprendre la dominance des œstrogènes

Dans un premier temps, les solutions thérapeutiques sont souvent axées sur l’utilisation de la progestérone ou des suppléments pour aider à réguler et à détoxifier l’œstrogène. Mais est-ce que cette avenue est vraiment celle qui convient le mieux dans la majorité des cas? Si vous pouviez identifier la cause de ce déséquilibre, est-ce que le simple fait d’ajouter de la progestérone ou même un supplément détoxifiant peut être suffisant pour contrer le problème?

Chez les hommes et les femmes, la cause qui demeure la plus fréquente est la prise de poids.  Plus vous portez de poids, plus vous produisez d'œstrogènes. Dans ce cas-ci, la solution serait-elle de détoxifier les œstrogènes ou de perdre du poids? Le stress lié à la prise de poids forcera le corps à utiliser éventuellement la prégnénolone et la progestérone pour produire du cortisol, une hormone de stress. Encore une fois, la solution serait-elle de prendre de la progestérone ou de réguler le stress physiologique en modifiant son mode de vie?

Prenons l’exemple du syndrome des ovaires polykystiques. Il est créé à partir du stress chronique, de l’hyperglycémie et de l’hyperinsulinémie. Généralement, il s’agit d’un problème lié aux habitudes de vie. La progestérone est une hormone produite par le corps jaune lors de l’ovulation et fonctionne pour équilibrer les effets de l’œstrogène. Donc si la phase de l’ovulation est difficile et même absente, elle entraînera une production insuffisante de progestérone et, par conséquent, la dominance des œstrogènes continuera. Le questionnement reste le même, est-ce que la solution est d’ajouter de la progestérone ou de réguler la production insuffisante de progestérone due à l’hyperinsulinémie causée, avec le temps, par les habitudes de vie?

Rappelez-vous que la dominance des œstrogènes est décrite comme une condition dans laquelle une personne peut avoir un taux d’œstrogène déficient, normal ou excessif sans produire un taux de progestérone suffisant pour contrer les effets de cette dominance. Même avec un taux d’œstrogène bas, vous pouvez avoir des symptômes.


Selon moi, beaucoup trop d’attention est portée sur la « saturation » et « l’excès » des oestrogènes dans le corps. Une évaluation complète de vos habitudes de vie en parallèle avec votre état de santé est souvent la première étape à suivre avant le plan d’action.



Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Selye, H. The Stress of Life: The Famous classic - Completely revised, expanded, and updated with new research findings. McGraw-Hill. 1984. 515 pages.

Peat, R. Natural Estrogens. Ray Peat’s newsletter. 2008.

Musey, VC., Collins, DC., Musey, PI., Martino-Saltzman, D., Preedy, JR. Age-related changes in the female hormonal environment during reproductive life. Am J Obstet Gynecol 1987. Aug;157(2). 312-317 pages.

Peat, R. Estrogen, Memory, Heredity: Imprinting and the Stress Response. Ray Peat’s newsletter. 2009

Peat, R. Estrogens Receptors: What do they explain?. Ray Peat’s newsletter. 1997

Peat, R. Estrogen and the Brain in men and women: Depression, Energy and Stress. Ray Peat’s newsletter. 2008

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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Je veux me sentir mieux…hier!

Si vous êtes une personne aux prises avec des problèmes de santé chroniques, vous savez exactement ce que vous ressentez. Vous reconnaissez vos symptômes mieux que quiconque. Mais la plupart des gens feront n'importe quoi à tout moment pour se sentir mieux.

Nous avons été amenés à croire que ne pas avoir de symptômes est un signe de santé. Les solutions qui se présentent à nous passent par l’achat d’un supplément, une médication prescrite par un médecin, une modification de notre alimentation, un programme d’exercices, des soins chez des professionnels, etc. Mais est-ce que nous devrions nous sentir mieux peu de temps après, n’est-ce pas?! Pas toujours.

Lorsque vous travaillez pour améliorer votre santé à long terme, votre corps doit retrouver son chemin. D'un certain état de chaos à un état d'équilibre.

Votre corps change et bouge tout le temps. Votre corps travaille pour reconstruire une base à partir duquel l'énergie humaine et la physiologie s'écoulent. Dans les premières étapes du processus de guérison, l'énergie est précieuse et limitée. Il faut réapprendre à être avec son corps, avoir confiance qu'il peut guérir et développer la cohérence pour le rencontrer là où il se trouve avec ce dont il a besoin. Souvent, c’est un processus que la plupart des gens apprennent pour la toute première fois.

Au fur et à mesure que votre corps guérit grâce à un soutien et à la création d'un équilibre, les symptômes nous guident petit à petit, mais disparaissent également avec le temps. Parfois, dans les premiers stades de la guérison, ces mêmes symptômes peuvent s'aggraver avant de s'améliorer. Ne les poursuivez pas, reconnaissez-les. Permettez-leur de vous guider vers le développement d'une meilleure compréhension de la façon dont les choses que vous faites dans votre vie vous soutiennent ou pas.

Parfois, et le plus souvent, on peut se sentir moins bien avant de se sentir mieux. Ça fait naturellement partie du processus. L'énergie est dirigée vers nos organes, tissus, biochimie et système nerveux. La guérison est le travail du corps et cela nécessite de l'énergie pour récupérer.

La plupart des gens dépensent sans le savoir leur énergie à essayer de se sentir mieux jour après jour - faire, faire, faire!! En réalité, le corps ne veut rien de plus que simplement être.

La clé est de se calmer suffisamment pour écouter et observer, reconnaître ce qui ne fonctionne pas et ce qui fonctionne, réagir de manière appropriée en fournissant davantage de ce qui soutient et guérit vraiment - repos, ressourcement, écoute. Ainsi, donnant à votre corps, ce dont il a besoin.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Mes conseils pour mieux bouger cet été.

Commencer vos exercices lentement et vérifier votre fréquence cardiaque 30 minutes APRÈS votre entrainement. Si vos battements sont toujours au-dessus de 85 BPM, un état hyper-adrénaline existe toujours et l’entrainement a été trop intense pour vous.

 

Choisissez le bon type d’exercice pour votre condition. Crossfit? Yoga? Respiration? Courir? Musculation? Cardio Plein-Air? À vous de décider!

 

Choisissez la bonne fréquence d’exercice qui va dans le sens de vos besoins et de votre état mental, émotionnel et physique. Une fréquence plus espacée dans votre semaine peut être favorable. La régularité de semaine en semaine, mois en mois est importante (1x/sem. pendant 16 semaines est mieux que 5x/sem. pendant 4 semaines).

 

Allez à l’extérieur au soleil pour vos activités.  Rechargez votre vitamine D naturellement! 

 

Lorsque vous débutez vos exercices, le sentiment de bienêtre doit être présent, et ce, dès le début. La respiration doit TOUJOURS dicter l’intensité de vos efforts. Si vous avez de la difficulté à contrôler votre rythme respiratoire, c’est que vous êtes allés trop loin. Respirer le plus possible par le nez. La respiration par la bouche active la portion sympathique du système nerveux.

 

Vos entrainements doivent être plus ANAÉROBIQUE (Courte durée. Ex : 10x squat, 10x push-ups, pause 30 sec. et répéter pendant 5 min. selon votre tolérance) vs AÉROBIQUE (Longue durée. Ex : courir pendant et au-delà de 30 min.). Votre temps d’entrainement ne doit pas dépasser 30-45 minutes. Arrêtez vos exercices lorsque votre énergie / performance commence à diminuer, et ce, peut importe votre temps d’entrainement.

 

Les meilleurs moments pour bouger sont entre 10h et 15h. Bien entendu, ces moments sont secondaires à votre propre rythme hormonal. Évidemment, ça ne s’applique pas à la majorité d’entre vous. Rappelez-vous de choisir une activité qui cadre bien avec votre quotidien. Votre activité est moins stressante quand votre corps est plus résilient.

 

Ajoutez toujours une période d’échauffement et de retour au calme. Ça peut être des respirations actives jumelées à exercices de mobilités en échauffement et des respirations plus passives avec quelques étirements pour le retour au calme.

 

Ne vous entrainez pas tard le soir. Votre habileté à maintenir un bon cycle de sommeil peut être perturber.  Écoutez votre propre rythme. N’oubliez pas que le corps peut être bien adapté à un état de fatigue. Mieux vaut attendre au lendemain et de ne compromettre pas une bonne nuit de sommeil.

 

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

 

Références :

Selye H., The Stress of Life, McGraw-Hill Education, 1978, 544 pages.

Barnes B., Galton L., Hypothyroidism : the Unsuspected Illness, Harper Publishing, 1976, 320 pages;

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